Les 17 et 18 et 2014
Il ne nous reste malheureusement pas assez de temps pour aller plus au nord. Nous tirons à l’est voir les phoques.
En début d’après midi nous voilà à Hvammstangi, début d’une presqu’île où des colonies de phoques ont élu domicile.
Avant de continuer, nous passons par une fabrique de pull, bonnets et autres vêtements tricotés sur place. C’est une vraie spécialité en Islande, alors nous craquons…
25 km de piste plus loin, nous nous arrêtons à un point d’observation des phoques.
Dans une petite cabane en bois, deux paires de jumelles sont mises à disposition. Bien pratique !! Nous nous demandons comment personne ne les a encore dérobées, mais il est vrai que dans les pays du nord, nous avons le sentiment que la délinquance n’existe pas.
Dans cet endroit très sauvage, il n’y a pas que des phoques.
Nous rentrons vers Pépère au bout d’un moment et là, grosse angoisse !
-T’as pas vu mon sac à dos ?
-Non.
Après avoir cherché partout, il faut bien se rendre à l’évidence, Michel a oublié son sac au magasin d’usine.
L’argent, carte de crédit et son passeport sont bien sûr dedans.
Doreen trouve leur numéro de téléphone et nous arrivons à les joindre. Ils sont aussi heureux que nous de nous avoir retrouvés. Ils étaient très inquiets pour nous.
Demi-tour pour 50 km aller-retour de piste.
On s’en tire bien, dans d’autre pays, la mésaventure aurait pu mal se terminer. Ici, nous ne leur faisons même pas l’affront de vérifier le contenu du sac retrouvé.
Retour pour faire le tour de cette presqu’île. Nous dormons finalement pas très loin d’une autre colonie de phoques que nous irons voir demain de plus près.
La journée se termine avec un arc en ciel à « presque minuit »
En effet, ce matin du 18 juillet, nous commençons la journée par une promenade en bord de mer. Sur une langue de sable, des dizaines de phoques entament une longue journée allongés les un à coté des autres.
Non, ils ne sont pas morts…
Bon, de toute façon, on ne les intéresse pas, alors continuons notre route en direction du lac Myvatn. En route, nous constatons la capacité de certain, à se faire un joli petit coin tranquille.
Dans cette région, la lave n’est pas loin de nos pieds… et sa chaleur se manifeste par toute sorte de manière.
La pluie nous accompagne jusqu’au lac où, Doreen, toujours très observatrice, nous gratifie d’une photo vraiment émouvante d’une cannette avec ses deux petits dans ses ailes. Elle est malheureusement un peu flou par manque de lumière, mais que c’est beau !
Plus loin, un unijambiste semble ne pas avoir de problème d’équilibre.
Nous prenons la route des chutes de Detifoss, pendant des kilomètres, la terre ressemble à la croûte d’un bon gâteau. Quelles forces, dessous cette terre !!!!
Detifoss, encore une chute de plus ? Non pas vraiment, bien que nous connaissions les chutes Victoria, nous sommes impressionnés par la puissance dégagée.
C’est fascinant.
Un peu en amont, nous rentrons à pied par celles de Sellfoss, bien moins impressionnantes, mais d’une forme vraiment superbe.
Nous restons assez tard le soir après le départ des touristes.
Finalement nous prenons un petit chemin pour dormir, pas très loin du fracas de la chute, encore audible.