L’an dernier, nous étions passés pas très loin de Houston. Le temps nous avait manqué pour aller à la Nasa, alors cette année, il était hors de question de ne pas visiter le centre spatial.
Sur le parking, nous pouvons comparer notre petit Pépère à la navette spatiale.
Le modéliste qu’est Michel trouve intéressant de voir que ces ingénieurs ont préalablement tout testé avec des modèles réduits.
A l’intérieur, nous commençons par le hall où est exposée une fusée Saturne 5 allongée, trop grande pour la photo mais la taille de ce monstre est facile à imaginer au regard de ses propulseurs.
Vraiment petite à côté, la fusée Gemini qui a envoyé en 1961 dans l’espace Alan Shepard. Quel courage ! quand on voit l’engin.
Ensuite, nous entrons dans le ventre du système
Là, les cerveaux se réunissent sur des tables de « camping » pour définir les choix techniques…
Tout y est, une station orbitale en morceaux pour les essais
Et surtout, nous comprenons vite que la ruée vers Mars n’est plus de la science-fiction.
Le moyens mis en œuvre sont très importants
Nous avons même vu les premières maisons des futurs habitants.
Nous passons un moment dans la station orbitale pour découvrir qu’elle est bien plus grande que nous l’imaginions.
La visite de 6h se termine par la sa salle de contrôle. A l’entrée son matériel informatique de 1969.
Aujourd’hui, tout est bien plus moderne avec écrans géants en couleur
Derrière la vitre, il ne faut pas prendre le calme pour le l’inaction. Aujourd’hui, le « flight director » est une femme, c’est le commandant de bord de la navette.
En tout cas, pour Michel, être dans cette salle où Jacque Salbert (peut être) nous racontait l’extraordinaire première sortie sur la lune de Neil Armstrong en 1969 est assez émouvant.
Dans un an, l’accès au public sera définitivement fermé. Ouf !!!
Nous reprenons la route vers la Novelle Orléans avec un stop au village de Breaux Bridge.
Soi-disant que nous trouverons beaucoup de personnes qui parlent français. Encore une fois, seuls les très vieux utilisent encore notre langue et nous n’en avons pas vu.
Pourtant le touriste center a un panneau en français, encore que…
Un bref passage au cimetière confirme pourtant que 90% des tombes sont gravées de noms français.
Le soir venu, nous finissons dans un camping où ils n’ont jamais de voyageurs comme nous, Doreen sympathise un peu avec les propriétaires
Et alors que nous commençons notre repas bien mérité, un peu timidement Ben frappe à la porte.
Il a aussi un Land Cruiser et fait parti d’un club à la nouvelle Orléans. Heureux comme un gamin, il est venu avec une bouteille de vin
-Demain, je reviens avec un petit déjeuner texan !
Et, effectivement, le voila qui revient dès 8h du matin avec deux petits plats préparés par sa femme avec une omelette, faite avec les œufs de ses poules et des saucisses qu’ils appellent du boudin.
Tout ceci était très bon et une fois n’est pas coutume, très léger pour le pays.
Il nous a amené également une douzaine de ses œufs frais.
Cet homme, pour le moins imposant, était extraordinairement agréable. Doreen lui donne un joli carnet intime pour sa jeune fille qui part travailler à la Nasa.
Nous le laissons pour rouler sur l’eau. Pendant des kilomètres, nous n’avons que des routes suspendues au-dessus de l’eau, c’est la Louisiane.
C’est terminé, nous arrivons à Bâton Rouge où nos vieux amis nous attendent.
Bâton Rouge est devenue tristement célèbre après le passage du cyclone Katrina. Toute la ville a été inondée et les habitants n’avaient plus que les stades pour s’abriter.
Et comme toujours, les gaulois se retrouvent autour de la table.
Mais quelle santé ce Dédé avec ses 83 ans… Mireille guère plus jeune n’est pas mal non plus avec sa mémoire infaillible. Elle est incollable sur les noms des petits bleds qu’ils ont traversés depuis 25 ans de voyage.
Nous restons au camping un jour de plus avec ce couple de québécois, ils ont vraiment un accent adorable…
Pendant ces 2 jours, cette femelle a couvé ses œufs juste à côté de nous.