Mireille et André sont partis hier du camping gratuit de Bâton Rouge, aujourd’hui, c’est notre tour
Nous disons aurevoir à Micheline et Royale, deux québécois avec nous depuis 2 jours.
Et nous traversons les quartiers pauvres
En direction de la Floride. Sur l’autoroute, nous avons l’habitude de nous faire doubler en trombe par des camions, mais par une maison, c’est la première fois. Et ça fait drôle alors que nous roulions à 100 Km/h
Même en vrac sur une remorque, elles foncent… que penserions nous d’un tel attelage sur nos autoroutes françaises ?
Pourtant, la police est bien là,
mais les tolérances, ici, sont bien différentes. A ce sujet, Pépère depuis 5 ans en Amérique n’a plus guerre d’échappement et fait un bruit du tonnerre. Et bien, ce n’est souvent rien à coté de certains 4X4 flambant neuf équipés d’échappement amplificateur… .
Nous voilà en Floride
Les ouragans ont heureusement inspiré les architectes
Arrivés tard aux abords des Everglades, nous nous arrêtons pour la nuit au bord des marécages et nous voyons ainsi notre premier alligator.
Et une grosse quantité de vautours, pas très timides.
Dès la nuit tombée, Doreen refuse des sortir
Le lendemain, nous passons la porte du gigantesque parc des Everglades
Nous allons d’abord à l’ouest, au camping Flamingo . Là-bas, les marais se rejoignent avec la mer.
Coté Mer, c’est le domaine des lamentins, nous passons des heures à observer leur manège dans une eau trouble. Pour cette photo, nous gaspillons des milliards d’octets, car à peine le dos sorti, ils respirent un petit coup et s’enfonce à nouveau.
Côté Mer, les crocodiles sont également chez eux, et embusqués.
D’ailleurs, pour vivre ici, il faut accepter la coexistence avec ces monstres.
A quelques mètres de la bête, ce pêcheur sur sa frêle embarcation, semble maitriser le risque.
Coté marais, ce sont les alligators, et certains sont très gros.
Cette première journée se termine par une balade en mer pour le « Sunset »
Et il était particulièrement beau.
En route, nous avions vu ce couple de rapace sur petit piquet en pleine mer
Le deuxième jour, nous parcourons plusieurs passerelles en dessus des mangroves
Évidement, avec un tel environnement, c’est le paradis pour d’innombrable oiseaux
Celui là exagère un peu
mais il réussira, malgré sa taille, à l’avaler.
Dans un parking, un groupe de vautours s’est intéressé à la capote de cette mustang, et quand le propriétaire est arrivé, il n’a pu que constater les dégâts, assez importants. Mais qu’est ce qu’il leur a donc pris ?
Tout le monde connait les tortues de Floride, et bien, nous pouvons confirmer qu’elles viennent bien d’ici.
Et des Alligators à chaque coin de nénuphar.
Nous finissons dans le deuxième camping de ce côté du parc. C’est la soirée rencontres
D’abord Ivonne, une suisse de 75 ans, elle voyage, seule, depuis des années à travers le monde avec son Land Cruiser.
Et deux français en voyage pour une année avec un van acheté au Québec.
Comme Doreen, ils sont assez traumatisés à l’idée que de nombreux serpents puissent circuler dans le camping. Juste avant d’aller se coucher, toutes ces discussions influenceront largement les rêves de chacun d’eux.
Pour terminer les Everglades, Michel avait déjà fait de l’airboat ici, il y a très longtemps, mais, cette année, Doreen sera de la promenade
Ces machines, mi bateau, mi avion peuvent paraître effrayantes avec leur hélice entrainée par un énorme V8 avec échappement presque libre.
Le patron est assez sympa pour nous laisser passer la nuit sur le petit parking
Et au petit matin, (10h) nous voilà partis.
Au départ, nous allons doucement dans les canaux, Doreen va bien
Mais tout d’un coup, le pilote affole la machine. Dans un vacarme incroyable, nous prenons une bonne vitesse et nous enchainons de grandes glissades à gauche puis à droite, Michel s’éclate, mais Doreen hésite encore entre la peur et le fun
Puis tout se calme, nous avons encore beaucoup d’alligators à surprendre, alors, moins de bruits s’il vous plait.
Il y en a même un qui refuse, plusieurs minutes, de nous laisse le passage.
Ce bon moment avec l’équipe se termine par la prise en main de ce jeune crocodile de plus d’un an.
hier, nous avons refusé l’aller dans ce qu’ils appellent une ferme, car là bas, ils finissent tous soit en sacs à mains, soit enplaillés
pour les touristes.