Louang Prabang

Après ce repos au bord de l’eau, 

Nous allons à l’ancienne capitale Luang Prabang.

Encore une fois, il faut supporter les portions de routes dans un état de délabrement incroyable. 

Heureusement, il y a quelques compensations comme lorsque nous arrivons à l’heure de l’appel dans cette école.

Qu’on croise des militaires en pleine marche qui nous font coucou.

Cette vannerie n’est pas uniquement pour les rares touristes, mais ce sont surtout des ustensiles de la vie courante ici.

Cette dame pauvre avec son chargement 

En contraste avec ces jeunes femmes qui protègent leur blancheur des assauts du soleil

Ou encore ces copeaux, d’on ne sait quoi, séchant sur la route. Quand on s’arrête pour demander aux gens, sur  4 personnes de plusieurs générations, nous n’avons pas vraiment réussi à nous faire comprendre ni à les comprendre. Après questionnement sur Internet, il s’avère que ce serait du manioc…

Enfin, cette femme qui fait sécher des écorces à papier soigneusement grattées avant.. Très répandues dans cette région, elles serviront à la fabrication d’abat-jour, de papiers pour les artistes ou même dans certains types de cloison dans les maisons.

Nous voilà enfin à Luang Prabang, mais une dernière épreuve nous attend juste à l’entrée, face à cette barrière trop basse, il n’y a pas d’autres solutions que de faire demi-tour. Heureusement que notre Pépère est maniable.

Cette ville très touristique est vraiment différente de ce que nous avons vu cette année.

Nous avons retrouvé le Mékong, nous dormirons au bord, comme partout ici, il y a de la vie jusqu’à 10h et après plus rien… Pour nous, c’est le top.

Nous commençons par monter les 300 marches qui nous emmènent au temple « point de vue » sur la ville. Bon, la fumée est toujours là.

Le temps de cette petite ascension et de quelques photos, la rue principale est maintenant couverte de stands . Ici, tous les jours, la rue est réservée pour ces petits commerces de souvenirs.

On peut aussi commander un savoureux jus de fruits tropicaux que l’on choisi et qui est pressé devant nous. Un régal…

La flemme de cuisiner nous pousse dans ce petit restaurant. C’est super bon.

Le lendemain, nous allons visiter l’ancien palais royal converti en musée. 

Assez bizarrement, en ce lieu, la famille royale semble très respectée. Pourtant, ils ont été envoyés, par les mêmes autorités, en 1975 dans des camps de rééducation très durs où ils sont morts sans que personne ne connaisse ni la date et ni les causes.. 

Mais finalement, les communistes au pouvoir ont en douceur réhabilité cette partie de leur histoire associée à cette belle ville de Luang Prabang 

Le respect commande dès l’entrée. Il y a des obligations, entre autres de ne pas porter de short. Pour palier au fait, que Michel en est affublé, ils nous louent pour 0.5 € un tissu à mettre autour de la taille. Il est ridicule et ne couvre même pas les jambes, ça fait partie du folklore.

A l’intérieur, les photos sont interdites, pas grave, on a l’habitude… On en fait quand même, mais cette fois, on a l’impression d’être les seuls alors… pas grand chose, manque surtout une photo de la très belle salle du trône.

Au temple royal, les photos sont également interdites, mais pas les selfies de la porte d »entrée.  Merde, on a loupé les visages…

Un peu, à l’écart, un vieil homme de 81 ans s’occupe de la vente des tickets pour voir des danses. Pas de chance, elles viennent de se terminer. Mais du coup nous avons le plaisir de discuter en français avec un Laotien. Il nous raconte qu’à 12 ans, ils apprenaient encore le français à l’école, mais que plus personne ne  le parle depuis longtemps.

Reste le garage du roi où les photos sont encore interdites,

c’est dommage, car nous aurions bien aimé montrer l’état de délabrement de sa DS exposée, un vrai sacrilège…

Un autre hangar expose les trois barques de la famille royale. Avec le Mékong sur place, ils ont dû en faire des balades…

dans le jardin, nous découvrons un arbre à fruits inconnu.

Avant de partir de la région, nous allons aux cascades Kuang Si.

Au début, ça fait peur, avec les cars de Chinois bruyants.

Juste à côté de cet espace à ours, un groupe de chinois arrive avec son guide. Tellement ils parlent fort, Michel n’en peut plus et hurle en les regardant 

« Eh, les chintoc, nous aussi ont peut parler fort » jusqu’à ce qu’ils se calment.

Mais finalement, ils se prennent en photo devant la cascade et repartent vers d’autres « souvenirs » à photographier.et nous laissent profiter de cet endroit reposant. 

Il n’y a pas beaucoup de courageux, mais Michel profite de cette belle eau pour prendre un bain.

Il se fait également nettoyer les pieds par des poissons voraces. Ils se jettent sur le premier morceau de viande humaine à portée de leur bouche rugueuse. 

La journée se termine par l’ascension de 500 marches vers un point de vue où l’on ne voit toujours rien pour cause de fumée. C’est pas grave car nos avons l’information sur notre activité sportive toutes les 100 marches.

Doreen est fascinée par ces arbres

Ces feuilles géantes aussi.

Comme toujours, on a négocié le parking pour la nuit en arrivant, mais finalement un gardien vient le soir et nous demande 200 000 Kips de plus. 

On a un gros doute sur le bonhomme 

mais, finalement, pour 8.4€ on va pas s’emmerder.

Nous repartons par les cultures.

Et les moines heureux.

 

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