Les 20 et 21 07 2014
Ce matin, le petit déjeuner n’est pas tranquille. Un 4X4 s’est arrêté et va interpeller Pierre sur notre façon désinvolte d’avoir garé nos véhicules « off road ».
Finalement, ce n’est qu’un guide qui fait sans doute un peu de zèle. Nous ne serons pas verbalisés.
Cet homme a au moins le mérite de nous faire mettre en route assez tôt.
Nous restons en vue de cette superbe montagne pendant presque tout le trajet.
4 heures seront nécessaires pour parcourir les 75 km de piste jusqu’à notre destination.
4 heures au milieu d’une nature lunaire,
Parsemée de trolls imprudents qui ne sont pas rentrés avant le jour.
et de gués assez faciles, dans lesquels un touriste inexpérimenté est resté bloqué. Pierre, arrivé avant nous, l’avait déjà sorti.
Pour Pépère tout va bien.
Un cycliste ici ? Alors là, ils sont de plus en plus fous !
Tient, une cellule Clémençon, c’est sûrement des français !
Et oui ! Alors on discute avec André et Marie Jo un moment sur la piste et ça repart !
Arrivé au bout de la piste, la neige est là, au milieu des coulées de laves.
Il nous faut faire les 2.5 derniers kilomètres à pied. Un vrai plaisir dans ce décor.
Et au bout de cette marche c’est l’émerveillement. A coté de l’immense lac vert du grand cratère, un « petit » aux eaux turquoises, le Viki. L’échelle de ce paysage est donnée par les personnes qui marchent sur le bord de ce petit cratère…
Au cours de la visite du cratère, Doreen par deux fois, dit avoir entendu une explosion. Elle a l’air très sûre d’elle.
Arrête tes conneries, le volcan ne va pas sauter aujourd’hui !
En fait, Doreen bénéficie d’une grande sensibilité, car nous apprendrons plus tard, sur le bateau, qu’elle avait entendu les prémisses d’un évènement géologique important ! Seulement 6 heures après notre passage, plus d’un kilomètre de berge du grand volcan est tombé dans le lac provocant un raz de marée de 50 mètre de haut, voir 100 d’après certaines sources.
Voila la copie d’un article pris sur internet à l’adresse http://volcansvanuatueruptions.blogspot.fr/2014/07/23072014-ubinas-askja-etna.html
« » »Askja, Islande :
Selon le Bureau météorologique islandais, un important glissement de terrain a eu lieu hier (22-Juillet-2014) vers minuit sur l’ Askja , le glissement de terrain est arrivé dans le lac de l’Askja , ce qui a crée une onde de crue qui était de 100 à 200 mètres de haut. Qui est arrivée à l’autre extrémité du lac de cratère et s’est écoulée sur son bord, dans le cratère Víti .
Ce glissement de terrain a eu lieu dans la partie sud du lac de cratère de l’Askja (meilleure information que j’ai pour le moment). Un tremor harmonique a été détecté à la suite de ces événements , il a été enregistré pendant 20 minutes selon les reportages (aucune image depuis ; l’image du tremblement harmonique de l’Askja est manquante dans le site Web de l’OMI).
Un nuage a été observé après ce glissement de terrain, il n’est pas clair que se soit de la vapeur ou des matériau se déplaçant dans les airs. Les premières estimations de ce glissement de terrain sont que d’environ 24 millions de mètres cubes de matériaux sont descendus avec ce glissement de terrain, une partie de celui-ci se terminant dans le lac de cratère de l’ Askja , et élevant le niveaux d’eau dans le lac Askja d’environ deux mètres (premières estimations).
Ils ont immédiatement interdit les lieux. Ouf, nous avons eu chaud, car louper ce paysage, n’est même pas envisageable, et peut être aurions nous risqué pour notre vie…
Les yeux plein d’images, nous descendons au camping pour la nuit.
Frédéric est déjà installé, nous faisons sa connaissance ainsi que de sa femme autour d’un bon Jurançon.
Avec le soleil en plus, l’Islande c’est vraiment magique.
Ce matin, nous sommes le 21. Il faut penser à se rapprocher du bateau.
Encore 100 km de piste sublime
Des gués toujours aussi passionnants pour soi et pour les autres,
même en moto.
Un rêveur à pied.
Des bolides qui se jouent de tous les types de pistes.
Des passages de boue bien balisés
Puis, voila à nouveau les moutons
Ils nous annoncent à nouveau la verdure
les cascades et les rivières.
Il ne reste plus qu’à laver Pépère, passablement sale
et nous rentrerons au port demain.