Après 5 nuits à Antigua, nous levons le camp pour aller au lac Atitlan.
Ceux qui « savent » ont bien donné la route à suivre, mais, comme toujours, nous callons notre GPS sur la destination et partons un peu avant tout le monde.
Sur le chemin, nous trouvons toujours des trucs de dingues… comme ces gougeons capable de hacher menu tout agresseur éventuel, ou paisible passant…
Ou ce chargement en attente de dégringolade.
Pour avoir oublié de tourner précédemment, nous prenons un chemin de terre sur 12 km. Ici, ils connaissent bien la chanson « savez-vous planter des choux »
Mais sans blague, « et sans matériel », ils font quand même du bon boulot.
Toujours est-il qu’une fois récupéré la route, il faut de se rendre à l’évidence, ça va être compliqué. Nous faisons des dizaines de kilomètres sur une route vraiment pas terrible.
Mais elle nous fait passer sur les hauteurs du pays où la population reste très authentique.
L’uniforme des étudiants reflète bien la tenue de la région.
Ces braves dames auraient pu nous prévenir quand même!!!,
500 mètres plus loin, la route est partie dans la rivière.
Là, nous comprenons que nous n’avons pas pris la bonne.
Enfin le lac approche.
Mais avant d’arriver, il faut descendre, et ça descend dur.
Heureusement qu’on a Pépère, les autres ont surement pris une autre route.
Finalement, nous arrivons au point GPS convenu et, surprise, alors que nous avons roulé hyper doucement, nous sommes les premiers.
Ils n’ont quand même pas pris la même route que nous, avec leurs camping-cars XXL ?
Jérémy et Lucy arrivent les premiers mais seuls…
Ils sont également très étonnés car ils sont partis les derniers. Une heure passe, jacques arrive
puis notre ami « cambodgien », et, un bon moment plus tard, Laurent et les corses…
Tout fiers, ils sont tous les deux passés par la même route que nous avec un profond sentiment d’avoir vécu une aventure. Bravo car avec leurs gros véhicules, nous ne pensions même pas que c’était possible.
En tout cas, 6 camping-cars français, sur le parking, ça en impose…même si notre Pépère est un peu perdu au milieu.
Le lendemain, on en impose encore pour prendre le « promène couillons »(bateau de touristes)
Nous passons une agréable journée, sur ce lac avec 3 escales dans des villages typiques, même s’ils sont un peu trop touristiques à notre goût.
Dépêchons-nous… l’eau monte, 50 mètres en 17 ans nous a-t-on dit. Les arbres
Et les maisons en sont la preuve vivante (ou plutôt morte)
Heureusement, les rues sont prévues car elles montent très fort pour éviter l’eau.
En fait, personne ne sait pourquoi le lac a accéléré son remplissage récemment.
Petite visite des villages en images
Et retour au bateau pour la traversée.
Le lendemain, réveillé de bonne heure, Michel part photographier le volcan enfin libéré
des nuages
et ces hommes en plein travail.
La rivière asséchée est leur lieu de travail. Ils sont des dizaines à s’être octroyé une petite surface d’exploitation.
Ils tamisent le lit du cour d’eau
Et font des tas bien calibrés,
de sable de toutes grosseurs
ou de grosses pierres
Le tout vendu et chargé dans les bennes des clients.
Combien gagnent-ils pour un tas ?
Cette semaine avec toute cette équipe, a été une belle expérience. Il est maintenant temps de récupérer notre liberté. Nous les laissons à leurs aventures pour continuer les nôtres