30 31 mars
Mireille et André nous avaient promis du beau à Amtoudi, eh bien, on est pas déçus !
Le camping hyper calme, la vue sur le premier agadir, c’est super. D’ailleurs, nous décidons d’y rester 2 jours .
Aujourd’hui, au programme, c’est la montée vers l’agadir, en face de nous. Pour ceux qui ne savent pas, un agadir est une espèce de petite forteresse imprenable, destinée à protéger des pillards, les biens (Bijoux et papiers officiels) et les récoltes des habitants du village. En fait, c’était une sorte de banque avant l’heure.
Celui-ci, date du 13 iem siècle.
Pour y accéder, il y a une bonne petite marche, avec grimpette. Tout le monde, équipé en conséquence, nous pouvons y aller.
Nous traversons le village, il est tranquille, à la limite de la léthargie….
Nous sommes un peu perdus dans les ruelles, mais, sur un toit, un jeune veille sur nous. Il nous indique très poliment le chemin.
La monté est raide.
Enfin, nous arrivons devant la porte. André fait les derniers mètres et, l’air un peu dépité, nous informe d’une situation, que nous n’avions pas prévu.
-c’est fermé !!!
Non ! on est quand même pas monté jusque là, pour se casser le nez sur une porte fermée…
Alors, nous crions en direction du village, l’écho renvoie nos cris de désespoir aux quatre coins de la vallée et, après 5 ou 10 mn, André aperçoit un homme qui court en direction de notre agadir.
Nous n’aurons pas longtemps à attendre, malgré son age avancé, il arrive (au pas de course) en 3 fois moins de temps qu’il nous en a fallu pour monter…
Après 5 mn de repos, la visite peut commencer.
Nous nous faufilons pendant 1 demie heure, souvent tête baissée, entre les petits greniers individuels,
les ruches en pierres, il y en a des quantités incroyables
D’ici, la vue est fantastique.
Puis, nous redescendons un moment au camping-car, on mange, on fait la sieste et c’est reparti. Avec André, nous allons voir le deuxième agadir de la palmeraie, en dessus du village suivant.
Remarche, regrimpette mais cette fois, le guide a été informé de notre visite. Il est monté par un autre chemin et nous attend.
Il est bien sympatrique, Ibrahim, mais pour avoir une réponse à une question, il y a deux condition que nous n’avons jamais pu réunir.
1- Il doit comprendre la question
2- nous devons comprendre sa réponse.
C’est pas grave et, après plusieurs
-tation la tite !
Suivis de quelques Aie !!!!!
Nous avons pu traduire
-Attention la tête…
C’était déjà pas mal.
En tout cas, visiter ces premières « banques » est vraiment inattendu et inintéressant
La visite terminée, nous disons au revoir à Ibrahim
et entamons le retour par l’autre versant.
Comme souvent depuis quelques jours, nous passons une partie de la soirée à discuter dans le « grand » camping-car de nos amis autour de l’ apéro. Mais aujourd’hui, nous avons droit à un supplément. André est magicien et il nous fait le spectacle avec ses cartes. Nous sommes complètement bluffés, même Mireille depuis XXXX années avec lui ne semble pas tout comprendre.
Il termine par une série de blagues à la limite du racontable… Bref, l’ambiance est bonne.
Demain, nous irons à la cascade au fond de la vallée.
En fait, demain, c’est déjà maintenant.
Pendant que les femmes du village ramassent l’orge, déjà mur,
nous remontons la rivière sur 3 km pour trouver l’eau.
les femmes prennent des pousses de lauriers roses, avec l’espoir de les faire reprendre à la maison.
Nous voilà arrivés,
Michel essaie de se baigner, mais l’eau est froide.
Après une bonne pose au soleil, c’est reparti dans l’autre sens.
Nous arrivons en début d’après midi au camping. Maintenant, nos routes se séparent avec Mireille et André. (jusqu’à la prochaine fois…)
Nous partons pour Tafraoute (pas celui du désert, l’autre…) notre GPS choisi une route vraiment fabuleuse, elle se transforme en piste après la première bifurcation, mais c’est pendant 80 km, un vrais plaisir pour les yeux
Parfois, on a l’impression que la piste va se transformer en piste pour ânes, mais elle s’élargit de nouveau.
Nous arrivons sur les hauteur de Tafraout, à l’heure conseillée pour bénéficier du meilleur éclairage.
Ce soir, nous choisissons, de dormir en sauvage, dans une jolie palmeraie. Nous ne sommes pas seuls, mais chacun a un grand espace vital.