KATMANDOU

voilà, comme à chaque voyage, le dernier article n’est jamais fait.

Alors comme nous repartons le 8 janvier, pour terminer la dernière partie de notre tour du monde, il est plus que temps de terminer le récit de notre année 2024.

Toujours partants pour la difficulté, nous allons en direction de Katmandou par les « routes de l’impossible »

 

.Non, en fait, ce n’était pas volontaire, mais plutôt une erreur de direction. Tout le monde se demande ce qu’on fait ici,

mais, on y est, alors il faut assumer, Et encore une fois, Doreen assure.

Et en fin de journée, c’est un repos bien mérité sur ce chemin.

Le lendemain, après toutes sortes de routes, praticables ou pas, nous voilà arrivés à Katmandou, ville mythique pour l’ancien hippy qu’ était Michel en 68.

Premier point, en ville, la police est sympa.

Bon, c’est pas tout, mais il faut trouver un endroit pour dormir dans cette ville que l’on ne connaît pas. Nous en trouvons un sur I overlander. Pas facile d’accès avec ces petites rues et les fils électriques qu’il faut arracher pour avancer.

En fait, c’est pas grave, ils ont des hommes très forts pour réparer.

Nous voilà arrivés.

Quelle horreur !!!

Doreen veut partir sur-le-champ, mais c’est trop tard pour chercher autre chose. Surtout que Michel s’accommode bien de l’endroit pour une nuit.

Pas loin, un cours d’eau traverse la ville, une puanteur inimaginable s’en dégage. Les poubelles y sont même déversées sans vergogne.

Michel part à pied dans ces rues assez incroyables.

Il doit aller chercher un régulateur neuf réservé chez le revendeur Victron de Katmandou. Il est tout fier de pouvoir dépanner un Français.

De retour au camion, nous décidons d’aller voir si l’on peut passer quelques jours sur un parking du centre que Doreen a trouvé sur Internet. Super bon plan,

juste à côté du grand stupa les gardiens sont super, les nuits très calmes et avec nos panneaux solaires, pas besoin de rouler ni de se brancher à l’extérieur.

Ici, un soir, nos amis connus à Lumbini nous ont retrouvés par hasard

La visite de Katmandou peut commencer. D’abord, le fameux stupa de Bouddha. Nous sommes restés presque la journée autour de ce lieu sacré où se côtoie le tourisme,

le bouddhisme

 

et ses adeptes très motivés.

Chacun y va de sa prière. Ou de sa pénitence.

Doreen profite du petit temple de la place pour se faire dire une prière, moyennant quelques petits sous.

Prières en tibétain bien sûr.

Michel fait ses prières aussi, on ne sait jamais…

On nous prépare même à manger

Le matin, nous avions été sur les hauteurs de la ville voir le monastère.

Les jeunes moines n’ont pas l’air malheureux.

Mais pas très heureux quand même.

Le lieu est assez beau et calme, ça fait du bien avant la ville.

Avant de rentrer à notre camping improvisé, nous passons devant des épiceries très locales

Puis, le lendemain vient le moment de visiter la ville impériale de Katmandou et son Durbar square,

Une vielle dame très douée veut vendre un petit sac à Michel qui n’en veut pas, mais, ça lui fait trop plaisir alors il craque.

Elles est contente.

Nous allons vite voir la Kumarie une déesse vivante qui n’apparaît que quelques fois par jour à la fenêtre de ses appartements. Il est interdit de faire une photo et c’est vraiment impossible.

Nous ne jugerons pas ici de sa vie et de cette tradition, mais il faut savoir qu’elle est choisie très jeune, à 3-4 ans et restera une déesse vivante jusqu’à environ 10-12 ans. Avant cet âge, elle ne quittera jamais cette maison et vivra recluse.

Nous continuons la visite et malgré les gros dégâts occasionnés par un tremblement de terre en 2015,

nous allons de merveilles en merveilles. Les photos sont difficiles à choisir, alors, nous mettons cette série de photos en vrac.

 

La vie est tranquille et les gens aussi.

Dans ce milieu très local, nous avons croisé la femme du bonhomme Michelin.

Et ces petits moines certainement en pleine méditation

Là, c’est le restau qui nettoie son entrée. (bon ap.)

Notre voyage 2024 se termine bientôt alors nous retournons passer quelques jours en altitude. on nous a conseillé un endroit où l’on pourrait voir l’Everest « par beau temps. » En route, nous demandons à une dame l’autorisation de prendre de l’eau à un robinet que nous avions aperçu. Oui, vous pouvez (elle oublie de dire que ce n’est pas chez elle.).

En fait, elle est super contente que nous nous soyons arrêtés vers elle. Très fière de ses filles, dont une va partir étudier aux États-Unis. Elle a une bourse qui vient de lui être accordée.

Alors elle part vite les chercher avec sa charge sur la tête.

À 2500 mètres, Pépère n’est pas trop en forme et en plus, il faut croiser des bus là où c’est à peine possible. Quelle galère.

Nous voila au spot prévu, on y reste 2 nuits pour attendre la bonne météo. En vain, la brume du matin nous cache la montagne.

.Heureusement, nous sommes sur place, pas comme ces touristes venus de très bonne heure pour ne rien voir.

Nous restons avec le souvenir de l’Annarpurna gravé.

Sur place, un homme plus cow-boy que Népalais vient tous les jours pour promener quelques touristes. En repartant, il nous confirme que nous avons mutuellement été heureux de cette rencontre.

Un autre couple de voyageurs dingues est arrivé le deuxième jour. Lui est français et elle philippine. Ça fait toujours plaisir d’échanger avec des gens comme nous.

Maintenant retour à Katmandou pour préparer le départ. D’abord au Yeti camp où nous rencontrons deux véhicules de français qui s’apprêtent à aller au Laos en passant par la Chine pour éviter le Myanmar interdit.

Nous finissons notre séjour chez Irwin à qui nous laissons, Pépère avec tous les papiers et les clés.

 

En effet, comme nous ne reviendrons pas cette année, nous aurons dépassé les délais pour le véhicule dans le pays alors. Fin août, il sera chargé de l’emmener chez un ami en Inde et de le ramener le 5 janvier pour que nous le retrouvions à notre retour. Ainsi, nous restera un nombre de jours légaux suffisants (mais justes) pour le Népal et l’Inde début 2025. Oui, tout ça est compliqué, mais c’est l’Asie et les tracas administratifs. De toute façon, la suite ne s’annonce pas triste non plus.

Nous passons notre dernier jour à l’hôtel à côté de travaux toujours en cours après le tremblement de terre de 2015.

. Voilà, le 8 Janvier, nous décollons vers Katmandou pour la suite et fin de nos aventures.

En attendant, il continuent de reconstruire.

 

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