Du 19 au 20
Après les pingouins, nous traversons la région fossile.
D’abord l’énergie fossile, en direction de Comodoro où en l’espace de quelques kilomètres, nous passons du désert à cette grande ville balayée par des vents violents. L’odeur du pétrole y est bien présente ainsi que l’odeur de l’argent qui va avec.
Entre les puits de pétroles,
nous rejoignons Caleta Olivia, autre ville pétrolière. Nous y trouvons un bon bivouac pour la nuit, à l’abri du vent, au bord de la mer.
C’est vraiment incroyable le nombre de bivouac tranquilles que nous trouvons dans ce pays.
Après cette bonne nuit, nous allons à 250 km voir une forêt pétrifiée que nous avait conseillée nos amis Jean Jacques et Chantal.
La route de Patagonie n’est pas très enthousiasmante, des lignes droite au milieu de rien.
50 km avant notre arrivée, nous prenons une piste en tôle ondulée. Est-ce que Michel a perdu confiance en Pépère avec toutes ses pannes successives, mais sur cette tôle, il vibre de partout et ça nous inquiète.
Un peu avant d’arriver,
enfin le décor change, et pas qu’un peu, c’est superbe.
Nous voilà à l’entrée du site, c’est gratuit, un petit musée nous explique un peu (trop peu) les périodes sur plusieurs dizaines de millions d’année.
Ici, nous entrons dans « Jurassique parc ». Et c’est incroyable, il y a plus de 100 millions d’années, les cendres du volcan Madre e hija
ont recouvert la forêt tropicale qu’il y avait ici. (On a de la peine à le croire)
Et, recouvert de ces cendres, les arbres se sont petit à petit fossilisés avant que l’érosion du vent ne les découvre à nouveau.
En parcourant à pieds le site, il faut vraiment toucher ces arbres pour se persuader que ce n’est pas du bois.
Même l’écorce est de couleur différente.
Et ce morceau, ne croirait on pas que la vermine travaille encore dessus ?
En tout cas que ce soit Doreen
Ou Michel,
ils sont ébahit par cette curiosité géologique.
Encore sous le coup de cette découverte, nous faisons nos 50 km de tôle ondulée en sens inverse,
il est tard et nous hésitons encore.
On continue ou pas ?
Une fois la route goudronnée récupérée, nous décidons de tenter le coup de notre prochaine étape « Puetro San Julian. »
Après seulement 5 km, Michel entend un bruit !!! Nous stoppons. C’est pas grand-chose, juste la petite bombonne de gaz d’un amortisseur qui traine par terre.
Mais ce n’est pas fait pour augmenter notre capital confiance en Pépère. En 20 mn, Michel trouve une solution provisoire pour le fixer et c’est reparti.
Sauf qu’avec cet imprévu, nous roulons de nuit et on n’aime pas ça.
Nous voilà à Puerto San Julian
Nous allons directement au camping municipal. Il est fermé mais nous ouvrons la porte et pouvons enfin nous reposer.