Pépère en sécurité chez Hussain, Michel part pour 2 journées de voyage afin de récupérer Doreen et valider nos e-visas.Départ de l’aéroport de Lahore à 3h du matin
arrivée à Dubaï chez nos amis à 10h , grosse sieste et retour à l’aéroport de sharja (Dubaï) pour un vol sur Mumbai (bombai) puis nouveau vol pour Amritsar où un hôtel nous attend.
Il est bien mieux que nous l’avions prévu.
Du coup, nous restons 1 jour de plus, Amritsar, nous attend avec son : le Golden Temple
Après une bonne journée de repos,
Nous allons visiter le fameux temple, et juste avant d’arriver, la ferveur religieuse du peuple Sikh s’affiche.dans les rues
Après une visite d’un musée explicatif, et un lavage de pieds,
nous entrons pied nus dans ce centre spirituel sikh. Et immédiatement, c’est le choc.
Pensez donc, 170 kilos d’or recouvrent un temple édifié au milieu de l’eau.
Nous faisons les centaines de photos toutes aussi impressionnantes les unes que les autres mais il faut bien en choisir certaines, alors les voilà.
Pour entrer dans le temple, une parcelle bondée nous attend.
Après réflexion, nous décidons d’entrer dans cette file.
Presque deux heures plus tard, nous arrivons dans une petite salle de cérémonie où tous les visiteurs (sauf nous) entrent en communions avec leur dieux.
C’est assez décevant après une si longue attente.
Juste après nous trouvons des escaliers qui montent à l’étage. C’est beaucoup plus surprenant. Un homme reste ainsi toute la journée à lire les pages de cet immense livre.
Pour information, aucun homme ne l’a écrit car Dieu l’a fait. (c’est ce qu’on nous dit.) Bon OK.
Au fond à gauche, Doreen est entourée d’or…
Des artistes sont là et œuvrent à une restauration permanente.
Encore quelques escaliers et nous voila sur le toit. C’est hallucinant. Si si, c’est bien de l’or.
Autour du temple, des femmes distribuent des timbales d’eau aux fidèles (mème aux infidèles que nous sommes)
d’autres nettoient ces timbales toute la journée
Pour celles là, c’est plus compliqué car un repas est donné à chaque visiteur qui le souhaite, ça fait beaucoup de vaisselle.
Complètement conquis par le site, nous décidons de revenir à la nuit après un repas dans un petit boui-boui vraiment pas propre.
Une fois n’est pas coutume mais Michel avait vraiment faim.
Mais franchement, la nuit, au « golden temple » c’est l’explosion pour les yeux. Tout cet or et ses reflets sont éblouissants.
Encore une fois, autour du plan d’eau, les fidèles sont captivés par des prières sublimées par les lieux.
Malgré tout l’élégance n’est pas exclue chez les Sikhs.
Ravis de notre journée, nous rentrons en tuktuk.
Le lendemain, nous retournons au Pakistan chercher Pépère à Lahore. En taxi coté Inde, avec un porteur entre les deux pays
et enfin 50 km en taxi jusqu’à chez Hussain. Doreen qui arrive de Dubaï mitraille tout ce qu’elle voit. Michel est maintenant habitué, mais pas elle.
Surtout côté circulation
Apparemment, le casque est obligatoire mais que pour le pilote.
Doreen retrouve Pépère et passe sa journée à faire du ménage.
Et pour en finir avec ces aller retour, nous allons à la frontière pour repasser avec Pépère en Inde.Mais avant il faut refaire les provisions à Carrefour. Le premier est dans une zone militaire interdite sans autorisation. L’armée nous arrête et nous embête un peu avant de nous laisser partir.
Nous allons au suivant deux kilomètres plus loin.
C’est dimanche et la frontière est fermée. Alors, nous cherchons on bivouac pour la nuit. Comme souvent 15 minutes avant la nuit, nous finissons par prendre un chemin en cul de sac. Au bout, une jolie maison avec des hommes devant.
En 1 minutes, ils acceptent notre demande de dormir devant chez eux. Nous en profitons pour sécher nos tapis trempés par une grosse fuite d’eau de notre réserve. (Michel avait mal resserré le gros bouchon du réservoir)
Bien sûr le matin une visite de la propriété et de la ferme s’impose. Une chose est sure, dans ce pays, ils ne mourront pas de faim. Ici comme partout,depuis 700 km, les cultures s’étendent à perte de vue.
Les beaux camions Pakistanais ne seront plus avec nous.
Et nous voilà à nouveau à la frontière
On dirait des arènes.
En tout cas, d’un côté comme de l’autre les formalités sont vites expédiées.
Heureusement car tous les soirs, il y a la cérémonie de fermeture. Et c’est pas banal. Nous participons à la fête. Comme pour un match de foot, on est maquillé par un homme venu nous voir. Nous voila maquillés comme tout le monde.
Dans un amphithéâtre rempli, côté Indien
et côté pakistanais,
la fête commence par une démonstration de force de chaque côté.
Les femmes sont invitées sur la piste pour danser dans un vacarme musical incroyable, une vraie rave partie.
Elles sont à fond
Doreen participe depuis son gradin.
Il y a même un militaire qui fait office de chauffeur de salle, et il le fait bien
malgré le fait que cette fête soit journalière, même les militaires se photographient avec plaisir.
Après une danse interminable, les femmes sont invitées à laisser la place aux militaires en tenues
d’apparat
De chaque côté un simulacre d’agressivité
se termine par une poignée de mains symbolique.
Pour mieux comprendre ce besoin de réconciliation journalière, il faut savoir les deux pays ne faisaient qu’un jusqu’en 1947 et tout n’a pas été réglé apparemment
La journée se termine tard alors, nous allons dormir à un point tranquille indiqué sur le site I-overlander