Arrivée au Pérou
Normalement, l’Argentine et le Chili c’est fini pour nous. Nous passons la douane d’Arica. De loin, tout semble bien organisé.
Effectivement, les files d’attente bien ombragées sont tracées au milieu d’un monde très discipliné.
Soudain, tout se complique, arrivé devant le guichet d’immigration, on nous demande un papier indispensable pour Pépère.
Pour nous c’est l’incompréhension totale, car il faut aller à la cafétéria de l’étage acheter ce sésame pour 1 euro.
A la caisse de la cafeteria, Michel n’y crois pas et continue jusqu’à un bureau de police. Heureusement, le policier est compréhensif. Il nous emmène jusqu’à la caisse (de la cafétéria) où nous achetons le fameux papier pour 1 €. Il pousse la gentillesse jusqu’à nous aider à remplir le papier tout en espagnol.
Passons sur la suite où au bureau de douane, ils oublient de tamponner ce papier. Refusé au dernier contrôle, Michel retourne à pied le faire tamponner… Grrrrrrrr
Nous voilà au Pérou. Le passage se passe bien, sauf que là encore, il est interdit de passer des légumes, des fruits et de la viande. Comme toujours, Doreen gère le problème à l’africaine et toutes nos provisions faites la veille sont sauvées, sauf 4 bananes et 1 ail.
Comme toujours, changement de pays, changement de décor. Sur des kilomètres, dans le sable, nous croisons ces petites cabanes, ils ne vivent quand même pas là-dedans. Pour l’instant, nous n’avons pas la réponse.
Première ville, Tacna où la matérialisation des voies ne correspond pas à notre gabarit, ni d’aucun véhicule d’ailleurs.
Nous croisons nos premières tenues péruviennes.
La police féminine est à tous les coins de rues et Michel ne tarde pas à se faire rappeler à l’ordre, heureusement sans amendes.
Après avoir acheté pour 25 € une carte de téléphone qui ne marche !!!, nous reprenons la route du désert pour Arequipa notre prochaine étape.
Soudain, au milieu de ce paysage desséché, une petite vallée de verdure.
-On dort là ce soir ?
-un peu qu’on dort là !
Quel contraste avec le désert environnant, il y a de l’eau et ils font pousser tout ce qu’ils veulent.
Ici, le mot abondance prend tout son sens.
Nous installons Pépère au bord de ce petit cour d’eau. Michel est un peu inquiet au cas où l’eau monterait dans la nuit, mais, on est trop bien.
-Regarde, le type là-bas ! ils sont super bien ici.
En fait ils sont deux. Nous engageons une grande explication sur notre voyage à des années lumières de leur mode de vie, de leur côté, ils nous rassurent sur la rivière qui devrait rester à son niveau cette nuit.
Finalement, ils nous quittent, la livraison du lait n’attend pas.
Le lendemain, c’est à nouveau la magie du désert avec ses passages dans les montagnes
Et ses longues lignes droites où en plus de la route, des panneaux nous demandent de faire attention aux éventuels bombardements aériens.
Arrivé à Arequipa, nous allons directement à l’hôtel Mercédès qui a un petit camping pour camping-car.
Nous trouvons ici, un calme bien rassurant après une traversée de la ville peu rassurante.