Maintenant que nous avons quitté l’Inde et pris l’avion pour Kuala Lumpur, il va nous falloir patienter jusqu’à ce que Pépère ait fini sa croisière dans le golfe du Bengale.
Comme les informations qui nous arrivent sont tout sauf précises, nous commençons par 3 nuits à Kuala Lumpur dont deux à la guest house « 5 twenty ».
En Malaisie, le climat tropical nous assomme dès notre arrivée, alors la piscine est la bienvenue.
Les petits déjeuners pris au balcon sont pile poil comme on les aime.
La nuit, les tours jumelles, nous indiquent la direction, nous irons les voir demain.
Dans cette capitale très moderne,
il n’y a pas beaucoup de choses à voir, et de toute façon, nous ne sommes pas vraiment des voyageurs « sac à dos », sans pépère, on est assez dépourvus. Malgré tout, la visite des ces tours nous a bien plu, on s’est bien amusés
Avec ces deux jeunes filles également. Vu le raffinement de leur pique nique,
nous leur demandons
-Est ce que c’est pour un événement spécial ?
-Non non, c’est juste un pique nique…
Le soir, après hésitation, nous entrons dans un restaurent musulman (Normal dans ce pays musulman) et Michel commande un beau poisson en photo sur la carte, comme à chaque fois dans ces pays exotiques, tant que la nourriture n’est pas arrivée, le doute est de mise, mais là, il n’en revient pas, c’est hyper bon.
Toujours pas de Pépère en vue alors nous prenons un « Grab » pour aller passer deux jours à Melaka. (Malacca ou Malaka comme on veut)
Un Grab, c’est une espèce de « Uber » à la sauce asiatique. Pas cher et quasiment immédiat avec leur application Efficace.
Même une moto Grab arrive en 10 minutes pour envoyer notre carnet de passage à Daryl qui en aura besoin pour les papiers de sortie.
A Mélaka, nous choisissons un bon hôtel confortable, au prix d’un petit hôtel en France, sa piscine au 9e étage est très grande, Doreen peut faire de bonnes longueurs qui lui font le plus grand bien.
Autour, la promenade est paisible
même dans la rivière, les animaux sont bien, juste un peu surprenants pour nous.
Chez nous, en hiver, nous levons nos essuie glaces pour éviter que le gel ne les détruisent, ici, c’est pareil, sauf que c’est pour pas que le caoutchouc brûle.
Avant d’entrer, quittez vos chaussures…
Nous passons nos deux journée à flemmarder à la piscine jusqu’à 5 heures, et le soir, nous déambulons sur les quais bien colorés.
Ou couverts d’art de rue
Il y a juste un peu trop de bateaux, mais bon, c’est une ville touristique, alors…
même au sol, il y a de petites surprises
Au bout, c’est vraiment l’Asie,
La rue principale est, tous les soir, comme une grande fête foraine,
avec ses petits restos de rue qui servent des plats nouveaux pour nous comme ces œufs de cailles, cuits dans de petits récipients.
Et les chips en brochettes.
Pour le reste, franchement, la propreté des ces chinois ne nous inspire pas.
Malgré la chaleur, des hommes se promènent dans des déguisements du genre Goldorak ou autres avec des petits ventilateurs cachés dans les jambes, ils sont indispensables à leur survie
Nous avons le plaisir de voir une jeune fille de 14 ans nous faire un récital époustouflant avec son violon.
Les anciens ne tiennent plus et font une danse à deux.
Ici, c’est les pro.
Pour le restaurant, on aurait bien mangé là, mais les tables et les chaises ne sont pas faites pour des européens.
De toute façons nous n’avons que l’embarras du choix.
Bon, nous on veut notre Pépère !!! il est où ?
IL arrive finalement lundi, mais mardi est un jour férié et le port ne pourra pas faire le nécessaire avant mercredi. Nous devons attendre encore deux jours supplémentaires. Nous les passons à Port Dikson dans des chalets sur pilotis.
Vu comme ça, on pourrai penser à un paradis
Avec dans notre salle de bain un hublot sur l’eau
Mais non, franchement, la mer n’est pas belle, la nourriture pas terrible. Même si au petit déjeuner, ces saucisses de poulet relèvent un peu le niveau.
Nous faisons la connaissance de Michel (magicien) et de sa femme, un couple qui voyage avec locations de voiture et hôtels sans préparation particulières. Ils sont pour quelques mois comme nous dans les pays d’Asie du sud est.
Comme le resto n’est pas bon, nous allons en ville chercher autre chose, pas terrible non plus malgré l’apparence.
Comme toujours, nous refusons la glace locale dans les verres alors, ils nous servent nos jus de fruits sans.
-Qu’est ce qui t’arrive Doreen ?
-on a demandé des jus de fruits non glacés, ils nous servent un jus bouillant !!!
Bon, apparemment, c’est normal, on va attendre qu’il refroidisse.
A la piscine de l’hôtel, tenue musulmane exigée
Même le long le la plage c’est pareil, quelle vie pour ces femmes qui doivent se baigner avec tout ce tissus. Imaginez vous sortir de l’eau et rester avec ces vêtements tout mouillés. On ne va pas porter de jugement ici, mais, quand même…
Encore une nuit d’hôtel (la dernière) pas loin du bureau de Daryl, il passera nous prendre demain pour aller au port.
En attendant, en panne de rasoir, Michel fait un tour chez le barbier
La dernière ? Et bien non, une autre sera nécessaire. Après ce long week-end plus un jour férié, le personnel des douanes n’est pas suffisant, ils doivent certainement récupérer…
Daryl reste toute la journée avec nous a attendre car, lui aussi doit suivre le rythme des fonctionnaires
Heureusement, en fin de journée, nous déballons notre cadeau fraîchement arrivé d’Inde.. L’horizon éclairci, demain, c’est sûr, nous dormirons dans Pépère.
Finalement après presque 15 jours , nous pouvons ranger nos en sacs à dos et reprendre notre route.
Un plein de gasoil et d’eau avec le soutien de Daryl
Et, malgré la chaleur, nous sommes heureux de retrouver nos habitudes en soirée seuls au bord de la mer