Du 6 au 10 avril
Après ce merveilleux Périto Moreno, nous décidons de rester deux jours à El Calafate au bord du lac Argentine.
Nous en profitons pour visiter le glaciarium où, nous apprenons à mieux connaître le phénomène des glaciers et en particulier l’énorme calotte glacière que nous avons à coté de nous.
Nous regardons l’excellent film 3D présenté.
Après deux jours de petites promenades et d’internet, nous reprenons la route. Mais comment les rivières peuvent-elles être aussi bleues ?
Et les lacs…
Vu ce panneau, nous avons de la chance aujourd’hui.
Il faut dire que Pépère avec ses 3m de haut et 2 de larges, n’aime pas le vent de travers. Pas de vent… c’est super.
Plus loin nous retrouvons ces 3 amis rencontrés au camping,
ils vivent une belle histoire. L’un est hongrois, l’autre chinois et le chien chilien… Les deux jeunes se sont rencontré sur la route et ont décidé de continuer ensemble.
Puis, à Puetro Natales, ce chien a décidé de les suivre. Contre toute attente, le chinois décide de le garder et de s’en occuper. Il avait mal à la patte. Ils ont donc réduit leur vitesse pour qu’il puisse les suivre. Ils étaient même prêts à le faire voir à un vétérinaire, mais de peur qu’on ne leur prenne, ils s’en occupent eux même. Et franchement ce chien baigne dans le bonheur.
Comme ils n’ont par mois que 500 € pour vivre, ils décident de partager leur ration de riz et de pâtes en trois et, depuis déjà 700 km, ça se passe bien. Ils ont même réussi à passer du Chili en Argentine sans problème.
A gauche, depuis la route, nous voyons encore un de ces grands glaciers de Patagonie.
En milieu d’après-midi, nous arrivons à El Chalten, notre prochaine étape.
Ce village très sympa, vit du tourisme, essentiellement des marcheurs et des escaladeurs.
Il y a des magasins et des hébergements pour tout le monde. Quelques-uns sont assez particuliers.
Nous sommes venus ici pour voir le Fitz Roy gravi pour la première fois en 1954 par Terray.
Il est comme souvent encore dans les nuages.
Après une bonne nuit à la sortie du village, nous décidons d’aller faire comme tout le monde ici, un « trekking… ».
Bien grand mot pour nous qui ne sommes pas vraiment des marcheurs. Nous ferons la piste de 4km qui se transformera en 10 km aller-retour. Alors que nous crapahutons sur le sentier de montagne,
tout d’un coup, le sommet apparaît.
Depuis plus d’une heure, ce chinois guette l’éclaircie.
Elle vient juste de se produite, nous avons beaucoup de chance car 15mn après, d’autres personnes arrivent mais le Fitz Roy ne sera plus visible de la journée. Une photo souvenir
Et nous continuons notre marche dans un décor toujours aussi beau.
Avant de redescendre, nous nous arrêtons pour un pique-nique au bord du lac Capri.
Puis c’est la descente. Ici, l’automne harmonise la couleur de la nature avec ces oiseaux.
Arrivés vers Pépère, nous trouvons à coté de nous le land de Daniel et Rosa.
Deux nouvelles connaissances. Depuis Torres del Paine, nous les croisons régulièrement.
Ils arrivent tard, il fait déjà nuit. Crevés, ils n’utiliseront pas leur tente de toit cette nuit. Ils vont à l’hôtel.
Nous, on reste ici.
Ce matin, nous avançons un peu plus dans la montagne avec Pépère.
Nous avons prévu une nouvelle journée de Trek de 10 km pour aller plus prêt du glacier bleu vu hier.
Au passage, nous constatons que le Fitz Roy est dans les nuages.
Avant d’arriver, nous trouvons un chemin impossible pour Pépère. Il nous amène chez une charmante Argentine qui nous aide à faire demi-tour.
Daniel et Rosa passent par là.
-Vous faites quoi aujourd’hui?
-Une marche pour aller voir le glacier bleu.
-OK, on va avec vous.
Après une longue marche dans les arbres,
Nous arrivons au petit lac du glacier.
Il était finalement plus beau de loin que de prêt.
Photo souvenir des deux filles tout de même.
Sur le retour, nous restons un bon moment à regarder un couple de pic-vert en plein repas.
Le soir, nous nous séparons à nouveau. Eux à l’hôtel, nous, seuls Aux pieds des montagnes.
Super nuit, puis nous repassons par le village le temps des pleins d’eau, de gasoil et de croiser cet autochtone bien typique
Nous reprenons la route pour traverser la cordillère jusqu’ au Chili