on nous avait indiqué une place à pas manquer (les Maldives d’Oman)
D’après le GPS çà doit être dans le coin, mais après deux kilomètres dans le sable, sur la plage, nous faisons demi-tour car la nuit et la marée montante ne sont pas loin.
La nuit est très calme et au petit matin un Omanais insiste pour que nous allions visiter une grotte avant de partir. Nous cédons le temps d’une photo de sa sortie sur la mer.
Bon,ils sont un peu marseillais les omanais et ne nous trouvons rien de maldivien.
Finalement, nous décidons d’aller sur l’île Masirah, peut être que nous trouverons ces paysages de rêves là-bas .
Sur les conseils d’amis voyageurs, et la confirmation au guichet, nous allons directement nous présenter devant un bateau en cours de chargement.
Cette petite traversée de 2h nous permet de constater l’état de saleté de nos panneaux solaires. Mais ils chargent bien quand même.
L’ambiance est bonne
Et comme toujours, nous nous mêlons aux locaux, surtout Doreen qui se fait nourrir gratuitement.
Nous voilà sur l’île Masirah.
Notre but en venant ici est de donner à Michel l’occasion de quelques plongées.
Il jauge chaque plage, mais la marée à fort coefficient ici, ne permet pas d’offrir de bon spot.
Par contre, chaque bivouac est magique
Même les chameaux adorent ces plages.
Tranquilles, nous en profitons pour faire briller nos panneaux solaires
Et Michel se lance quand même
pas terrible sous l’eau à part quelques petits rayés jaune et noir assez commun dans ces eaux.
En marchant, nous voyons beaucoup de traces de ce genre.
Doreen trouve que ces roues de 4X4 sont vraiment grosses. Mais Michel qui se souviens avoir déjà vu des trucs comme çà, réalise que ce sont des traces de tortues venues pondre ici. Elles ont dû venir la nuit dernière et effectivement au bout de chaque trace, un grand trou ou les tortues ont pondu et recouvert leurs œufs.
Nous avons réservé un restaurant pour ce soir à 60 km, il y aura des langoustes.
Pendant tout le repas nous nous disons que si elles reviennent ce soir pondre, on ne serait plus sur la plage
Alors, après avoir mangé cette magnifique assiette
dans un restaurent bien rempli (que d’hommes)
nous décidons, malgré la nuit et les 60 km, de retourner à notre plage pour voir si d’autres tortues viendront.
Malheureusement elles ne viendront pas cette nuit. C’est comme en safari il faut toujours aller voir même si l’on ne voit rien.
Seules quelques petites sont sur la plage mais malheureusement mortes.
Comme ces chameaux (bien décorés) nous repassons par le port pour retourner sur le continent après finalement 4 jours sur place.
Juste un petit truc, souvent nous faisons de l’eau dans des citernes,. Cette fois le choix n’a pas été bon car dès le lendemain nous avions une mauvaise odeur au robinet. Il faudra dès que possible tout vidanger, nettoyer la citerne et mettre de la propre. Heureusement que notre filtre charbon et céramique fait bien son travail car nous en buvons facilement 3 litres par jours.
Nous passons par du beau
du moins beau
et nos petits récipients de source de vie. Ils sont indispensables pour transporter l’eau puisqu’il n’y a pas de système de tuyaux dans le pays
Et nous rejoignons notre dernière étape avant Muscat, le Wadi shab que nous n’avions pas pu visiter pour cause de risque de crue. Sur place nous faisons la connaissance de deux charmantes petites françaises converties.
D’abord Michel les félicite pour la façon impeccable dont elles mis leur foulard. Et oui il pensait qu’elle avait mis ces foulards pour faire local comme parfois il fait avec son kefier palestinien.
C’est dommage mais si c’est leur choix, tant qu’elles sont sympa, çà nous va.
C’est dons ensemble que nous partons à l’assaut de ce wadi (oued)
d’abord en bateau, pour juste 2 minutes de traversée
et après, la marche est belle
Michel ne résiste pas à s’amuser 2 min avec cet âne ,
Et au bout du chemin, il faut continuer dans l’eau à pied puis à la nage
jusqu’à un passage ou la tête passe tout juste.
Nous n’avons pas pied et pour nager sur 3 mètres, il est impossible d’utiliser les bras.
D’abord Michel part en éclaireur et n’est pas très chaud. Alors les deux gamines décident de lui faire honte et d’y aller.
Pas question d’en rester là donc il y va aussi. La sensation est assez bizarre pendant ce passage mais l’arrivée valait le coup même s’il n’y a toujours rien pour poser les pieds et se reposer.
Heureusement que Doreen est restée nous attendre avant l’eau !!!!
Finalement nous en convenons tous « ce fut une très belle après midi »
IL nous reste plus beaucoup de kilomètres pour rejoindre Muscat, nous les faisons le lendemain
Arrivés à Muscat les soir même, nous allons dormir à notre plage de l’an dernier.
Une formalité importante est encore à faire, c’est d’aller chercher le visa iranien de Michel à l’ambassade d’Iran.
Le premier jour, nous arrivons après la fermeture
Nous en profitons pour refaire un petit tour au souk
nous retrouvons nos deux copines bien amusées de nous revoir. Elles rentrent en France demain. Sûrement qu’elles attireront des regards moins chaleureux, mais encore une fois c’est leur choix.
Le lendemain, Michel entre dans l’ambassade. La queue est interminable et il ne reste que 2h avant la fermeture. Grosse inquiétude, jusqu’à ce qu’un homme qui semble bien à son aise dans ces locaux, le fait passer à un autre guichet vide et demande à ce qu’on s’occupe de lui.
Après quelques minutes, Michel est convoqué dans un bureau pour interrogatoire.
Un peu intimidant mais tout va bien.
Encore un peu d’attente et le bonhomme fait signe de revenir à la caisse. Maintenant il faut payer 40€
comme Michel est entré sans argent, il est autorisé à sortir de l’ambassade pour aller chercher de l’argent.
Au retour son sauveur prend l’argent de Michel et pose la monnaie qu’il faut sur le bureau.
5minutes plus tard, comme le gars au guichet n’est toujours pas revenu, il dit à Michel , que comme tout est sur le bureau, passeport et visa il a qu’à tout prendre et partir, ce qu’il fait de bon cœur.
Ce n’est que le lendemain matin au réveil qu’il réalise que normalement ils devaient prendre ses empreintes et qu’ils n’ont pas fait…. Un peu d’angoisse en perspective jusqu’au passage de la frontière, la question : ce facilitateur était il un vrais ou un faux ami ?
En tout cas, nous ne serions jamais parti d’Oman sans repasser saluer nos nouveaux amis incroyables de gentillesse , Ali, Nasser et Ismaïl.
Nous partons maintenant chez Dany et Gaétan de Dubaï.
Nous les avions rencontrés l’an dernier. Il se chargent gentiment de loger (et plus) Doreen pendant que Michel rejoindra l’inde par l’Iran et le Pakistan.