Le 6 février 2014-02-10
Notre premier retour est prévu dimanche matin, nous avons donc 3 jours devant nous pour visiter les environs de Marrakech dans Haut Atlas.
Volontairement, nous ne partons pas vers Ouarzazate. En effet, nous avons prévu un circuit là bas, dans 15 jours avec Mireille et André, des amis avec qui, Michel à traversé une partie de la Namibie et le Zimbabwe l’année dernière.
Ce matin, nous partons visiter la Vallée de l’Ourika. La route est un régal pour les yeux, avec ses vallées et l’Atlas enneigé.


Les villages cachés se confondent avec l’environnement.

Arrivés à Setti Fatma, nous prenons un jeune guide pour aller à l’assaut des chemins, trouver les cascades. Parfois, çà fait un peu escalade.

Le décor est joli, parsemé de boutiques en tout genre, mais coté cascades, c’est un peu juste.

Ensuite, nous passons par une boutique de produits à base d’huile d’argan. Quelques femmes travaillent à la fabrication de ce qui sera vendu sur place, mais, quelle est la part de folklore ?

A l’extérieur, un papy essaie de vendre ses fruits d’arbousier.

Nous faisons également le bonheur d’un petit « restaurant », dépourvu de clients. Pour nous, ce sera brochettes.

Karim? un sacré vendeur… Il revient nous voir régulièrement dès qu’il nous aperçoit.

Finalement, Doreen lui achète un bon lot de bracelets et colliers pour « 10 € ». Ils sont tous les deux contents, c’est l’essentiel.
Dans ce trou paumé, nous ne pouvons pas dormir la nuit. Nous continuons, au hasard, par la piste. Elle passe souvent par la rivière.

Un land, bien chargé de passagers, nous précède. Ils vont sûrement dans un village plus loin.
Nous voila partis ensemble à flanc de montagne sur une piste, qui monte et qui monte encore. En 2iem courte, avec par moment, un bon vertige.

Michel est concentré…

Le taxi que nous avions dépassé, repasse et nous invite à continuer à le suivre.
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Sur cette montagne, Michel va dire bonsoir à un berger, mais où sont ses chèvres ? Elles font de l’équilibre juste derrière, pour grignoter, en dessus d’un vide incroyable.

Doreen ne souhaite pas continuer. Il est vrai que la piste monte toujours beaucoup et nous risquons d’arriver dans la neige.
Retour dans la vallée avant la nuit et nous voilà posé bien à plat dans la rivière,

Un troupeau rentre à la nuit, il traverse la rivière, sans se mouiller. Direction la bergerie.

La météo ne prévoit pas de pluie, nous pouvons passer une bonne nuit au calme. Dans le cas contraire, ce genre de bivouac est interdit.