Denier lieu Biblique de ce moyen orient, Le mont Nébo.
D’après ce qu’on dit, c’est ici que Moïse serait monté pour montrer la terre promise après l’exode d’Égypte des juifs
En effet, par temps clair, on a la vue sur toute l’ancienne Palestine depuis la mer morte jusqu’à Jérusalem.
Cette stèle indique l’endroit où il serait mort
Il serait même enterré dans le coin mais son corps n’a jamais été retrouvé.
Sur le parking du site, Pépère s’est garé le soir sur un parking vide et se retrouve perdu et bloqué au milieu des cars. Tout se réglera à près notre visite dans la bonne humeur.
À quelques kilomètres de là, après de très beau tags,
se trouve la petite ville de Madaba où a été construite une basilique orthodoxe refermant un trésor. La première carte connue de la Palestine faite en Mosaïque en 560 après Jésus Christ.
Nous flânons un peu dans les rues, les poupées souvenir sont assez originales.
Maintenant direction le château de Karac « oui Doreen, c’est promis, après c’est fini les châteaux » enfin, on verra…
sur la route, nous faisons une halte pour faire des câlins à un dromadaire (son maître n’est pas loin.)
nous croisons également des campements. Beaucoup de ces gens descendent des Bédouins du désert et ils adorent ce mode de vie.
Parfois ça rappelle à Michel la Mongolie.
nous voilà arrivés au château de Karak. Finalement Doreen adore cette visite sur 3 ou 4 niveaux. Sur les 7 initiaux
Nous passons des heures dans les grandes salles
les longs couloirs
Vraiment un beau château, on comprend mieux pourquoi les croisés et Saladin se le sont disputé pendant des dizaines d’années. Il a fallu à Saladin un siège de 8 mois pour arriver en prendre possession .
Les visites ça creuse, nous nous asseyons à la table d’un petit restaurant, Michel toujours aussi difficile n’est pas rassuré
Mais finalement, tout était très bons.
Après nous allons à Pétra, nous avions des informations concernant un grand parking en terre où les voyageurs comme nous restent plusieurs jours gratuitement à côté de l’entrée du site.
Mais Pétra est en altitude et il fait encore froid. Alors, après une nuit sur place, nous décidons de remettre la visite pour dans 3 jours. La météo nous promet une remontée des températures.
après une nuit bien agréable au frais, nous descendons quelques jours à -400 mètres, altitude approximative de la mer morte, soit presque 2000 mètres plus bas.
Et attention, pour les descentes, il vaut mieux prévoir un rapport très court car les pentes sont énormes.
Tout ça au milieu des montagnes impressionnantes de la région.
Bon, la Mer Morte on a déjà vu en Israël mais ici, c’est encore mieux. Du sel, c’est vrai qu’il y en a, on pourrait même se croire sur la glace.
Celui là, c’est pour cuire les pâtes.
Michel en profite pour lire un peu. (enfin pour la photo)
Le soir nous partons à la recherche d’un Wadi pour la nuit. Nous choisissons celui-ci.
Mais avant de faire notre marche à l’intérieur, nous acceptons l’invitation de cette famille en plein pique-nique.
Toute cette famille est bien sympathique mais, malheureusement nous ne pouvons pas faire de photos tous ensemble car nous comprenons vite que devant son mari, la femme ne veut pas être prise en photo par des étrangers.
Le petit adore Michel
Alors, il l’emmène voir l’intérieur de Pépère, il est ravi et ne semble plus vouloir rentrer au pique-nique. Son père viendra le chercher.
Le repas est fini, nous allons nous quitter mais, nous avons malheureusement le temps de voir une scène qui explique le manque de propreté de ce pays. Alors que le père allait remballer le surplus de nourriture, la grand-mère lui dit de penser aux animaux. Alors, il laisse tout au pied d’un rocher pour les chiens et chats errants.
Il est vrai qu’en Jordanie, il y a une quantité impressionnante de chiens errants. Tous craintifs ou adorables, et surtout aucun ne semble manquer de nourriture.
Nous saluons tout le monde et allons faire notre tour dans le Wadi avant de préparer la nuit.
Mais, pour Michel tous ces troupeaux de chèvres et moutons à l’entrée génère une odeur incompatible avec une bonne nuit.
Alors, nous repartons en quête d’un autre spot. On nous avait bien dit qu’il ne fallait pas se poser au bord de la Mer Morte car avec Israël en face, l’armée ne veut pas.
Mais bien cachés sous cette petite falaise, on devrait être tranquilles.
Et bien non 1 heure après, alors que la nuit est déjà là, nous entendons un bruit de voiture.
Michel ouvre pour voir et c’est l’armée.
Toujours extrêmement gentil et respectueux ils nous disent qu’Israël peut tirer sur nous pendant la nuit et qu’il faut les suivre
Évidemment nous n’en croyons pas un mot mais nous exécutons gentiment et avec le sourire.
Nous détestons chercher un coin pendant la nuit alors après quelques hésitations, nous décidons de ne pas dormir au hasard et lorsqu’à un contrôle de police, le policier nous fait signe de continuer, nous lui disons que non nous ne voulons pas continuer mais dormir ici.
Comme il ne parle pas anglais et nous toujours pas arabe, la situation devient cocasse. Finalement il appelle un autre policier qui parle anglais et ils sont ravis de nous rendre ce service. Il déplace leur voiture pour nous laisser passer et voilà, le tour est joué. Nous passerons une bonne nuit bien surveillés.
La météo s’est bien arrangée en montagne, nous pouvons maintenant envisager d’aller visiter Pétra.
Mais avant, il nous faut faire de plein d’eau, comme souvent, nous nous arrêtons à une station service. Malgré le sourire de Doreen, il trouve plein d’excuses pour nous refuser l’eau.
Il a des bouteilles de 5 litres pour boire, et l’eau n’est pas bonne, etc etc etc .
Doreen engage une discutions et finalement découvre que ce palestinien militant dans l’âme avait pris l’homme resté dans la voiture (Michel) pour un israélien.
Ce malentendu dissipé, nous avons de l’eau à volonté 80 litres nous suffirons.
Avant d’arriver à Pétra, nous devons encore passer une nuit sur la route. Ce soir, nous décidons de suivre un petit chemin sableux et effectivement, nous arrivons au début d’une gorge.
Nous serons très isolés mais Doreen est inquiète à la vue d’un groupe de jeunes autour d’un feu.
Michel ne pense pas qu’il y aura de problèmes. Il pose pépère bien à plat et va voir qui se trouve autour du feu. Encore une fois ces cinq copains entre 30 et 40 ans (sans leur femmes) sont heureux de nous voir, il font mijoter du mouton.
C’est donc rassuré que Michel revient voir Doreen, elle fait vite le repas et alors que nous commencions à manger, ça toque à la porte.
Ils arrivent avec un gros plat rempli de leur cuisine. Pas possible de refuser, nous mangerons le plat de Doreen demain.
Bien repus, nous allons les rejoindre autour du feu et franchement, on a bien rigolé (un seul parlait anglais)
Finalement vers 11h, après échange des Whats-app ils rentrent à la maison, nous avons le coin juste pour nous.
Le lendemain, à un point de vue, nous faisons la connaissance de trois franco-marocaines avec leur maman, elles lui ont organisé ce magnifique voyage. Nous les croiserons plusieurs fois lors des prochaines visites.
D’ailleurs, elles étaient déjà là à Little Pétra, notre premier contact avec les Nabatéens.
Comme toujours, le week-end les jordanien sont tous en pique-nique, surtout qu’ici, les décors s’y prêtent bien.
Nouvelle nuit sur le parking de Pétra où nous faisons la connaissance d’un couple de suisse allemands. Ils remontent depuis Oman alors, nous collectons le plus d’info possible.
Vient ensuite, le temps de la visite de ce site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO
Manifestement, il faut compter deux jours pour bien en profiter.
Tous le monde nous conseillait de commencer de bonne heure pour éviter le monde, mais nous on aime bien dormir le matin et comme Pépère est sur place, nous serons les derniers à sortir, donc seuls.
Après cette mise en bouche
et avant d’arriver sur ou plutôt dedans le site, il faut marcher dans un magnifique canyon.
Touristes de tous les pays et autochtones se croisent
Malgré tout, on voit que le temps et l’érosion ont fait leur œuvre.
Et d’un coup, saute à nos yeux le « trésor », nom donné au plus beau des monuments de Pétra.
Son nom n’est pas usurpé.
Mais le site ne se limite pas à cette photo vue dans tous les catalogues de tourisme. Le reste est grandiose également.
Nous, on profite de la journée pour marcher, ce n’est pas le cas de tout le monde.
Michel que tout le monde ici appelle Indiana Jones avec son chapeau essaye de tenir son rôle.
La lumière du soir, que les lève-tôt n’ont pas eu, amplifie les étonnantes marbrures colorées de la roche.
De retour au camion, notre montre affiche 12,5 kilomètres de marche pour cette journée. Pas mal, mais, on est bien crevé quand même
Le lendemain, nous partons un peu plus tôt pour aller au monastère. Encore beaucoup de kilomètres
agrémentés de presque 1000 marches en tout.
Encore une fois, nous arrivons dans les derniers et la foule de touriste est déjà partie
Mais franchement, pourquoi cette tombe a été appelée le monastère ???
En tout cas, aujourd’hui, malgré une petite portion du retour (2 km) effectuée par Michel sur une mule, sa montre affiche 20 km pour la journée
Finalement, on ne voit ni les kilomètres ni le temps passer, ces deux jours à Pétra ont répondu à nos attentes sportives et culturelles.
Peut être que les Nabatéens , il y a 2000 ans trouvaient le temps plus long pour construire ces monuments funéraires démesurés. avec des marteaux, des burins et des bois gonflés à l’eau (pour éclater la roche) Toutes ces constructions étaient taillées du haut en bas. Chapeau les architectes
Leur territoire était là un peu en dessus de celui de la reine de Saba . C’était un passage obligé sur la route de l’Arabie à Bagdad . Leur langue, était l’araméen encore parlé dans une petite région de l’Irak.
Pétra ,c’est fait.
Maintenant allons au mythique désert du Wadi Rum. sur la route, encore une création géologique étonnante, cette gigantesque araignée en bordure de route.
A l’arrivée du Wadi Rum, nous retrouvons Oumaima en vacances avec son copain. Nous les avions déjà rencontrés à Pétra. Encore à l’age de travailler, ils nous envient un peu, mais leur tour viendra car ils aiment voyager.
Ce désert est une réserve mais moyennant 20 euros, les 4X4 sont autorisés. Donc Pépère va pouvoir s’amuser un peu.
Pneus dégonflés et boite courte, il se régale
Il sera même appelé en renfort à la demande de ce guide pour regonfler son 4X4 rempli de touristes.. Il sera sauvé d’une belle galère car, bien que ce ne soit pas du tout la saison, la pluie arrive et il pourra mettre sa cargaison au sec.
Nous faisons la rencontre d’un jeune couple et de leur guide à l’endroit que nous avons prévu pour nous poser et voir le coucher de soleil.
Juste avant la nuit, ils nous laissent seuls au milieu du désert
Et une fois la nuit arrivée, c’est le noir complet sous les étoiles, seule la lumière de notre Pépère dénote un peu.
Quel moment fabuleux
Notre tour de la Jordanie tire à sa fin et nous rejoignons Aqaba au bord de la mer rouge.
Notre arrivée à cette Mer rouge que nous attendions avec beaucoup d’impatience, ne se passe pas comme prévu. Une pluie torrentielle tout à fait exceptionnelle en mars nous accueille
et Michel est vraiment malade après une semaine de mal de gorge et de toux
Alors, ce sera repos avant d’aller profiter de cette belle mer en Arabie Saoudite.
On s’offre quand même une petite journée bateau Sympa et pas cher.
Par contre, Michel ne regrette pas de ne pas avoir pris son matériel de Snorkling car les poissons se font rares. Il faudra attendre les coraux un peu plus au sud pour profiter.
Sur le parking nous avons étalement rencontré un couple de jeunes qui remontent d’Oman en direction de la Mongolie avec leur camion.