Il nous reste 2 jours de route pour arriver en Equateur. Nous passons par Chiclayo voir le musée du « senior del Sipan »
Une fois de plus, nous sommes dimanche soir et demain il est fermé.
La ville et ses alentours, sont franchement immondes… Nous sommes pourtant habitués depuis la Bolivie, mais là, ça dépasse tout.
Michel veut à tout prix voir ce musée alors, nous décidons d’aller au bord de l’océan patienter jusqu’à mardi
Après quelques recherches infructueuses, nous voilà à Pimentel au bord de la plage. Le vent est dans le bon sens pour chasser le bruit d’une boite de nuit de plage à la sortie du village.
Nous sommes un peu seuls, mais la sécurité semble bonne.
Nous passons de bons moments avec les pélicans et autres oiseaux marins.
A faire des marches sur la plage
Elle est très propre, il faut dire qu’ils y mettent les moyens. Quel contraste avec la ville à 15 km…
Le matin, vers 7h, les pêcheurs sortent leurs canots de roseaux.
La mer est grosse mais, à genoux, ils se lancent
Pour passer, les rouleaux, ils sont incroyables, tout semble facile.
Et plus loin, c’est pas mieux.
Les pélicans jouent également avec les vagues, Ils pêchent carrément dedans.
Lui, reste sagement au bord et ramasse un tas de petits crabes dans le ressac sans prendre de risques.
Ce repos, bien agréable, terminé, mardi matin nous allons au musée du seigneur de Sipan.
Nous ne sommes pas déçus, En 1987, la pyramide a été fouillée suite à un marché noir d’antiquité découvert. Et oui, ce sont les pilleurs de tombes qui ont découvert l’accès.
Une fois les voleurs en prison, les archéologues ont pu se mettre au travail et nous offrir ce musée ouvert très récemment, en 2002.
Toutes proportions gardées, on a l’impression qu’ils ont découvert le tombeau de Toutankhamon version sud-américaine.
La tombe de ce seigneur Moche, était intacte depuis 1750 ans. Elle contenait un trésor immense, et, tout est exposé dans ce musée construit spécialement.
Pour l’intérieur, on nous a confisqué (le temps de la visite) nos appareils photos, donc, pas de photo… c’est vraiment dommage pour le site.
en voilà quand même deux ou trois piquées sur internet
Ces visites terminées, nous partons pour, nous l’espérons, notre dernière journée au Pérou.
Après une longue traversée du désert plus que monotone, sous une température supérieure à 40°,
le décor change à l’approche de l’Equateur et laisse place à des cultures de riz
Puis à une nature de plus en plus généreuse
Les maisons changent aussi
Nous manquons, d’un rien, d’assister à un accident grave. A quelques centimètres prêt, ces deux jeunes sur la moto ont failli être renversés par ce chargement de canne à sucre.
Nous en sommes persuadés, maintenant, c’en est fini du désert et sa poussière.
Absorbés par le spectacle de la route, nous voilà pas loin de la frontière. Normalement, nous ne dormons pas aux abords des frontières, mais, maintenant, c’est trop tard.
Nous nous installons pour la nuit devant une maison.
Elle semble non occupée, mais les propriétaires passent en voiture le soir.
Très gentlemen, ils nous autorisent à rester pour la nuit.
Un voisin essaie bien de nous attirer devant sa maison pour la nuit, nous restons finalement à notre place.
Demain, nous entrons en Equateur, nous serions volontiers restés un mois de plus au Pérou tellement ce pays est beau et varié. Nous avons adoré. Comme beaucoup, avant de venir ici, les Incas représentaient l’histoire du pays, mais en fait, nous avons découvert les vraies bases de la région au travers des périodes Tiwanaku, Chavin, Wari, Nasca et Moche sur plusieurs milliers d’années alors que la période Incas n’a pas excédé 150 ans.