Des Sikhs aux Hindouistes

Comme nous partons toujours à l’aventure sans avoir trop préparé les choses, nos premiers pas en Indes sont un peu laborieux.

Nous traversons quelques villes finalement sans intérêts, mais nous nous familiarisons avec cette vie qui grouille autour de nous.

Beaucoup de pauvreté

les transports avec les moyens du bord

Les moutons sur l’autoroute

La couture dans la rue,

Les détritus dans la rue sont ramassés tous les ?????

Il faut bien laisser le temps aux enfants et aux femmes, comme elle, pour venir se servir

En fait, on était venu visiter un pays, mais on a plus l’impression d’une immense ville de 1.5 milliards d’habitants.

Le soir, bien fatigués, nous cherchons un bivouac au pif. Et c’est au bout d’un chemin de terre qu’on trouve la maison d’une famille Sikh. A ce moment, on a vraiment le sentiment qu’ils sont notre dernière chance

Heureusement pour nous, ils sont ravis de nous accueillir sur leur terrain.

le chef de famille a compris que nous sommes fatigué, alors, après toutes les présentations, ils nous laissent rapidement au calme pour la nuit.

Le matin, ils nous invitent à l’incontournable petit déjeuner. Une fois de plus, cette famille est extraordinaire de gentillesse, la jeune fille parle très bien anglais avec Doreen et Michel discute avec les hommes, aidé par son traducteur vocal.

Enfin, c’est la photo souvenir

Depuis hier, nous sommes un peu inquiets, car on a oublié d’assurer Pépère. Et dans le « bordel » permanent de la circulation, c’est pas très prudent.

Gentiment, le fils nous donne une adresse.

Quelle galère, après avoir essayé de nous faufiler dans des ruelles à double sens, larges comme Pépère, et avoir arraché un fil électrique, nous décidons de jeter l’éponge et de tenter notre chance dans une autre ville.

Un petit cabinet refuse de nous assurer car son logiciel ne peut pas aller plus loin que l’immatriculation si elle n’est pas indienne.

Nous poussons jusqu’à Chandigarh, la ville où notre illustre architecte « Le Corbusier » a construit de nombreux bâtiments. Pour des Français, la visite du musée s’impose. Beaucoup de photos expliquent les excellentes relations qu’il entretenait avec les autorités Indu.

A quelques rues, nous visitons un autre musée, cette fois d’histoire. Pas très original à part ces étonnantes sculptures de femmes au sexe bien en évidence.

La ville est grande, nous passons l’après midi à chercher un assureur qui accepte de nous prendre et après 2 nouveaux refus nous tombons sur Ajay Kapoor qui moyennant la somme folle de 110 euros nous assure pour une année…

Nous terminons très tard, il fait nuit alors, pas le temps de chercher, nous allons encore à un point Ioverlander. Finalement, nous ne le trouvons pas, mais cette bonne place près d’un petit temple fera l’affaire.

Et le scénario recommence, d’abord un attroupement devant notre porte.

Et l’invitation pour le thé du matin. Dehors, c’est sale, très sale et délabré mais l’intérieur est nickel.

Nous terminons la visite de Chandigarh par un moment de détente au Rock Garden.

Lui, on ne lui piquera pas la cannette qu’il a lui même volé.

On aurait pu aller à notre place de la nuit précédente mais finalement on avance un peu. Jusqu’à un nouveau bivouac dans un grand champ, bien à l’écart.

bivouaquer en Inde faisait partie de nos craintes et pour l’instant, c’est que du bonheur. (pour l’instant.)

Une toilette de Pépère

encore quelques kilomètres et nous arrivons à la ville sacré de Haridwar au centre de la religion Hindou.

On ne sait plus quoi, ni où regarder, c’est comme dans un film, d’un autre monde.

Après une nuit sur le parking de la gare, bien gardé par ce Shiva

et un petit tour sur les voies

Et allons visiter les deux temples de la ville. Quelle galère !!! après le seul moment tranquille dans ces petits engins un peu rustiques 

nous arrivons au premier temple dans une cohue indescriptible. serrés comme des sardines au milieu de chants hurlés par la foule dans un tout petit espace confiné, mieux vaut ne pas être claustrophobe.

A chaque recoin, une personne fait la quête pour le temple. Au début, ça va mais après il ne nous reste que des gros billets que l’on conserve précieusement.

Ensuite, nous allons au bord du fleuve sacré, le fameux Gange

des choses que l’on ne comprend pas encore

le lavage dans les eaux sacrées (assez propre car nous ne sommes pas encore très loin de la source.)

les mamans

et les grands mères prennent soin de leurs petits

En tout cas, après le pèlerinage à Hardiwar chacun ramène son eau du Gange à la maison dans un beau bidon orange

La journée se termine dans la Jungle (c’est comme ça qu’ils appellent la forêt)

les oiseaux marchent sur l’eau,

les léopards ou autres tigres locaux ne nous dérangent pas.

Par contre la nuit est terrible avec un gros orage et de la pluie, de la pluie, genre mousson. Ça nous a permis de voir que dans ces conditions, l’eau passe un peu par le toit.

Le matin, après le passage de ce troupeau de buffles

Nous avons la visite d’un homme très sympathique. Finalement, Sanjay nous invite à venir chez lui à quelques kilomètres de là

Après des habitations très pauvres,

nous arrivons à sa jolie maison. Arti, sa femme nous accueille sur la terrasse. Elle est adorable et nous invite à l’intérieur boire le thé

Là, Sanjay ancien pilote de chasse, pose devant sa plus belle photo souvenir avec son jaguar

Finalement, nous partons avec deux motos à Rishikesh, ville mythique de la méditation et du yoga. Michel emmené le fils adoptif sur la deuxième.

Là, on est vite dans l’ambiance. Hindouiste

Avec les dieux

et les hommes.

Le soir Sanjay nous emmène à la cérémonie journalière où l’on vénère la mère de tous, le Gange,

Après un impressionnant cérémonial incompréhensible pour nous,

Tout se termine par une danse complètement déjantée, sur un chant religieux.

Le retour se fait en moto, sous une pluie battante. Tout grelottant, nous arrivons à la maison où

Arti nous a préparé un repas. Ils sont végétariens et c’est très bon.

Nous avions convenu que nous dormirions dans leur jardin où est installé Pépère, mais, Arti avait déjà préparé notre lit…

Le lendemain, Doreen reste avec Arti pour faire nos lessives

et Michel part en moto avec le fils visiter l’ashram où les Beatles ont passé 3 mois en 1968 .

Mais avant, Sanjay qui trouve Michel un peu négligé décide de l’emmener chez le coiffeur barbier. Une chose est sûre, il ne ressemble pas à un Beatles après ce passage à la tondeuse.

Enfin, chez les Beatles, Michel se remémore ses souvenirs de jeunesse.,

mais le bungalow autrefois occupé par les vedettes des années 60 est très dégradé par le climat.

Certainement que John Lennon s’est lavé dans cette baignoire.

Mise à part ce bungalow le site est composé de deux hôtels destinés aux amateurs de méditation du monde entier.

Elle se fait par deux dans ces dômes

ou individuellement dans ces petites pièces en sous sol.

La vue sur Rishikesh permettait aux reclus de jeter un œil sur une vie moins calme.

De retour chez nos amis, nous prenons un dernier repas et nous séparons avec la promesse de se revoir en France.

Notre prochaine étape est New Dehli mais, c’est trop loin pour la journée, alors, le soir nous nous invitons (bien malgré nous) chez des musulmans de la caste inférieure. (très inférieure)

Encore une fois, ces gens pauvres veulent tout nous donner. Nous n’acceptons qu’un verre de lait de la vache pour Doreen.

Mais nous refusons ces cornets de crème qu’il fabrique pour les vendre.

Comme souvent, sous prétexte d’insécurité, ils ont tenu à nous avoir à côté de chez eux.

Article précédent
ARRIVÉE EN INDE
Article suivant
Le TAJ MAHAL
Menu