Heureux dénouement

Nous avions eu connaissance d’une jolie île sur cette côte Est, alors allons voir s’il y a un ferry. Ben non.

Et en plus, mais ça, on le savait, ce n’est pas du tout la saison pour la côte Est, la mousson n’est pas encore terminée.

Par contre, les chats sont bien nourris, c’est déjà ça.

Nous avons bien tenté un bivouac à coté de ce camp pour jeunes filles et garçons mais non, pas terrible.

Alors, ce bivouac tranquille nous permet de prendre une décision sage, réserver un ferry et aller à l’île Langkawi passer 3- 4 jours pour nous ressourcer.

Les asiatiques sont connus pour leur amour du cerf volant, ce n’est pas une légende, sur toutes les plages, ils sont là.

Nouvelle traversée de la forêt pour notre plus grand plaisir.

Avec encore des éléphants et des singes

nous prenons un petit chemin pour aller voir un village d’Orang Asli

Ici, se mélange notre monde et leur ancestrale façon de vivre..

Normalement sur le lac, ils proposent la visite de village de ce peuple de la forêt. Nous préférons y être allés seuls.

Nous dormons quelques kilomètres plus loin au point de départ des excursions 

Puis, sur la route, la forêt devient de plus en plus claire, nous traversons les très célèbres plantations de palmiers à huile qui couvrent effectivement une grande partie du pays.

Mais, attention, la vitesse est limitée à 50km /JOUR ????? 

Nous arrivons à Taiping où Doreen voudrait bien passer un peu de temps au milieu des arbres du grand parc de la ville. Demain, nous ferons une promenade à pieds ça nous fera du bien.

En attendant, Michel qui déteste les animaux enfermés veut aller voir comment sont traités les orang outang en captivité.

Il y a toutes sortes d’animaux et leurs espaces sont comparables aux parcs français. 

Inquiets depuis notre arrivée concernant d’éventuelles rencontre avec les serpents d’Asie, nous allons voir les aquariums où ils sont exposés. On aurait peut être pas du.

Concernant les Orang outang, ils ont effectivement un grand espace et leur environnement est un peu étudié pour eux, mais ces « hommes de la forêt » qui partagent tant de chose avec nous font peine a voir tout de même.

Nous essayons d’échanger avec ces hominidés si proches de nous coté ADN, et seul le père consent à nous accorder un regard incroyablement humain, mais, ce regard est plus accusateur qu’autre chose.

  

Comme chez les hommes, le gamin joue en toute insouciance.

En cours de visite, un orage monstre de mousson nous tombe dessus. On a l’impression que toute cette eau finira par nous emporter. 

Même ces grues royales ont perdu leur instinct et se rapprochent anormalement de  nous.

De retour à notre maison, nous constatons que Pépère a eu du mal a évacuer toute cette eau et à l’intérieur, la table est un peu mouillée. Michel montera sur le toit demain pour voir où est le problème.

Et c’est pas tout, le lendemain, nous constatons que nos batteries ne chargent plus. Alternateur ou autre chose, il faut renoncer à notre promenade du matin pour aller dans un garage

Après quelques hésitations, ils nous disent qu’il est fréquent après des grosses pluies comme hier soir que les courroies fonctionnent mal à cause de l’humidité accumulée. Du coup on en change 3, de toutes façons sont vieilles.

Après 3h de travail à chercher les bonnes courroies et les monter, l’établissement d’une facture de 30€, tout rentre « à peu près » dans l’ordre

Nous quittons la ville, toujours des temples sur notre chemin.

Comme nous avons réservé le bateau pour Langkawi pour dans 3 jours, Doreen veut retourner à Georges Town qu’elle a beaucoup aimé.

Au restaurant, nous rencontrons un couple assez incroyable. Ils voyagent en sac à dos avec deux jeunes garçons. Comme nous nous dirigeons vers ce type de voyage pour finir l’Asie, ils s’installent à coté de nous. Nous échangeons quelques heures. 

Marion, Orélien et le deux garçons Sam et Charlie

Puis, Doreen va jouer avec de nouvelles œuvres de la ville.

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Finalement, il est tard, nous dormons en ville sur un parking avant de continuer pour prendre notre ferry.

A Kuala Perlis, on est déjà connus et nous prenons le même bivouac que la dernière fois. Demain nous serons sur place pour le ferry.

Dans ces régions, beaucoup vivent au rythme des marées avec des maisons hautes sur pattes.

La mosquée du village montée sur pilotis, n’échappe pas à la règle des pays musulmans.  Il faut qu’elle fasse un maximum de bruit 5 fois par jours pour rappeler aux fidèles que c’est l’heure de la prière, et tant pis pour les autres qui voudraient peut être dormir.

Nous voilà donc en bateau sur une mer pas claire du tout . C’est à cause des forêts environnantes, qui déversent à chaque pluie (tous les jours ou presque) du limon dans l’eau.

Même les îles sont recouvertes de végétation, c’est très beau quand même.

Sur l’île, les bivouacs ne manquent pas. On est très bien pour se reposer, mais, peu de gens se baignent, l’eau est certainement propre mais, trouble.

Le premier jours, nous nous faisons un ami qui vit dans le coin.

 

Doreen l’aurait bien emmené.

Il nous a gardé toute la nuit.

Comme les touristes venus se perdre ici, nous allons prendre le câble pour monter sur un pont suspendu

Sur le parking, un groupe de singes, absolument pas agressif, a investi les lieux. Avec leurs yeux cerclés de blanc, ils ont une drôle de tête.

Et étonnement,  les petits sont jaunes.

Sur ce très long trajet, il n’y a qu’un seul pilier intermédiaire, nous survolons la forêt vierge 

sur la fin, la pente est  extrêmement raide, paraît il que c’est la plus raide du monde. Malgré notre habitude des remontées dans notre région, c’est très impressionnant.

Après cette « épreuve » Doreen qui a le don pour se conditionner avant les visites, subit son vertige  sur ce pont très sécurisé. Finalement elle arrive au bout. On dirait qu’elle n’a jamais été au Népal…

En tout cas, la vue et sublime

 le  lendemain, malgré le scepticisme de Michel, nous partons en bateau faire un peu de snorkling.

Un gars nous emmène sur une petite Île. La navigation est très agréable.

Mais sur place, les craintes de Michel se concrétisent, l’eau est aussi limpide qu’une soupe de légumes.

Histoire de se mettre à l’eau, 

il fait quand même un test et voila le résultat.

Du bateau, Doreen fait beaucoup mieux.

Nous partons rapidement et cette fois, il nous emmène sur des maisons flottantes voir des poissons 

stockés dans de minuscules carrés. 

Pour tout dire, c’est assez glauque, voila le distributeur de nourriture.

A côté, le troue pour la pêche.

Bien plus sympa, est la promenade dans la mangrove. 

Il est juste dommage qu’avec son bateau, il ne prenne pas des bras plus étroits, mais, il nous dit que ces mangroves sont infestées de vipères, pythons et autres serpents que personne n’a envie de voir tomber d’un arbre dans le bateau.

Finalement, nous restons 4 jours sur cette île à nous remettre des nos déboires et ça fait du bien.

Attention, pour comprendre cette photo, en premier plan, c’est la piscine à débordement que nous avons squatté un après midi et derrière la mer qui n’est pas limpide.

Nous pourrons aller tester le sac à dos en pleine forme.

Et bien, c’est pas sûr, Daryl nous passe un WhatsApp pour nous demander de contacter une femme en Thaïlande pour nous faire passer, Finalement, elle est 3 jours à un mariage et nous met dans les mains d’un Malais qui a réussi à passer.

Les semaines passent et nous n’avons plus de temps à perdre.  Mais la tentation de continuer avec Pépère, nous pousse à faire ce dernier essai.  On verra..

.Nous quittons l’ile

Dans le prochain article, BINGO, aujourd’hui, nous sommes passés en Thaïlande avec de restriction, mais on y est arrivé.

 

 

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