Arrivée au Costa Rica.
Comme nous sommes coté Caraïbe, nous entrons au Costa Rica par la frontière de Sixaola.
La frontière est petite et malgré l’agent très désagréable du coté Costa Rica, les formalités sont vite expédiées.
Au Panama, il y avait beaucoup de plantations de bananes et ici, c’est la même chose. Par contre, l’industrialisation semble plus aboutie.
Nous nous arrêtons pour aller voir cette usine, tout est bien organisé
Et ce bâtiment en plein air est assez confortable pour que les employés gardent le sourire.
Nous n’allons pas loin, juste un petit 60 km pour rejoindre le bout de la réserve de Cahuita. Après quelques tergiversations, nous décidons de payer un camping et avoir internet, des douches et une « lavanderia » pour le linge.
Ce sera le camping du Reggae bar, pas trop bruyant finalement.
Nous y rencontrons un voyageur solitaire de 49 ans, Bobby. Après avoir navigué plus de 6 ans à la voile autour du monde, il continue ce style de vie avec un gros 4X4 cellule américain. Il estime que c’est super en camion, mais qu’avec son bateau, il était plus sexy auprès des filles.
Tout n’est jamais parfait, alors que nous sommes tranquilles,
les gamins de la propriétaire décident de jouer au foot à coté de nous. Ils vont casser quelque chose, c’est sûr !
Tient, c’est fait, le ballon frape la vitre de notre « Salon ». Merde, font chier ces gosses !!!
Michel répare et, finalement, ce sera même plus solide qu’avant.
Le lendemain, nous allons visiter la réserve.
Belle réserve, pour commencer, nous tombons, (façon de parler car ils sont en l’air) sur de très gros iguanes perchées à 3 mètres de haut, dans un arbre. Il semble que le plus gros fait presque 2 mètres.
Nous ne savions pas qu’il pouvait y en avoir dans les arbres, on va peut-être se méfier maintenant.
Plus loin, un français du Costa Rica s’écrie
-un toucan !
Le gros zoom en main, Michel fait ce qu’il peut, mais, c’est loupé. Dommage…
Puis, nous croisons un américain qui vit dans le coin, il nous emmène 50 mètres en arrière.
Nous venions de passer, sans la voir, une vipère dans un arbre.
Elle est extrêmement venimeuse malgré sa petite taille. Brrrr….
Et c’est quoi cette boulle ?
Un paresseux, il fait sa très longue sieste.
Ceux-là font un peu plus d’efforts, mais pas trop.
Pendant que les fournies, bossent
Et lui, il passe son temps à se cacher dans son trou à la moindre alerte pour ressortir au plus vite.
Nous croisons également un petit capucin un peu espiègle.
Et celui-ci est bien attachant.
Encore un paresseux, mais lui, on dirait plus un yéti
Nous quittons le parc sur un animal plus familier pour nous.
Finalement, ici l’océan ne se prête pas à la visite des fonds marins, nous restons malgré tout
2 jours sur place.