Le triangle d’or.

Après notre rencontre avec les femmes girafes, nous redescendons de la montagne et  nous faisons à nouveau une halte, chez les handicapés. 

Au matin, petite surprise, Pépère refuse de démarrer. Michel avait cette crainte depuis un moment, car une des deux batteries qui donnent le 24 volts du land Cruiser avait une stabilité de charge plus qu’aléatoire. Heureusement, le boss était là avec son gros 4X4 et nous avons pu brancher nos câbles.

Du coup, pas question de continuer comme ça, la journée a été consacrée sur 120 kilomètres à chercher deux batteries neuves suffisamment puissantes pour démarrer notre 4.2 litres. Chez eux, ils n’en ont qu’une, mais nous donnent une adresse d’un spécialiste de batterie. Du coup, nous leur confions la vidange.

Voilà leur vendeur de batteries conseillé… Il essaye de nous vendre tout et n’importe quoi, mais Michel sait ce qu’il veut impérativement, alors le gars se démène au téléphone et trouve finalement chez deux confrères différent deux batteries identiques. 120 € les deux… 

Nous reprenons notre route, mais c’est plus fort que nous, nous allons voir un temple sur une colline en dehors de la route.  

À l’intérieur, un artiste travaille à la décoration.

Et la voûte, il l’a vraiment bien réussie. En levant la tête, on se perd complètement dans un ciel très réaliste, impossible à rendre sur une photo.

Nous allons à Chiang Rai, pourtant pas très loin, mais finalement il est trop tard, ce sera pour demain.

Cette ville avec ses sources chaudes nous accueille pour la nuit, Michel trouve un ancien temple Khmer, mais Doreen trouve l’endroit lugubre. Finalement, elle se laisse persuader et aucun fantôme ou autre être malfaisant n’est venu troubler notre nuit.

Ce serait dommage d’être venu, ici même par hasard, sans profiter de ses geysers

et de ses bains chauds pour les pieds.

On peut même acheter des œufs, cuits à l’eau chaude de la source.

Attention, maintenant nous arrivons dans le triangle d’or, à la frontière de trois pays, Myanmar, Thaïlande et Laos, cette région a une histoire très riche autour de l’opium. Il était cultivé en masse, transformé et utilisé avant que la Thaïlande et le Laos n’en interdisent la production.

D’abord, la région de Chiang Rai avec son temple blanc, un peu féerique

Puis Pépère entre dans le bleu.

Pas très vieux non plus, mais assez joli

Nous dormons juste à côté, au parking VIP d’un hôtel apparemment vide.

VIP ou pas, quand la pompe à eau de la cellule tombe en panne, il faut la changer. Heureusement, Michel en avait ramené une de France cette année.

Après ces deux temples blanc et bleu, nous allons rejoindre pour la première fois le Mékong à la frontière avec le Myanmar que nous voyons sur l’autre rive. 

Nous disons la première fois, car maintenant, il nous accompagnera tout au long du Laos et du Cambodge.

Bouddha semble vouloir nous accompagner sur son immense bateau 

Dans ce même village, se trouve le musée de l’Opium, pas très grand mais très intéressant. C’était vraiment le centre de tout dans ce triangle d’or.

Ici, les poids qui avaient tous des formes particulières.

Des pipes

et un homme en pleine action

Heureusement, la morale est rappelée à la fin de la visite.

Cette journée se termine 25 kilomètres plus loin, au dernier village avant le Myanmar, nous faisons demi-tour à quelques mètres de la frontière. On a fait ça,juste pour voir cette frontière infranchissable pour nous.

Parait il que le marché à cette frontière permet de bonnes affaires. Pas vraiment, mais il est très grand et nous aimons bien ces ambiances de marché aux fruits et aux légumes . Nous découvrons toujours des trucs qu’on ne connaît pas,

Et ses vendeuses adorables.

Dehors, celle-ci travaille pendant que son mari la transporte avec le magasin.

Puis, nous nous dirigeons doucement vers la frontière du Laos, toujours sous la protection de notre petit Bouddha qui profite également du spectacle.

Jusqu’à la dernière ville de Thaïlande.

Nous avons une petite crainte dans la soirée quand nous découvrons qu’autour de nous, dès la nuit tombée, un silence total règne et que les quelques voitures autour de nous ont disparu.

Juste au bord du fleuve frontière, il ne doit pas être permis de rester la nuit….Trop tard, on est installés.

Finalement, les douanes ont certainement compris que nous n’étions pas des trafiquants, notre plaque française a du les rassurer.

Demain, nous passerons au Laos avec l’incertitude totale concernant la possibilité de revenir en Thaïlande. Retour pourtant impératif pour ramener notre fidèle Pépère en France

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