Lorsqu’il y a trois ans, nous préparions notre voyage, du nord au sud des Amériques, Doreen avait été très claire.
-Tu passes où tu veux, mais moi, je ne veux pas aller au Honduras.
En effet, tous les reportages que nous avions vus faisaient état d’un grand risque pour la sécurité dans le pays.
Malgré tout, maintenant que nous sommes au Costa Rica, pour rejoindre le Guatemala, il faudra bien traverser ce pays de brigands.
Nous partons de bonne heure de La Fortuna pour passer la frontière avec le Nicaragua, comme l’an dernier, coté Costa Rica, il a fallu faire avec la nonchalance des personnels, imperturbables sur leurs écrans de portables.
En plus, c’est la pose de midi…
Coté Nicaragua, 30 minutes suffisent. Le tout dans la bonne humeur.
Un peu avant la nuit, pour assurer un bivouac sans danger, nous nous arrêtons dans la cour d’un restaurant. 10 $ pour la nuit. Par politesse, nous mangeons chez eux, mais finalement, la facture est plus salée que prévu et malgré nos protestations, il faut payer.
Maintenant, en route pour le fameux Honduras, tant redouté, par le chemin le plus court.
Ils ont beau nous prévenir, chaque dos d’âne est un supplice pour Pépère.
Nous découvrons un arbre fruitier qui produit des boules… Pour la pétanque c’est super, mais les manger on fait comment ?
Après de nombreux essais, Michel en casse enfin un. A l’intérieur, il ressemble à un fruit délicieux que nous mangeons au Zimbabwe.
Et bien non, après l’avoir gouté, il est très amer et immangeable
Plus loin un joli oiseau orange
Et au bord de la route, toujours ces majestueux volcans.
Des vraies marmites fumantes
Nous arrivons plus vite que prévu à la frontière du Honduras, mais nous ne la passerons que demain matin pour ne pas à avoir à dormir en pays inconnu.
Un petit parc de loisir avec piscine nous accueille pour la nuit.
Le lendemain, de bonne heure, nous nous apprêtons à faire la queue, et bien non… Personne, nous passons du Nicaragua au Honduras en 1h 30.
Les charrettes tirées par des bœufs, on en voit pas mal, mais avec des roues en bois sans rayons, pas souvent, le pays doit vraiment être pauvre.
Comme partout, les pick-up sont chargés, pire que des mules.
Finalement, nous prenons confiance et sommes tentés de rester plus longtemps pour découvrir le pays. Doreen était presque décidée, mais, à un barrage de police, nous demandons la validité de notre visa et malheureusement, nous avions demandé un visa de transit et le transit, c’est dans la journée.
Après 120 km dans le pays, nous repassons la frontière
Pour passer au Salvador.
Cette belle journée avec les douaniers des 3 pays terminée, nous allons nous reposer à 70 km au bord du pacifique.