doreen orpailleur

Voila, très heureux de notre expédition à Tuk, Marie Jo et Guy nous quittent. Ils doivent rentrer en France le 7 et ne manquent pas de choses à organiser avant. C’est donc de ce camping de Dawson, que nous entamons la dernière partie de notre année en Amérique.

Nous commençons par la visite de la ville. Construite au bord du Yukon, le bateau était le seul moyen de transport depuis white horse.

Bien qu’elle soit encore habitée, c’est une extraordinaire ville musée. Elle nous permet d’imaginer la vie des chercheurs d’or au XIXe  siècle.

Même si elle est très touristique, l’ambiance est toujours là.

Les hôtels également.

Et, qui dit chercheur d’or, dit saloon pour distraire ces pauvres hommes.

Devant un bon nombre de bâtiments, un panneau explique leurs pédigrées. Celui-là était la morgue où l’on gardait les corps en attendant la fin de l’hiver. En effet en hiver, le sol était trop gelé pour faire des trous. Ils étaient donc entassés ici, par des températures toujours inférieures à -20.

Mais, coté température, petit à petit, les choses se dégradent, depuis 2 ans, le fleuve Yukon ne gèle plus totalement. Une bande centrale d’eau courante empêche l’ancestrale route de glace d’être ouverte, le ferry d’été ne peut fonctionner pour les quelques mètres, alors la situation devient grave pour communiquer entre les deux rives.

Aujourd’hui, nous sommes invités par une tribu de la forêt. Tous les deux ans, ils organisent une fête où tout le monde est convié. Ils commencent par venir nous chercher en bateau (car il n’y a pas de route l’été)

Nous arrivons dans ce village isolé où la fête a déjà commencé.

Un générateur fourni l’électricité nécessaire à la sono. Sur la scène, un animateur présente les différentes attractions du jour, car la fête s’étale sur 4 jours.

Tout le monde est là pour l’évènement.

En plus d’excellents artistes de musique folk, nous avons droit à ce groupe extraordinaire. Ils ont revu

des chants traditionnels avec batterie, guitare électrique et violon électrique. Bluffant…

une danseuse fait le spectacle un moment, au son d’un « chanteur » plutôt un crieur accompagné de son tamtam

viennent ensuite, les groupes folkloriques

avec les jeunes

et les moins jeunes

ça se termine par un grand moment où chacun peut chausser ses mocassins et venir danser.

Mais, attention, ceci est très codifié, ils viennent par 3 est laissent leur place au bout d’une minute à 3 nouveaux

On a pu constater le plaisir pris par les anciens.

Et comme partout en Amérique du nord, une prière générale clôture les festivités.

Le sermon est fait par un ancien, venu en canoé de Wight horse avec un groupe de jeunes. Une semaine à la rame.

Enfin, cette longue file d’attente, annonce quelque chose que nous ne comprenons pas.

Ce sont des canadiens rencontrés hier qui nous donnent l’explication.

Non seulement, nous avons été transportés à cette fête gratuitement, mais nous sommes également

Invité à partager le repas.

Quelle hospitalité !

Ces deux là n’ont toujours pas compris.

Ravis de cette journée, nous sommes ramenés à Dawson avec un petit bateau à aube.

Le lendemain, nous devons quitter Dawson, des agences proposent des visites de mines dans ce temple des chercheurs d’or. Mais nous ne sommes pas tentés.

Finalement nous prenons la route du sud. Toute la rivière a été remuée.

Nous ne pouvons pas quitter cet endroit sans en savoir plus alors, nous prenons une piste qui nous

emmène à une mine. Nous stoppons Pépère ici.

Quelques minutes après, Ron vient vers nous.

-que cherchez-vous ?

-Nous souhaiterions en savoir plus sur la recherche d’or.

-vous ne venez pas par une agence ?

-Non

-Ok, venez avec moi, je vais vous expliquer.

Au fil de la discussion, il est heureux de voir notre enthousiasme. Il nous passe en revue tout le processus.

Le dragage aujourd’hui

Avant !!!

Jusqu’à l’étape finale, qu’ils réalisent avec des machines pour le moins rudimentaires.

Jusqu’à la fonte des paillettes pour former de petits lingots

Sous ses conseils avisés,

nous avons même appris les rudiments de l’orpaillage

et au final, il faut surtout un œil aiguisé pour voir la paillette au fond de la batée

Bravo Doreen,

Nous ramenons à la maison une petite éprouvette avec 2 paillettes d’or microscopiques que

« NOUS AVONS TROUVEES »

Merci Ron, c’était une super expérience…

Article précédent
Pépère chez les esquimaux
Article suivant
nos amis en panne
Menu