Avant de descendre dans le Sud, nous faisons une petite visite des points touristiques de la capitale.
Nous commençons par le grand Stupa, Le Pha That Luang. Il est censé contenir « 1 » cheveu de Bouddha…
Ici, tout le monde se prosterne devant les bouddhas.
Il a bien sur son Bouddha couché.
Et ses temples de prière.
Puis nous remontons les champs Élysées
Jusqu’ à l’Arc de triomphe
En fait, ils ont voulu faire une certaine ressemblance avec la capitale de leurs anciens colonisateurs en mémoire de tous les leurs tombés pour leur indépendance.
La grosse différence avec Paris, c’est le calme des lieux, cette capitale est très reposante.
En tout cas, cet Arc de triomphe n’est pas mal du tout dans leur style asiatique, avec sa fontaine
Le soir, nous allons manger au Tamnac.
Nous nous régalons de leurs plats Laotiens.
Nous avons même droit à deux danseurs accompagnés par leurs musiciens.
Nous payons 27 euros malgré le standing de ce restaurant. C’est comme ça en Asie.
Nous passons la nuit sur un parking tranquille face à un ministère. Et comme à Bangkok, le gardien est au petit soin pour nous, le matin, il a bousculé tous les protocoles pour ne pas nous réveiller trop tôt. Comme son parking s’est rempli bien avant notre départ, il avait même mis des barrières pour que l’on puisse faire notre marche arrière sans être dérangés quand nous aurons décidé de partir.
Adorable ce gars.
Sabadiiiiii Madame (bonjour Madame en français)
Nous voilà donc partis direction le sud, en longeant le Mékong. et, encore une nuit à bénéficier de l’hospitalité des moines d’un monastère
Eux aussi ont recyclé des obus.
Pour notre première destination, nous allons faire la boucle au départ de Thakhek.
Malheureusement, Michel avait hâte de voir ces paysages incroyables façonnés par des volcans, il y a bien longtemps, mais les fumées des brûlis sont toujours là, nous ne pourrons profiter que d’une vision réduite. A voir ces photos, on a, malgré tout, une petite idée du paysage.
Nous arrivons à un très grand lac de barrage qui a dévoré une bonne partie de cette région, mais c’est sympa avec tous ces arbres dans l’eau sur des kilomètres.
Pour la nuit, nous prenons un petit chemin dans un village et nous voilà bien tranquilles juste derrière les maisons.
Des gamins se baignent.
Ils ne tardent pas à venir voir qui sont ces intrus, 5 minutes après, c’est le tour des filles.
pendant que les parents rentrent de la pêche.
Quel plaisir de passer la nuit ici, au frais à 600 m d’altitude et dans un calme reposant.
Le lendemain, nous allons voir une rivière souterraine, mais, pour ça, nous avons 50 kilomètres de pistes dont nous ne connaissons pas vraiment la qualité. Est ce celle-là, mais nos amis Claude et Alain d’Exploracy n’en disaient pas beaucoup de bien sur leur site.
Au début, ça commence pas trop bien avec des descentes en première pour ne pas s’emballer, pareil pour les côtes également en première, mais après 15 kilomètres ce n’est que du bonheur au milieu de ces villages isolés.
On n’arrive pas à s’habituer au style de vie des buffles ici.
Une fois arrivé à Kong lor , nous louons une pirogue emmenée par un jeune, très sur de lui.
A nous les entrailles de la terre à travers la grotte. Avant, il y a une petite partie dans la forêt.
Puis, c’est parti pour 7.5 kilomètres dans le noir avec des passages ou notre piroguier doit descendre et pousser, faute de hauteur d’eau suivi des petits rapides où sa dextérité nous évite de toucher les rochers en pleine vitesse.
La sensation est assez fabuleuse, puis nous avons deux arrêts pour profiter du spectacle, d’abord dans cette immense salle où Doreen, en bas à droite de la photo, paraît si petite.
Et dans ce couloir de stalactites.
Puis, c’est la sortie où une belle baignade attend Michel.
Nous rentrons vraiment heureux de cette expérience.
Vu la fumée, nous décidons d’abréger cette boucle pour aller le lendemain à Pakse, point de départ de deux expéditions.
Avant, Doreen veut qu’on lave Pépère
et qu’on lui donne à boire.
Non, ce n’est pas un holdup, mais, ici il faut se protéger du soleil à tout prix.
Même à 3 sur une moto, comptez les jambes.
Nous commençons par un petit tour des cascades, et elles sont très belles.
Mais la saison des pluies approche, alors il ne faut pas s’étonner que de temps en temps, le ciel décide de nous faire prendre une douche à très gros débit.
Doreen se protège comme elle peut.
Nous avions prévu de dormir à l’entrée, mais cet homme, très charment nous explique, dans un Français incroyable, qu’il n’est pas autorisé à nous laisser ici.
Allez dormir à 3 kilomètres vers une autre cascade, il y a un resort, avec son gardien, vous serez en sécurité. Comme c’est celle que nous avions prévu pour demain matin, nous nous exécutons. En plus, les geckos nous font la sérénade.
Le matin, ils sont encore là.
Alors, cette cascade, elle est comment ?
Très impressionnante, elle tombe dans un gouffre hyper profond au milieu de la jungle. Mais sans la 3D, c’est impossible à rendre en photo.
Une tyrolienne assez longue en 3 tronçons, fournit l’attraction.
Et comme Doreen veut aller voir les plantations de café, nous prenons une petite piste avec de chaque côté, des caféiers assez mal organisés en nombre.
Mais Michel voit qu’il y a également une cascade au bout d’un chemin, alors nous allons voir.
Un couple d’Allemands est déjà là depuis quelques jours avec leurs enfants.
Cette année, nous n’avons pas vu beaucoup de voyageurs alors, nous prenons le temps de faire connaissance.
Nous évoquons l’éternel problème de passage de la frontière thaïlandaise. Les dernières nouvelles ne sont pas très encourageantes.
Eh bien, la cascade, nous avons bien fait de venir la voir, elle est bien belle avec son rideau d’eau.
Michel n’hésite pas une seconde à nager vers elle. Dans ce genre de décor, le plaisir de la baignade est toujours décuplé
Encore quelques photos en bonus
Demain, nous irons voir le Wat Phu,, et en attendant, encore quelques photos de ces quelques jours.