Ce n’est pas tous les jours que quelqu’un nous attend… et bien, à Quito, Sylvia a prévu de longue date de nous accueillir chez elle. Avec son fils Fernando, ils sont aux petits soins pour nous.
En général, nous n’aimons pas trop les villes, mais là, c’est autre chose.
Fernando, nous promène dans toute la ville avec sa coccinelle de collection. Une vraie… fabriquée en Allemagne en 1969.
Avec la pluie incessante, les essuie-glaces ont du travail, d’ailleurs, ils nous lâchent en plein milieu d’une grosse averse.
Hier, avant d’arriver chez Sylvia, nous sommes passés au point GPS du bivouac donné par Françoise et Alain. Nous souhaitions savoir s’ils avaient pu voir le Cotopaxi mieux que nous.
Sur ce parking, bien squatté par les voyageurs de tout poil, nous trouvons bien leur Mercédès vert, mais seul… ce sera pour une autre fois.
En attendant, risque volcanique oblige, Doreen repère les marquages au sol pour l’évacuation en cas d’éruption.
Nous passons notre première journée avec Fernando, en grande partie pour l’intendance, Retrait d’argent et agences de voyages pour aller au Galápagos.
De retour à la maison, nous continuons notre recherche pour trouver un plan pour l’Amazonie. Grace, la sœur de Sylvia est venue nous aider. C’est pas facile de décider du bon choix pour l’Amazonie puis les Galápagos. On continuera demain.
Nous ne sommes pas en Gaulle, mais la journée se termine tout de même autour d’un repas…
Le lendemain, Sylvia tient à nous emmener au « mita del mondo », la moitié du monde. C’est la ligne par où notre planète est coupée en 2.
Doreen, la zimbabwéenne, reste sur son hémisphère sud alors que Michel retourne déjà sur le sien au Nord.
En tout cas, ils ont fait un beau complexe ici. La France a en partie financé l’opération pour rappeler que c’est un français qui a déterminé la ligne d’équateur qui passe ici.
Voilà, c’est fini, le folklore a joué son rôle, allons maintenant 150 m plus loin dans un autre parc bien plus rudimentaire.
Eh oui, le français a fait une erreur. Le vrais point 0’00 000 de l’équateur, défini par les indiens, est le bon et il est ici.
Pour agrémenter la visite, on nous fait vivre quelques expériences plus ou moins concluantes,
mais, celle de l’eau qui s’écoule d’un évier dans un sens dans l’hémisphère nord et de l’autre dans l’hémisphère sud… Bon ça, on le savait, mais à 10 mètres prêt, il faut le voir pour le croire.
A l’occasion de cette visite, nous faisons la connaissance de la grand-mère « mamita » comme l’appellent ses filles. Après quelques années passées à quelques kilomètres, dans l’hémisphère nord, cette femme aux huit enfants, nous a bien étonnés par sa vitalité.
Le reste de la journée se passe encore sur internet à la recherche du bon plan. Fernando finalise avec un autre Fernando, celui qui a emmené Françoise et Alain il y a deux semaines.