Nous voilà à Baños, petite ville avant l’Amazonie, nous souhaitons profiter de cette jolie région avant d’aller à Quito. L’Amazonie, malgré les nombreuses propositions des agences, Michel préfère aller la voir dans le parc de Yasuni plus au nord.
Comme toujours, notre premier souci est de trouver un terrain pour Pépère, nous prenons une route qui monte en face du volcan Tunrungahua. Mais au bout de quelques kilomètres d’une montée de folie, nous renonçons.
En descendant, nous avons une belle vue sur la ville et ses cascades.
Après un grand tour de ville, un petit hôtel nous accueille sur son petit terrain
avec vue sur la grande cascade de la ville.
Il faut entrer au chausse pied.
Nous avons plaisir à visiter cette petite ville assez tranquille.
Dans la rue le physique des indiens d’Amazonie se retrouve sur tous les visages
Le hall des restaurants est bondé
Et ils se régalent.
Cette dame, fait rôtir des cochons d’inde appelés ici, des couilles.
Depuis le Pérou, nous assistons à ces barbecues, spécialité andine, sans jamais nous résoudre à y gouter.
Un petit garçon essaye, comme il peut, d’attirer les clients dans le magasin de sa maman.
Pour amuser les touristes, tout est permis.
C’est le week end de Pâque, alors Doreen, en bonne catholique, est heureuse de trouver la cathédrale.
A l’intérieur, la cérémonie dure toute la matinée. Deux mannequins sont installés autour du prêtre.
La principale attraction de la ville, à part ses stations thermales, c’est le volcan Turungahua. Il est toujours actif et depuis le début de l’année, il a déjà craché sa lave plusieurs fois. Allons voir ça.
Pour une fois, suite à l’expérience d’hier, nous décidons de ne pas hisser nos presque 4 tonnes à travers des pentes au pourcentage incroyable. Nous prenons donc un promène couillons…
Musique à fond. Quelle galère !!! Michel peste contre notre mauvaise idée.
A l’arrivée, un brouillard à couper au couteau. Pas de bol !
Nous restons plus d’une heure à espérer une éclaircie.
Peut-être celle-là ?
Non.
Bon, on ne peut pas toujours avoir de la chance.
Le lendemain, nous partons pour la vallée des cascades.
L’Amazonie n’est pas loin…
Nous ne sommes pas seuls,
Les attractions pour touristes sont nombreuses, surcharge? ou pas…
Et, devant la première, nous rencontrons même la sœur d’une femme de Romans, à coté de Michel sur la photo
Egalement, cette famille de colombiens dont la femme a habité en France. Son mari nous donne plein de tuyaux pour la Colombie.
Nous sommes impressionnés par la cascade « d’el diablo »
Dans un décor tropical,
Cette cascade est bien aménagée,
Il faut tout de même accepter de se mouiller
Et de passer plusieurs ponts suspendus
Au début, Doreen hésite, mais finalement, elle les traverse avec plaisir
Pour les amateurs de fleurs, ce jardin naturel est magnifique.
Après d’autres cascades,
cette belle journée se termine au camping d’une jeune brésilienne.
Elle est bien isolée, au milieu de sa jungle, pour une jeune femme seule.
Avant de repartir de la région, Doreen veut faire un petit tour sur la cascade dans une benne.
Michel l’accompagne et prend l’envie d’essayer le canope. Il se prépare,
se présente face au vide
et c’est parti
Belle sensation, mais trop courte.
Un peu vexés de ne pas avoir vu le volcan, nous faisons une dernière tentative par l’autre côté sur une route très étroite et encore une fois avec une pente inappropriée pour Pépère.
Après 10 km nous ne voyons toujours pas le volcan. Nous croisons des randonneurs qui nous disent qu’il faut terminer à pied. 3 h de marche à plus de 3000 m. Ils n’ont pas vu le volcan.
Bon OK, on redescend, pour le plus grand bonheur d’un paysan qui profite de notre charrette.
La pente est raide, les épingles bien trop serrées pour Pépère, nous les prenons en deux fois. Et dans l’une d’elle, crac !!! un gros bruit à l’avant, la pièce changée à Loja, à peut-être cassée de nouveau. Bizarre, peut-être avons-nous un problème de différentiel ? on verra plus tard.
Pour ne pas casser d’avantage, nous débrayons les roues avant et partons pour la Laguna Quilotoa, notre prochaine étape.
Sur la route, l’accumulation des cendres volcaniques nous prouve, s’il en était besoin, l’importance des éruptions passées.
Malgré les nuages, Le paysage est toujours très agréable.
Les maisons sont encore différentes dans cette partie retirée de l’Equateur
Il y a même un canyon assez étonnant, on a plus l’impression que la terre s’est écartée, plutôt qu’une séquence d’érosion.
Nous cherchons à dormir pas trop haut, mais finalement, nous terminons la journée au bord du cratère, à 3800 M…
Nous ne sommes pas seuls, Françoise et Alain, un couple de français, est déjà là. Encore une nouvelle rencontre intéressante, en voyage depuis le canada, ils sont très sympathiques.
Le lendemain, nous nous attaquons à la lagune, formidable lac de cratère.
Doreen descend la moitié et remonte à pied, c’est déjà pas mal, vu la profondeur,
Nos nouveaux amis font l’aller 30 minutes et le retour 1h30 à pied.
Michel descend jusqu’en bas, mais, remonte sur le dos d’une mule.
La pluie nous a épargnés le temps de de cette petite escapade, mais le reste de la journée se passe sous la pluie
Travail à l’intérieur pour le site et le soir, nous prenons la route pour dormir un peu plus bas, Alain connait un point GPS pour dormir.
Ce paysan de retour des champs,
Nous dit carrément de nous mettre bien à plat sur la petite place à côté de l’école.
Nuit mouillée, nos amis sont déjà partis depuis plus de 2h quand nous nous décidons à notre tour à aller sur Quito. Nous passons d’abord par la réserve du Cotopaxi dans l’espoir de voir ce volcan lors d’une éclaircie.
Bien installés, au pied du volcan, nous attendons patiemment la fameuse éclaircie. Elle ne viendra pas vraiment, le mieux que nous verrons aujourd’hui, c’est ça !!!!
Finalement, nous sommes délogés de notre point de vue par des gardes. Il faut savoir que ce volcan est encore très actif. Il y a eu une éruption au début d’année et la vigilance est grande car ils en attendent une grosse pour… on sait pas quand ?
D’ailleurs, Doreen a remarqué que le niveau d’alerte était jaune à l’entrée et orange à la sortie 2 h plus tard. Les gardes, après nous avoir demandé de partir, sont restés pour faire des mesures, ils étaient très sérieux.
Journée mouillée, journée gâchée… (Nouveau proverbe)
Nous arrivons le soir à Quito, chez Sylvia, la sœur d’une amie de la sœur à Michel….
Il pleut toujours des seaux d’eau, mais nous sommes maintenant dans un appartement pour 2 jours.