Ce vendredi 22janvier, nous quittons Salta pour San Pedro d’Atacama au Chili.
Un dernier regard sur ces gauchos de passage,
Sur les paysages typiques de cette région
Un coucou à cet âne bien décoré
Et nous commençons la difficile montée vers le passo de Jama à plus de 4800 mètres.
Ça monte grave…
Joseph, un sympathique brésilien est heureux de s’imposer cette épreuve en vélo.
Pépère, lui, il n’aime pas ça du tout, sans turbo, il proteste à grands lâcher de fumée bleue ou noire et tousse comme un grand malade.
Finalement, pour éviter de dormir trop haut, nous restons au bord de ce « salar grande » pour la nuit.
C’est pas mal du tout, bon, ok, à regarder ces panneaux, on est un peu loin de tout.
Mais l’exploitation de ce sel donne quelques photos sympas.
Après une nuit bien seuls et au calme, nous reprenons notre ascension du Passo de Jama, Finalement, Joseph ne montera pas dans Pépère, Doreen a pris son vélo juste pour la photo…
Avant la dernière montée, nous croisons encore deux cyclistes, cette fois, ce sont deux belges qui arrivent du nord et descendent à Ushuaia à 3400 KM, fait bon être jeunes…
Lui, c’est le cameraman d’un groupe de motards avec sa Gopro sur la tête.
et… encore un cycliste, Jean Philippe est un retraité français heureux . Quand il nous dit d’où il vient et où il va, là on se dit, « fait p’téte bon êt vieux aussi… »
Les Albert , n’ont pas cette passion du vélo, mais il ont la même que nous, Le Toyota HZJ75 avec cellule Clemençon.
C’est le premier véhicule identique à Pépère rencontré depuis le début de son tour du monde.
Ici, la nature est carrément sensuelle.
Avec toutes ces montées, descentes et rencontres imprévues, nous ne passerons pas encore le Passo de Jama aujourd’hui
Ce soir, nous dormirons dans le petit village frontière avec le Chili, juste à côté de cette jolie fleur du désert.
Elle a autant de courage que les cyclistes car se faire belle comme çà à 4200 mètres en plein vent glacial, faut le faire…
Finalement, ce troisième jour, nous irons, c’est sur, jusqu’à San Pedro
Pépère accepte tant bien que mal, plutôt mal, de nous faire gravir le Passo de Jama. 4820 m au GPS en fait, c’est comme si on passait le mont blanc par son sommet. Alors, assez critiqué notre vieux Pépère, il l’a fait. Bravo.
Après, c’est encore une succession de paysages de folie,
Et ces statues comment sont-elles venues là ?
Ah ! ne l’oublions pas, nous sommes dans une régions volcanique
Avec ses magnifiques volcans
« Coulées de lave ! » parlons-en, là-bas, c’est San Pedro
eh bien la route, après deux ou trois virages, descend sur la coulée de 2000 m sur 35 km en ligne droite. Pour ne pas emballer la mécanique et risquer la panne de freins, nous laissons Pépère descendre en seconde ou première.
Arrivés à San Pedro, On dort où ?
Les campings ne sont pas appropriés pour Pépère, mais rapidement sur une place, nous voyons un camion de voyageur, ils sont français. Et là, tout s’enchaine, un autre arrive, puis un autre non mais c’est pas vrai, encore un autre !!! Avec nous, ça fait 5 camping-cars français. Du jamais vu en 4 ans de voyage.
Comme si c’était pas suffisant, un jeune couple de routards tunisiens, de passage, vient discuter avec nous dans leur français maternel.
Alors, après l’apéro, en première loge pour ce coucher de soleil volcanique,
on se la fait « à la gaulois », tous autour d’une table