Après 14 années (moins le Covid) sur les routes du monde, nous partons pour la dernière partie, l’Asie du Sud Est.Notre chatte « Covid » et un nouveau squatteur, le noir, se doutent sûrement de quelque chose, mais nous les laissons avec le sous-sol, une chatière et un distributeur de croquettes connecté à notre téléphone, sous surveillance d’une caméra connectée.
Une fois à l’hôtel de l’aéroport, nous regardons partir notre ami Jacques qui nous a gentiment emmené jusque là.
Une petite nuit plus-tard, Nous sommes sur place pour un vol de presque 2 jours.Comme souvent avec Michel, un peu de stress s’invite avant l’embarquement. Il a oublié sa ceinture de voyage dans la chambre avec cartes ses bancaire, 1000 € en liquide et son passeport. Vite il faut reprendre la navette et retour. Heureusement que Doreen insiste toujours pour arriver bien en avance.
Oui, le voyage est long.
Michel passera une bonne nuit parterre à Mumbai (Bombai)
Dernier vol et nous arrivons en vue de la chaîne de l’Himalaya.
L’atterrissage sur Katmandou se fait au ras de la ville
Sur le tapis des bagages, on a attendu, attendu… la valise n’est jamais venue. Il a donc fallu faire quelques formalités.
Doreen nous avait réservé un hôtel pour nous reposer 1 nuit ou 2 avant d’attaquer la route. Mais, là, elle a fait fort avec cet « Hôtel Himalaya »
Heureusement, il est 30 % moins cher que le spartiate Ibis de l’aéroport de Lyon.
Alors on en profite un peu avant le camping amélioré de Pépère.
Croyant bien faire, Irwin nous a envoyé une photo de Pépère prise aujourd’hui. Malheureusement, la photo a été prise le soir et elle donne une impression de moisi…
Michel s’est réveillé de bonne heure avec l’angoisse que Pépère n’ai pas résisté à la dernière mousson.
Un taxi, conduit par un petit vieux (peut être moins que Michel) très sympa, nous emmène chez Irwin
et là, avec la lumière du jour, nous pouvons constater qu’il est en parfait état, enfin, comme nous l’avions laissé 8 mois auparavant. Tous le monde est heureux comme le montre cette photo avec Irwin et sa copine Bindu
Un peu de rangement et nous allons avec Irwin et son pote Nirakar à l’aéroport chercher notre valise qui vient d’arriver. Il faut savoir que Nirakar a une entreprise de vente de bière et tout le monde le connaît. Ainsi, il nous aide bien avec les autorités sur place.
Le soir, ont les invite tous les deux boire un coup à notre hôtel.
Notre dernière journée est consacrée au nettoyage, l’installation de deux ventilateurs supplémentaires pour le frigo en prévision des pays chauds. Heureusement que la valise a été retrouvée car ils étaient dedans.
Pour finir, ils organisent un barbecue le dernier soir.
Le lendemain, une fois notre lessive ramenée par le « pressing » nous quittons nos amis
et partons pour nos 2300 Km sur les routes du Népal puis de l’Inde jusqu’à Chennai.
Ça commence par un accident. Michel a dû reculer un peu, dans la pente, à un feux rouge et la voiture de derrière conduite par une jeune conductrice n’a pas réagi.
Résultat, la police, des dégâts matériel et une procédure qui s’annonce très longue…
Oui, mais on appelle Irwin qui avec les photos de nos papiers s’occupe de tout. Ceci grâce aux documents d’autorisation à aller en Inde avec Pépère en notre absence que nous lui avions donnés (procédure nécessaire pour que Pépère ne reste jamais plus de 6 mois dans chaque pays)
« Je m’en occupe, allez y et bonne route » nous dit il.
Pour la suite de la journée, on nous avait prévenu, mais franchement, 4h pour 75 km, c’est long.
Pas de soucis, Nirakar a tout organisé avec un jeune qui a un petit hôtel restaurant en bord de route, il nous attend dans la nuit pour nous arrêter. Super emplacement et pour ce qui est du repas, il n’était pas question de payer. Quel bonheur d’avoir visité ce pays et ses gens fabuleux.
Le matin, ses enfant nous emmènent visiter les jardin sur l’autre rive
Même la belle sœur du jeune nous reçois chez elle avec un visage plein de soleil.
Malgré leur gentillesse, nous voyons bien que la vie est dure dans ces montagnes.
Avant de prendre la route, il insiste pour donner à Doreen des légumes qu’elle a également en Afrique
Il nous reste 170 km avant la frontière indienne, espérons que la journée suffira.
Oui, alors, nous faisons le plein pour terminer nos Roupies népalais. A la station, un troubadour chante pour Doreen, nous ne pouvions pas mieux terminer ce séjour, beaucoup trop court, dans ce pays merveilleux.
Cette femme met un tampon de sortie sur nos passeport et, c’est fini…
nous voyons déjà le côté indien.