Le 19 07 2014
Aujourd’hui, nous n’irons pas loin. Autour de nous, il y a une grosse journée à passer au milieu de cette zone encore fumante.
Un jour, c’est sûr, la nature se déchaînera à nouveau ici. Espérons qu’elle attende notre départ…
Nous commençons par la zone d’ Hverir, La montagne fume de partout, accompagnée par une forte odeur de souffre.
Autour de nous, il est difficile de choisir les photos tellement, tout est beau.
Dans les marmites naturelles, ça bouillonne dur. Attention, les températures peuvent dépasser 100°.
Un petit vertige, partagé par l’un et l’autre, nous fait redescendre de la colline, mais, la photo du point de vue est belle tout de même.
Sur la route du Viti, nous nous arrêtons un moment, le temps de discuter avec des français de l’Ain.
Ils se baignent dans une rivière chaude,
Juste en dessous de la centrale géothermique qui alimente la région et la seconde ville du pays.
Encore deux ou trois kilomètres et nous laissons à nouveau Pépère pour une bonne marche à pied. Nous parcourons le champ de lave du Leirhnjükur, absolument gigantesque. À coté, nous sommes des fourmis.
Du haut de la balade, nous avons une vue sur la mer de lave. Ici, nous ne parlons pas de phénomènes géologiques millénaires, nous évoluons dans un environnement encore chaud des coulées de laves des années 1977 et 1984.
Il est difficile de se représenter cette masse incandescente recouvrant inexorablement tout sur son passage. Mais ça doit être beau à voir.
Parfois, cette lave nous offre des formes à interpréter à notre convenance.
Quelques failles nécessitent de petits sauts. Doreen en fait un peu trop…
Nous terminons par le cratère du Viti, né seulement en 1724 et depuis rempli d’un joli lac limpide.
Après toute cette marche à pied, nous avons bien mérité un bain dans les aux chaudes du petit « lagon bleu » du coin.
Plus d’une heure dans une eau à 35° à discuter avec des français, nous fait le plus grand bien.
La pluie est revenue. Nous décidons, comme Pierre rencontré dans l’eau, de faire la route jusqu’à Askja. 100 km de pistes avec plusieurs gués. Autant se mettre dessus dès ce soir et chercher un bivouac en début de piste.
Très vite la piste est bordée de cendre. Comme dans ce pays nous avons interdiction de laisser des traces de roues sur ce décor naturel, il nous faut bien 20 km pour trouver un endroit déjà un peu souillé par des roues.
Nous dormons à quelques mètres de la « road » en espérant que personne ne nous cherche des histoires.
Pierre nous a rejoint et à deux véhicules, on a l’impression d’être moins hors la loi.