Du 31 01 au 4 02
Nous avons bien profité de San Pedro et sa région, et pouvons continue notre route vers le Pérou à travers le désert d’Atacama.
Notre premier objectif est d’aller voir les Mollalpagua en panne à Calama avec leur camping-car.
Les voilà devant un garage Fiat, un camion est allé les chercher dans les montagnes pour 600€. Ils espèrent être dépannés demain. Avec leurs deux enfants, moins leur situation durera, mieux ce sera pour eux.
Ils sont heureux d’avoir un peu de soutient, mais inquiet à la fois.
Nous dormons dans une rue de l’autre côté de la place.
Ce lundi matin, nous venons aux nouvelles. Ils n’en ont pas, le garage ne peut pas s’occuper d’eux aujourd’hui. Encore une journée d’attente.
Nous devons les laisser seuls et continuer notre route. Calama est une ville minière, parait-il qu’ici, est exploitée la plus grande mine de cuivre du monde.
Nous essayons de passer deux barrages pour photographier Pépère à côté de ces monstres, mais les gardiens ont des ordres.
Ensuite, ce sont d’interminables kilomètres dans le désert. Il n’y a rien…
Même les cimetières sont desséchés.
Nous savons que cette région a subi une grosse catastrophe en 2015. Des pluies torrentielles alors qu’il ne pleut pas ici depuis des siècles, ont tout dévasté. Ce désert tout en vrac en est-il la cause ?
Notre prochain but est la visite de la ville minière abandonnée de « Humberstone »
Nous nous garons devant pour la nuit et quelques minutes après, Catherine et Philippe arrivent avec leur camion. Nous ferons demain la visite ensemble.
Le lendemain, c’est donc une ville fantôme que nous parcourons tous les 4.
Ses rues
appartements
Philippe, formateur en mécanique, se fait plaisir dans les ateliers,
Et devant cet immense générateur.
A l’école Catherine, l’instit, connait la réponse, Philippe, semble moins sûr de lui et Michel bluffe surement.
Doreen nous fait son petit show sur la scène du théâtre,
seul bâtiment avec l’église à servir parfois.
On serait bien parti pour Iquique en train,
mais la loco n’est pas accrochée.
La visite terminée, nous quittons nos amis pour aller à Iquique.
Au bord du pacifique, qui ne l’est pas vraiment.
La ville est un mélange de station balnéaire
de rue et bidonvilles glauques.
Nous sommes ici, surtout pour acheter deux pneus car la ville est en zone franche.
Impossible de se garer. Michel laisse Doreen dans Pépère bien fermé et part à pied dans la rue de l’automobile chercher ses 2 BF Goodrich.
Il revient bredouille et surtout impressionné par ce qu’il a vu.
Alors qu’une femme était descendue de voiture, certainement pour charger son coffre, un homme saute au volant et part dans un énorme bruit de pneu. La femme à la mauvaise idée de s’accrocher à la fenêtre pour arrêter le voleur. Il la traine sur 100 mètre avant que la pauvre lâche prise et roule par terre. Un homme la ramasse et tout le monde continue comme s’il n’avait rien vu.
Décidément, cette ville n’est pas sûr. Nous irons dormir 40 km plus au sud, au bord de l’océan
et reviendrons demain pour acheter deux ou trois bricoles en franchise
Nous reprenons ensuite la route du désert, c’est beau le désert !
Un petit détour par le Géant, ce pétroglyphe d’un homme de 80 mètre de haut.
Nous finissons la journée par une grande descente à flanc de montagne
Jusqu’à ces magnifiques pétroglyphes grandioses.
Celui-là est beaucoup plus récent.
Après une bonne nuit gardés par la police derrière un poste de contrôle, nous reprenons nos magnifiques routes
Et, arrivons à Arica, dernière ville Chilienne.
Comme partout ici, aux feux, on ne s’ennuie pas.
Arrivé au seul camping indiqué sur notre GPS, Nous retrouvons Catherine et Philippe…
Michel Profite des compétences de Philippe et lui demande de l’assister pour changer la courroie de distribution de Pépère.
Bon, heureusement qu’il était là…
Cette bonne chose de faite, la soirée se termine au rhum.
Le lendemain, nous allons visiter le musée San Miguel.
Il nous fait parcourir l’histoire de l’Atacama avec entre autre la période Tiwanaku qui nous connaissons bien depuis l’an dernier.
ses momies allongées d’avant l’arrivée des chrétiens
et ses momies assises depuis l’arrivée de ces même chrétiens. Pourquoi, nous ne le savons pas encore.
Un peu plus loin, nous allons voir ce magnifique pétroglyphe
Et en gros plan, l’assemblage sommaire des pierres qui dessinent d’aussi beaux motifs.
Dans ce petit village du désert, nous sommes autorisés à user et abuser de leur eau.
Le Pérou, on ne connait pas trop, alors nous consacrons le reste de la journée à faire des provisions en grande surface.
Le soir, nous n’allons pas au camping, mais sur la route qui mène une petite presqu’ile. La soirée est vraiment agréable, nous nous couchons à minuit avec le bruit de la mer.
Mais, en pleine nuit, nous nous retrouvons carrément au milieu d’une rave party, une foule de jeunes avec leur sono agglutinés autour de Pépère. A 3h du matin, nous quittons les lieux pour un endroit plus calme.
Ce sera notre dernière nuit au Chili.