14 07 2014
Première étape du jour, Toyota pour la vidange graissage et petit check up.
La concession est grandiose et bien organisée. Ils peuvent nous prendre tout de suite, c’est super.
Michel demande à pouvoir examiner les dessous de Pépère lorsqu’il sera sur le pont.
OK, pas de problèmes. Il fait une longue inspection de la cellule et ne trouve rien d’anormal. Les passages dans l’eau n’ont semble-t-il pas laissé de traces.
Tout vas bien, il n’y a plus qu’à attendre.
Au bout d’une heure, le chef d’atelier arrive, la gueule un peu enfarinée…
Qu’est ce qui se passe ?
Après quelques explications, nous comprenons qu’ils ont fermé la porte verticale du garage sur Pépère sans que leur cellule ne le détecte.
La caméra pend au bout de son fil et, plus grave, elle a emmené avec elle un morceau de structure.
Avec la quantité de pluie que nous recevons, il faut vraiment faire quelque chose.
-La responsabilité nous revient, alors, si vous voulez, nous vous prêtons une voiture et vous revenez en début d’après midi.
Non merci, nous préférons attendre
En tout, nous attendrons 4 heures pour une réparation, aux petits oignons.
Et pour se faire pardonner, la facturation de la vidange, graissage et filtres à huile, passe à l’as..
Ah, ces grandes concessions Toyota, c’est dans tous les pays pareil, depuis ce tour du monde, Ils sont irréprochables.
Vers 16 h, nous pouvons enfin aller au « bleue lagon » à 35 km.
Depuis notre arrivée en Islande, la question se pose. On y va ? ou on y va pas ?
Pour la plupart des gens rencontrés, le prix est trop élevé (40€ par personne) et la renommée est surfaite.
Oui, on y va !
Et bien, çà nous a vraiment plu. Nous sommes restés presque 4 heures.
Deux bains de 45 mn
entrecoupés d’un chocolat chaud et de moments de relaxation
A la fois épuisés et relaxés, nous reprenons la route vers 19h, en direction du nord.
Après une vingtaine de Kms, des fumées dans la montagne nous indiquent des eaux chaudes.
De cette montagne, descend un ruisseau très chaud. A certains endroits, des marmites naturelles bouillonnent en laissant échapper une grande quantité de gaz. Ça pue vraiment, mais, le vent nous permet de mettre Pépère à l’abri des odeurs.
Ainsi, nous dormons sur le site de Seltun. Sous la pluie bien sur !!!