Pondichery

Pondichery

Les jambes bien lourdes de nos efforts pour monter le château, nous prenons la direction de Pondichery.

La sœur de Michel est la marraine depuis plus de 10 ans d’une petite indienne, par l’intermédiaire d’une association humanitaire « Volontariat-Inde » , qui à été montée en 1962 à Pondichery par Madeleine De Blic une dynamique femme belge 

En arrivant, Elena, la copine de Noelle (sœur de Michel) nous accueille, un peu surprise de notre arrivée aujourd’hui.

Assez vite, le courant passe avec tout le monde et la chance est au rendez vous car Mugila est là. Nous pouvons faire une photo immédiatement envoyée à sa marraine.

Le directeur nous offre la cour pour la nuit .

Il en profite pour visiter le camion.

Le lendemain, Nadia une volontaire nous emmène en tuktuk visiter l’école de l’association qui fait un travail extraordinaire.

Nous commençons par les petits qui nous chantent, « ainsi font font font font les petites  marionnettes » et « sur le pont d’Avignon ». Trop choux les gamins.

Puis deux autres classes où la discipline et la bonne humeur font bon ménage. 

Ils ont aussi des sections de formation genre imprimerie où ils ont converti un massicot en presse à imprimer

des ateliers menuiserie d’où sortiront les meilleurs avec leurs outils pour aller travailler et gagner leur vie.

Puis Nadia nous emmène à la fabrique où des femmes travaillent à la confection de tissus pour leur besoins internes et la revente. Ici, c’est le tissage avec des vieux métiers en bois


Ils ont même un atelier de couture pour fabriquer les vêtement des élèves et les produits à la revente, par l’intermédiaire de l’association, dans le monde entier.

Certains sont brodés à la main.

Le logement est fourni aux ouvrières, ils peuvent nous sembler inconfortables, mais pour l’Inde, ils y sont bien et en plus, en bord de mer les nuits sont un peu plus fraîches.

Depuis l’an dernier, nous rigolons à la vue de ces scooters sur la route, en fait, ils sont fournis gratuitement par le gouvernement au personnes handicapées qui doivent se déplacer

après ces visite, nous allons à la ferme de l’association, ils ont quand même 200 hectares. En fait, c’est un grand pensionnat où tout ce qui sert à l’alimentation de l’association est produit.

Le enfants sont très bien, ça a rappelé à Michel ses colonie de vacances.

Aujourd’hui, ils avaient droit à la visite de médecins français venus en bénévoles

Nous avons partagé le repas de midi avec eux (plutôt elles)

En tout cas, tout est bien organisé, le goûter autour de cannes à sucres

Le remplissage des assiettes dans le calme

et tout semble à leur goût et étudié pour leur santé. 

Même la visite de pépère très demandée 

s’est faite dans le calme

Mis à part, les vaches pour le lait, les poules pour les œufs et la viande, ils ont aussi une culture de spiruline. Chaque jour, les enfants en mangent un peu

Cette spiruline qui est une algue, est cultivée dans ces bassins où elle est régulièrement remuée.

Puis récoltée, pressée

et séchée

avant d’être mise en sachet pour faire des masque ou en compléments alimentaires Doreen a essayé…

le responsable de l’endroit est également très agréable,

il nous a même offert le repas à 2 €, nous lui laissons une donation bien légitime et repartons un peu vite à notre goût surtout que notre campement était pas mal du tout

mais Doreen doit passer en ville à la blanchisserie.

Le directeur nous avait conseillé de revenir dormir à notre première adresse par sécurité, ce que nous faisons.

Nous en profitons pour aller rue Gaubert voir ce qui reste de cette France qui à rendu ce territoire à l’Inde seulement en 1954, oui oui, Michel avait déjà 3 ans, donc c’est pas si vieux.

Ici, on joue encore à la pétanque

Le graal, Michel a même trouvé une baguette

Avec la mairie on pourrai se croire chez nous.

Les magasins d’alcool sont à foison, des rues entières, les indiens viennent de loin se saouler ici tous les week end.

Ils fêtent demain l’indépendance de l’Inde, c’est leur 14 juillet.

Doreen profite de la possibilité de rencontrer un dieu qu’elle connaît

et après une dernière nuit au centre, nous partons vite déposer notre Pépère à  Chennai pour le bateau.

Encore quelques transports insolites en scooter 

ou sympathiques 

Un accrochage qui a coûté le rétro d’un conducteur imprudent 

Plus celui de Pépère , car devant notre refus d’accepter notre responsabilité, il a arraché le notre.

Heureusement, un peu de colle cyano nous arrangera le coup plus tard, mais pas le sien.

Nous arrivons enfin à la douane du port où nous avons rendez vous demain à 10 h

Bien sûr, impossible de dormir ici, c’est interdit

nous allons à 1 km. Nous étions bien mais encore une fois, le personnel de l’usine d’à coté ne nous trouve pas en sécurité et nous fait parquer devant chez eux.

Doreen découvre ce type de pêche, bizarre pour une africaine…

Enfin, après des mois d’incertitude, nous somme maintenant sûrs que notre Pépère voguera vers la Malaisie. Bon OK, c’est pas cadeau, mais pour notre dernière année il faut le faire.

Mais avant, il faudra patienter  une journée dans ce bureau pour laisser le temps à toute l’incompétence de notre transitaire indien de s’exprimer à fond.

Ver 16 h, on appelle Michel pour monter Pépère sur son Rack.

Super facile, contact coupé, coupe batterie aussi, Il pense qu’enfin, nous pourrons aller à l’hôtel que nous avons réservé à 2 heures de route. Et ben non….

Une planche était pourrie et Pépère l’a cassée. 

Michel leur explique que c’est pas grave qu’il pourra sortir une fois arrivés, mais non, ils refusent et veulent réparer. En fait ils semblent encore avoir besoin de nous prouver leur incompétence .

Presque deux heures pour trouver une planche et la fixer. En attendant, nous essayons de garder notre calme.

Enfin fini, ils nous trouvent un taxi pas cher pour nous emmener à l’hôtel 

Michel n’a pas voulu mettre le prix et pour 40 € la nuit, c’est un désastre. Nous y restons quand même deux nuits, la faim au ventre  pour attendre l’avion qui doit nous emmener chez nos amis Sanjay et Arti.

Le lendemain nous recevons cette photo plutôt drôle de notre Pépère emmailloté pour la mer.

 

 

 

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