Pushka

Nous quittons notre funeste bivouac et reprenons notre route indienne. Chacun travaille à sa tâche

Comme s’il n’y avait pas assez de détritus partout, ils mettent des portes bonheurs en tissus plein les routes.

Notre prochaine étape, est Pushkar et son lac sacré (encore un). A peine arrivés, ces hindous sans aucune gêne et sans permissions montent pour visiter. Au début, on rigolait mais, maintenant on les vire.

Nous avions lu que cette petite ville, plus calme, permettait un moment de repos.

C’est donc sans hésitation que nous nous installons sur le parking d’un hôtel en plein centre ville.

Au bout d’une heure, le patron vient nous voir et nous demande 22€ pour la nuit.

Après un gros marchandage, ces 22 € seront pour deux nuits. Bon OK, on est super bien alors on accepte.

A coté, c’est un champ de fleur

Il en faut pas mal, car chaque personne qui va au lac doit en jeter au moins une dans l’eau.

Nous, on nous les a offertes. Nous descendons vers l’eau, un homme nous force un peu la main pour les jeter avec le bon cérémonial. Comme leur religion n’est pas la nôtre, c’est un peu lourd. En plus, il demande de l’argent.

Bizarrement, elles sont enlevées le soir ???

En fait, partout dans les temples, on nous demande de l’argent . Ce panneau est trompeur. Ils auraient dû écrire « Donation  de rigueur »

Pushkar est le premier village avec des rues presque piétonnes.

Il y a bien quelques motos mais, les vaches ont leur place.

Celle-ci a essayé de prendre cette femme entre les 2 jambes pour la jeter en l’air mais finalement c’est pour rigoler (peut être) mais madame a eu peur.

Effectivement le calme de Pushkar contraste avec ce que nous avons vu depuis notre arrivée

Doreen en est encore à sa cérémonie du jeté de fleurs

Pendant que ces dames et enfants se purifient à la bonne eau.

Pour peaufiner leurs connaissances de l’hindouisme, elles assistent aux prêches d’un Gourou.

Le lendemain, nous partons visiter un temple sur la colline en téléphérique, avec vue sur la ville et son lac.

À l’arrivée nous sommes accueillis par le gardien. Il y en a un qui n’a pas l’air commode

Franchement pour nous, ce petit temple n’a pas d’intérêt, à part ces femmes qui nous ont demandé de les prendre en photos. Elles nous ont également sur leur téléphone.

Le temple de la ville est beaucoup plus sympa.

Au retour, nous marchons un peu dans ces rues calmes.

-Tiens, du pain français !!!

Alors, Michel va vite vérifier,

-il est très bon.

Nous faisons un petit stock pour 3 jours.

En fin de journée, nous retournons au bord du lac. Tous les soirs, c’est la toilette à l’eau sacrée.

Non, il ne fait pas pipi, il s’asperge d’eau

C’est soit tu te mouille seul, soit avec un copain.

Après, il faut remettre le slip (oui, ce n’est pas une serviette mais son slip-pantalon). Nous avons pu assister à sa mise en place, ça vaut le déplacement.

Une fois enfilé, voila le résultat.

Ce soir on a la flemme, alors on se fait un resto

Non, pas ici

=

ni là

Mais dans ce restaurant

pour un bonne pizza européenne épicée à l’indienne

A 8 euros les deux pizza plus deux boissons, on s’est peut être fait arnaquer mais ça nous va.

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