Après Dallas, nous partons pour la Louisiane en terminant le Texas par Fort Alamo, encore un nom évocateur.
Pour la première fois, l’autoroute est payante,
c’est une surprise, mais, pour régler, des caméras se chargent de tout, il suffi de passer dessous. Nous nous posons beaucoup de questions, mais certainement que pour nous ce sera gratuit, puisqu’ils n’ont pas nos coordonnées bancaires. Encore qu’ici, on n’est jamais sûr…
A ce sujet, nous roulons beaucoup ici, mais 99% des autoroutes sont gratuites et le gasoil vaut en moyenne 0.60 € le litre.
A la pompe, nous achetons des Gallons (3.78 litres) et l’euro est coté en ce moment un peu plus de 1.22 $. Soit tout compris le Km d’autoroute, 35% du prix en France.
Nous voilà à Fort Alamo, en fait la visite du fort est bien expliquée par des tableaux et un audiophone gratuit, mais, pour nous, français, ça nous parle pas trop.
Le plus marquant, c’est que deux héros de nos westerns, sont décédés ici lors du siège mené par les espagnols.
Ces 2 héros sont David Crockett
Il a même un hôtel à son nom
Et Daniel Boone… mais, Dany c’est bien le diminutif de Daniel ? et en France, on a bien un Dany Boon ? Après recherche sur internet, nous avons la confirmation que le nom de scène de notre artiste est bien inspiré de ce héros, mort à Alamo.
Enfin, il faut tout de même parler de cette bataille de Fort Alamo, elle a été perdue par les américains, mais, quelques mois plus tard, le Texas est né, les Espagnols ont été vaincus.
Le soir, nous avons du mal à trouver un endroit pour nous poser, ce « papy gardien » est vraiment désolé de ne pouvoir nous accepter sur ce terrain.
-Si je vous laisse dormir ici, demain matin j’ai peur pour vous, car les ouvriers vont vouloir me protéger et…
-Ok monsieur, on va chercher ailleurs
Et ce ailleurs, est juste au bord de ce petit canal. Doreen n’est pas trop rassurée, mais tout se passe bien pendant la nuit.
Nous laissons bientôt le Texas pour la Louisiane.
Il n’y a plus de traces de cyclones, mais de l’eau, il y en a de partout.
Pour construire leurs routes on n’imagine même pas comment c’est. Pendant des Kilomètres, nous roulons sur pilotis au milieu des marécages.
Ah ! n’oublions pas une chose importante, nous sommes sur notre petite réserve de gaz depuis 4 jours et nous avons réussi l’impossible, faire remplir notre bouteille française. Enfin presque car finalement le patron s’est un peu énervé, notre raccord bidouillé, fuyait à gros jet. Il a donné l’ordre d’arrêter le massacre. Mais, pour nous, c’est bon, nous tiendrons encore 2 ou 3 mois…
Notre première visite en Louisiane est pour la ville musée de Vermillonville, au milieu d’un Bayou,.
Les habitants sont des Cadiens, mot déformé au fil du temps car ce sont des Acadiens délogés du Canada au XVIIIe siècle par nos éternels meilleurs ennemis Anglais.
Les maisons sont de 1780,
Pour nous des personnes sont là toute la journée et font vivre les lieux
Même le forgeron
Tout est présenté suivant les différentes époques comme les très anciennes toilettes familiales où il devait faire bon discuter.
Et les plus récentes.
Attention à bien lire les panneaux au cas où vous auriez une envie pressante ce WC ne fonctionne pas. Mais qui aurait l’idée de l’utiliser ici… c’est l’Amérique.
Pour imposer leur culture, les américains ont, bien sûr, imposé leur langue et gare à ceux qui ne comprenaient pas. De 1913 à 1965, le français était interdit et dans cette salle de classe, les punitions pleuvaient. Doreen fait la rebelle.
Dans le bayou, les alligators se chauffent
Les tortues aussi
Un peu plus cultivés concernant les français d’Amérique, nous laissons ce village pour continuer sur la nouvelle Orléans. (Niou Orline’s)
Nous cherchons tout de suite le « french quarter », quartier français. Une partie de France où notre langue a disparu
La ville semble dans une fête permanente
Le jazz
Le blues
Le plus ancien pub de la ville
Les diseuses de bonne aventure
Les excentriques, ce sont vraiment ses vrais ongles
Un joueur d’échec à défier
Nous voyons notre premier bateau à aube.
Impatients, nous embarquons sur l’incontournable Natchez, pour un petit tour sur le Mississippi, encore un rêve de jeunesse.
La ville s’éloigne, à gauche le moderne et au centre, l’ancien quartier français.
Nous croisons la route de remorqueurs surpuissants. Ils tractent d’énormes barges
Celles-ci sont en attente de leur tour.
A l’intérieur, c’est comme autrefois, ou presque, au restaurant, du jazz bien sûr.
Contrairement à la grande époque c’est « tenue peu rigoureuse de rigueur ».
Deux heures c’est bien court, mais nous avons navigué sur le Mississippi , sur un bateau à aube.
Nous terminons la journée au camping, avec devinez quoi ? du blues en direct toute la soirée. Le top, un groupe de papys bien à leur affaire
Au camping, tout le monde n’est pas petit comme nous, ils ont besoin de tout ça, un gros bus, un 4X4, des vélos et des stokers, le tout attaché à 120 sur l’autoroute.
C’est l’Amérique…
Nous retournons en ville le lendemain, manger la spécialité, des écrevisses bouillis dans une mixture assez épicée.
C’est très bon, mais comme disait l’autre, quand on a fini, il y en a beaucoup plus dans l’assiette qu’avant de commencer.
De notre terrasse, nous pouvons constater que faire du vélo garde la ligne. Il faut dire qu’elle est bien chargée la petite.
La fête n’est même pas gâchée par les funérailles de patron du club d’on n’a pas su quoi. En tout cas, des gens importants sont venu.
Ce monsieur ici pour l’occasion, était tout fier de pouvoir serrer une vraie africaine née là-bas, chez ses ancêtres.
Car il faut le dire, cette ville est essentiellement pauvre et noire.
Nous n’avons d’ailleurs pas osé retirer de l’argent à cet ATM (distributeur), bizarrement gardé.
Pourtant la police n’est pas vraiment sur les dents, alors que Michel photographie celui-ci, il en reste à un regard inquiétant.
Il est occupé à verbaliser un groupe de filles dans leur voiture, mais au bout d’un moment, quelle surprise !!!
Elles sortent sur le trottoir et demandent à être prises en photo avec lui.
La scène est surréaliste, le flic est d’accord et elles nous passent un téléphone pour les photographier. C’est aussi çà l’Amérique…
Encore quelques photos dans les rues de cette jolie ville
Nous avons beaucoup aimé la Nouvelle Orléan.
Nous retournons au camping, Michel a le grand prix F1 d’Australie à regarder.