En pays Tamoul.

Après tous ces kilomètres, il nous reste quelques  vérifications auprès du transitaire . 

Comme nous avions vu, sur des forums, que sur place l’agent n’était pas très efficace , nous prenons notre temps pour mettre tout au point concernant la remise de notre pépère. Comme le bateau n’arrive que la semaine prochaine, nous leur remettons tous nos documents pour qu’ils fassent les formalités d’avance.

Nous partons pour quelques jour  avec Pépère sans ses papiers . 

La ville est grande et trop peuplée pour nous, alors nous passons sur quelques trucs à visiter et prenons la direction du Sud . 

Une nuit sur la plage est impossible, malgré son côté pittoresque, l’odeur est insupportable

et les lieux pas très rassurant . 

Comme au Pérou, les pêcheurs font chaque jour des exploits pour passer les vagues et aller à la pêche.

Nous filons plu loin. Mais comme toujours à la ville succèdent les kilomètres de rues bondées. Finalement Doreen voit un site qui paraît intéressant alors nous prenons le risque de quitter la route principale , en espérant qu’ils nous accepteront sur leur parking.

Oui nous trouvons ce parking, pas très propre, mais nous sommes en sécurité.

Doreen à faim et une folle envie de chapati. Tout le monde nous conseille le même garçon, alors on y va. Il a du travail  par dessus la tête mais reste très sympa 

son resto est plein.

Il nous reste un peu de temps alors nous faisons une petite visite de Mahabalipuram de nuit.

Avec ses couleurs, le temple est très beau de nuit.

Beaucoup de groupes de femmes viennent ici en tenue de fête

nous ne savons pas pourquoi, mais une chose est sûre, elles sont bruyantes .

Elles commencent à arriver à 5h30 du matin en bus et n’imaginent pas une seconde qu’elle puissent 

nous empêcher de dormir.  Ou alors elles s’en foutent…

Grace à elles nous pouvons visiter  l’ensemble des temples de bonne heure.

Nous sommes un peu dans la configuration de Pétra ou Elora presque tout est taillé directement dans la pierre 

Nous n’avons pas pris de guide, mais avons discuté avec celui-ci,car il est extraordinaire? à 82 ans, il est guide sur ce site

depuis pus de 50 ans,

ce rocher  aurait bien pu servir pour un joli temple mais peut être est il  trop instable.

Les gens adorent le chapeau de Michel, la maman de ces petits à voulu les prendre en photo avec lui  car ils avaient des chapeaux

 Le site va jusqu’à la mer où un autre temple a été érigé. 

Encore une fois ,  on échappe pas au selfies demandés  

et on retrouve nos femmes maintenant dans l’eau,

toujours aussi exubérantes.

Un peu plus loin encore, nous allons voir un autre site où un éléphant garde les monuments 

Il est taillé dans une pierre également .

Nous terminons notre première journée de marche avec ce mauricien heureux de voir des francophones.

 nous traversons un village où des dizaines de sculpteurs reproduisent des statues indoues

Un autre lieu classé à l’UNESCO se trouve à 150 km, 4 heures pour ces 150 km… donc pas très loin, mais…

Malheureusement, nous arrivons encore tard et le gardien refuse que nous dormions à l’entrée 

Finalement, cette déconvenue débouchera comme souvent sur d’autres moments sympathiques.

En effet, nous reprenons la route et environ 10 km plus loin, comme il fait nuit, Michel décide de prendre une petite route à la recherche d’un village.

Très vite, nous trouvons un grand hangar abandonné, là nous seront tranquilles… Ben non, un paysan qui rentre ses vaches vient nous prévenir que l’endroit est dangereux avec des gestes qui prêtent à interprétation, il pique son avant bras pour étayer ce qu’il dit. 

Michel en déduit qu’on va se faire trouer la peau, Doreen pense qu’il parle de la couleur de peau de Michel et qu’on va se faire attaquer. Un jeune passe en Moto et nous conseille d’aller à coté de l’école gouvernementale.

Nous optons finalement pour cette solution.

Un peu difficile à trouver car c’est tout simplement la place du village. Nous avons beaucoup de mal à nous faire comprendre, il ne parlent que le Tamoul.

Mais tout semble validé, nous nous installons. On adore ce genre d’endroit où les gens n’ont jamais rien vu de chose similaire à notre Pépère.

Nous avons plaisir à satisfaire leur curiosité, surtout qu’ils ne sont pas du tout envahissants.

Super nuit et nous allons discuter avec quelques habitants en plein travail ou en déplacement.

Notre curiosité est également assouvie avec cette femme qui vanne son riz

 

Puis, nous retournons au château que nous avions prévu de visiter hier

La partie basse est constituée d’un palais avec les « chambres » des femmes du sultan.

Un Bâtiment énorme destiné au stockage des grains, la base de toute nourriture ici.

d’un bassin qui nous donne un aperçu de notre journée avec la vue du château, tout là haut…

et d’un temple dont il ne reste pas grand-chose à part ce mur sculpté.

Après tous ces jours assis dans Pépère, nous entamons maintenant la montée de plus de 1200 marches.

Et çà en fait vraiment beaucoup.

Mais, beaucoup de poses, font du bien.

Surtout qu’à mi chemin, les singes sont là pour nous amuser un peu.

Et la vue devient de plus en plus magnifique.

Michel est étonné de la similitude de montage des pierres avec le Pérou, même si elle sont beaucoup plus petites, les ajustements peuvent y faire penser.

Nous rencontrons vers le milieu de la montée deux jeunes avec qui nous finissons l’ascension 

jusqu’à cette tour de guet et un petit temple. 

Côté architecture, c’est plutôt sommaire. Mais la montée valait le coup et nous apercevons en bas, un temple assez imposant, on ira, s’il nous reste des forces

En face, le palais de la reine était peut être plus joli, mais, ça suffira pour aujourd’hui.

A la descente, nous comprenons que nos deux amis restent avec nous pour nous protéger, ont ils peur pour nous en voyant des groupes de jeune sur le site ?

Une fois en bas, nous aimerions aller visiter le grand temple vu d’en haut, un des jeunes va voir en moto s’il est ouvert, et nous transporte chacun notre tour sur sa moto pour nous éviter de marcher 1 kilomètre de plus.

On n’est pas venus pour rien, tout en pierres taillées,bien gardé par ce commando de femmes endormies,

il en impose vraiment.

Le moine de service nous fait tout ce qu’il faut pour la sauvegarde notre esprit.

Belle journée épuisante, nous pouvons maintenant dire au revoir à nos amis et rouler vers Pondichery

 

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