Deux jours après notre départ de la maison, nous voilà à Rimini .
Nous y passons la nuit avant de prendre le bateau pour la Grèce. Le bivouac repéré il y a deux ans est toujours aussi calme.
En fin de journée, notre ferry lève l’ancre à Ancône pour rejoindre Igoumenitsa.
Comme toujours, nous ne prenons pas de cabine. La nuit est très bonne malgré tout.
Doreen fait la connaissance d’un hollandais qui voyage avec sa fille, ils discutent des heures en anglais
Pendant que Michel fait de même, mais en français, avec deux jeunes qui voyagent en fourgon aménagé.
Ils sont adorables avec leur chien et leur chat. Nous les reverrons peut être puisqu’ils sont de notre région, Lans en Vercors.
Après cette traversée, nous avons la chance de bivouaquer seuls sur cette plage.
Le lendemain la neige n’est pas loin, bizarre…
Notre deuxième sera au port de Patra sur un parking en terre sera sans problèmes malgré qu’on nous l’ai fortement déconseillé à cause des migrants SDF
et à partir de là, nous partons pour 10 jours complètement fous.
Finalement le bateau est bien réservé pour Israël et la banque enverra notre carte à une personne en Israël qui la récupérera pour nous.
C’est bien tout ça, et ben non…
Après une nuit infernale à Lavrio où nous n’avons rien dormi tant le vent était violent.
Nous déposons Pépère devant son Bateau (formalités minimum)
et prenons un taxi par un temps de chien. Direction un hôtel pas loin de l’aéroport d’Athènes
Le lendemain, nous voilà à l’aéroport, mais notre avion n’est sur aucun écran…
Après plusieurs passages aux renseignements, une des hôtesses se rend finalement compte que notre billet est pour mars au lieu de février… Grossière erreur de Michel qui les a commandés sur internet. Bon, on ne va pas le charger plus car il doit acheter deux autres billets au prix fort.
Comme les mauvaises nouvelles ne vont jamais seules, nous voyons sur l’application « Marine Traffic » que notre pépère n’a toujours pas quitté le port. Appel à la compagnie qui confirme que vu la très mauvaise météo, il partira avec un jour de retard
Nous finissons par décoller, tient, c’est peut être Pépère en bas ! Ah non, il est retardé.
Pour notre premier jour en Israël, nous somme hébergés par la sœur (de lait) de Doreen. Elle est ici par hasard avec une amie pour 10 jours de vacances. Elles repartent demain.
Mais avant, nous visitons ensemble Jaffa la vielle ville de Tel Aviv, c’est notre premier contact avec Israël et le moyen orient.
Ensuite, nous partons pour Haïfa en train
où Pépère doit finalement arriver Vendredi. Oui, mais, ici, le week-end c’est le vendredi et le samedi. Nous devrons donc attendre dimanche pour le récupérer.
Alors nous réservons un hôtel. (vue de la terrasse) il n’est pas rassurant
Finalement, sa construction est trop sommaire,
nous passerons les autres jours en bord de mer.
Les 3 jours sur place serviront à visiter Haïfa en Bus
en oeufs
et en escaliers
devant une multitude de chats au repos.
Vive le sport !
Avec ces visites nous commençons à nous imprégner de ce nouveau pays inconnu de nous deux.
Heureusement qu’il y a des panneaux pour nous guider, mais pour nous, c’est de l’hébreu, pour eux aussi d’ailleurs mais au moins ils le comprennent.
Avec 3 jours de retard, nous arrivons chez Rosenfeld le transitaire pour récupérer Pépère.
Ici, le bonjour n’existe pas, en entrant, si nous ne faisons pas le premier pas, personne ne nous parle. Idem entre eux semble t il.
Puis, Michel part pour le port avec la personne qui doit l’aider aux formalités.
Enfin, voilà notre Pépère est en vue, le voyage va pouvoir commencer.
Eh bien non. Plus de jus pour démarrer le moteur. Les batteries sont pourtant pleines
Michel passe une bonne heure pour essayer de réparer cette panne. Il téléphone à son ami Michel, mécano en France pendant que le transitaire appelle un dépanneur.
Finalement, les mauvais contacts nettoyés et le coupe batterie supprimé, tout rentre dans l’ordre.
Enfin, non, c’est là que tout commence.
Il nous faudra 2 heures pour passer tous les contrôles et arriver au dernier bureau de délivrance.
Délivrance ? non, le fonctionnaire s’aperçoit que les grecs n’ont pas mis le bon numéro de châssis sur le papier. C’est pas grave, on va les appeler pour qu’ils nous passent le document modifié par mail. Oui, mais ici le week end est fini mais pas en Grèce où c’est dimanche
Alors, nous passons une nouvelle nuit à l’hôtel Grrr….
Le lendemain, à 10h les grecs ont enfin envoyé le mail, mais Ils ont encore fait une erreur !!!!! il faudra attendre midi pour avoir enfin le bon document.
Retour au port pour plus de 2h encore et c’est enfin le retour à l’hôtel pour aller chercher Doreen et commencer réellement notre voyage.
Nous avons bien mérité ce premier bivouac sauvage en Israël
devant Akko l’ancienne Acre de saint jean d’acre
