Agua Azul

Nous laissons pour l’instant les sites Mayas.  Nous verrons un peu plus haut, les autres civilisations, Aztèques, toltèques et autres…

Mais avant de partir, nous passons chez un soudeur pour rafistoler le châssis de la cellule. Il est cassé à plusieurs endroits et la survie de notre Pépère est peut-être en cause. Pensez donc, il affiche 260 000 kms au compteur.

Nous passons par des petits villages très pauvres sur la route se San Cristobal.

Aucune station service sur plus de 120 km, mais les petits commerces ont flairé la bonne affaire.

Presque tous vendent du carburant.

Heureusement pour certain, car nous devons sans arrêt arrêter Pépère puis le relancer à chaque dos d’âne, Ici, ce sont des TOP. Ils ont beau nous prévenir tous les 100 mètres qu’il y en a un à 100 mètres, on ne s’y habitue pas.

Ils sont très nombreux en Amérique latine, mais ici, c’est multiplié par 10. Notre consommation passe de 14 à 25 litres avec les arrêts et les redémarrages…

La région est très pauvre en effet, et la population indienne se rebelle. Nous avions été informés que deux jours auparavant, la route était fermée. Aujourd’hui, nous avons bien un barrage

Même les taxis sont obligés de laisser leurs passagers continuer à pieds.

A quelques mètres les hommes surveillent,

Ce un vieux sage également.

Pour notre part, nous avons vite fait connaitre notre accord pour payer 200 Pesos (10€) mais, devant la barre cloutée cet indien au visage sévère,

exige de nous 40$. Nous refusons clairement son chantage et finalement d’autres protestataires lui demandent de nous laisser passer.

Enfin la barre cloutée se lève, mais il nous faudra encore une bonne demie heure pour nous frayer un chemin au milieu des véhicules arrêtés.

Nous reprenons la route, mais, pas pour longtemps, car, nous tombons sur deux connaissances, en panne. Une française et son ami Australien. Ils sont en panne…

 

Nous ne pouvons rien faire pour eux, mais finalement, les dieux de la route Maya acceptent que leur camping-car redémarre. Ce sont sûrement les mêmes dieux qui l’ont mis en panne car rien n’était explicable.

Le soir, nous arrivons enfin à Agua Azul.

Là, franchement, nos petits malheurs de dos d’ânes et de barrage, valaient sans aucun doute le déplacement.

Vite dans l’eau

Pour le reste, les images se suffisent à elle-même.

Nous restons deux jours dans ce paradis qui nous fait un peu penser au film « la forêt d’émeraude ».

Au moment de publier cet article, nous nous rendons compte que l’épisode du barrage indien à eu lieu après Agua Azul… avant d’arriver à San Cristobal

Comme nous ne faisons pas ces articles au jour le jour, nous nous donnons le droit à l’erreur.

Toutes nos excuses auprès de nos lecteurs assidus ou pas.

 

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