Arrivée en Thaïlande

Une fois quitté l’île de Lankawi, Michel conduit jusqu’à la frontière qu’on nous a indiquée. Doreen écrit et téléphone à nos nouveaux contacts pour essayer de passer aujourd’hui en Thaïlande.

Sur la route, les palmiers à huile on laissé leur place à des forêt d’hévéas, chacun est équipé de son récipient où coule la sève de caoutchouc. La production a l’air importante.

En tout cas, on s’approche, nos esprits sont partagés entre l’excitation et l’angoisse d’un nouvel échec.

Notre plus précieux contact est monsieur « R », il n’a jamais voulu en donner plus. En tout cas, « R » est vraiment sympa. Il cherche tous les moyens pour nous aider, c’est un malais qui vient de passer en Thaïlande avec son camping car sans le fameux FVP. C’est donc lui qui a choisi la frontière. 

Au départ, c’est une amie de Daryl, une Thilandaise (Janny) qui devait s’occuper de nous mais elle est à un mariage pour 3 jours, alors elle nous a mis entre ses mains.

Finalement, il contacte l’assurance Anis qui se chargera de faire tous nos papiers avant de passer la douane Malaise.

Une petite dame arrive en scooter en même temps que nous dans une petite échoppe,  nous y passons presque deux heures, le temps que tout soit terminé avec en plus l’assurance pour la Thaïlande.

C’était sympa tout ces gens décidés à nous aider.

C’est donc pourvus de tous les documents requis, sauf le FVP que passons le poste Malais. 

Tout va bien, c’est normal..

Puis nous prenons nos airs les plus naturels possible pour le poste Thaï. 

Ça commence mal, que ce soit à l’immigration ou l’homme aperçu au service des douanes, les sourires ne sont pas au rendez vous.

Mais finalement, le tampon des passeports est vite fait et pour les papiers de Pépère, une équipe de femmes nous donne l’impression que ce ne sera qu’une formalité.

Et bien non… finalement, on se retrouve avec 3 femmes et un homme qui ne savent pas trop quoi faire.

Finalement celle qui semble la chef prend son téléphone.

Là pour nous, c’est mort. 

Sur ce, le chef de la douane, un jeune officier très gentil nous sort sa botte secrète. 

« je vous fais un papier pour le camion mais que pour 30 jours avec obligation de ressortir par ici… »

finalement, sans avoir d’autre choix, on accepte. Il nous fait même signer un papier.

Voilà l’histoire, donc « pour l’instant » nous ne pourrons toujours pas aller visiter les 3 autres pays prévu mais on a déjà gagné la Thaïlande.

Bon, on verra…

En tout cas, nous avions prévu d’entrer en Thaïlande en Février pendant des jours plus frais mais il faudra se coltiner la chaleur et en plus, on a perdu 2 semaines qui vont nous manquer c’est sur.

Mais quel soulagement de voir enfin ce panneau après cette journée d’incertitude.

Du coup, comme il faut bien faire des choix, nous monterons directement sur Bangkok avec arrêt tous les soirs au bord de la mer de chine.

Sur la route on a tendance à vouloir s’arrêter à chaque temple

c’est vrai qu’ils sont souvent assez étonnants.

Pour les directions, on oublie les panneaux.

C’est toujours étonnant de voir les choses changer du simple fait d’une frontière administrative. Ici, on découvre de nouveaux modes de locomotion 

Mais, ils vont où ces singes accrochés à cette voiture ?

Les transports scolaires sont un peu moins sécurisés que chez nous.

A l’entrée de chaque ville et village, de grands portiques font la promo du couple royal

Les panneaux de direction montrent des images de ce qu’on peut voir aux différentes destinations.

Pour le diesel, nous essayons de mémoriser le logo, car comme ici, parfois le mot diesel n’apparaît pas sur les pompes.

Et pour l’eau, il semble qu’il n’y ai pas de problème.

Manifestement le personnel de l’électricité a été recruté en Inde ou au Népal.

Même, si c’est très bon marché de manger au restaurant, Attention aux épices!!!

nous faisons quand même quelques courses sur le marché local pour les repas à la maison. En général, 7 ou 8 € pour un repas.

Tous les soirs, nous trouvons facilement un bivouac au bord de la plage

et un soir,Michel trouve une place très attrayante, mais, dans une petite propriété privée. Il tente sa chance auprès de la dame et, incroyable, Sourie (c’est son nom ) est Thaïlandaise mais parle parfaitement le français. Pour cause, elle est mariée à un français et vit à Paris. Elle est juste en vacances chez son frère.

Pour 5€ l’affaire est conclue, nous passerons la nuit sur leur terrain.

Il faut également dire que contrairement à ce que nous avons vu en Malaisie, l’eau est très belle et nous incite à la baignade, pas de photos, mais une belle séance de nage nous fait du bien.

Son frère a voulu visiter Pépère, il n’avait jamais rien vu de tel

Nous aussi, on veut visiter, alors, ils nous donnent tous les secrets de la fabrication de l’huile coco qu’il fabrique lui même.

C’était encore une belle rencontre.

Notre dernière étape avant Bangkok, est la ville qui abrite le temple royal de Koh Lac

Toujours très beau.

Dans le cimetière, certaines places attendent encore les urnes, mais en attendant, les poules y déposent leurs œufs.

Les moines semblent préparer un spectacle.

A l’intérieur deux femmes veulent nous apprendre à prier comme de parfait bouddhistes mais ça finira par une grande discussion avec le traducteur vocal de Michel.

Nous finissons la soirée à notre bivouac très bien placé mais, finalement pas top du tout.

C’est là qu’on béni les lois obligeant les motos et scooter d’avoir des échappements silencieux.

En fait, ils se sont calmés de minuit à 5 h du matin, un peu juste pour nous coté sommeil…

Juste quelques nouvelles de Pépère, de temps en temps il chauffe un peu mais la température redevient normale en 1 millième de seconde, c’est assez incompréhensible.

Et cette nuit, le frigo s’est mis en carafe pour une raison inconnue. Michel à refait tous les contacts des fils, mis de la bombe pour contact sur les branchements et ça remarche… Jusqu’à quand ??? Une chose est sûre, ici sans frigo, c’est pas possible.

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