l’entretient de Pépère terminé, nous allons faire les pleins de gasoil. 180 litres.
Malheureusement à coté de la pompe ils ont mis un système de protection. Notre grosse tablette GPS a caché la vue et voilà le résultat
– c’est malin Michel tu pouvais pas faire attention ?????
– Bon OK j’ai pas été bon mais je réparerai çà quand j’aurais le temps.
C’est quand même con, après les 250 000 kilomètres parcourus depuis 12 ans.
Pas très loin, Mirbat et son château
Puis l’étape suivante nous emmène à 40 kilomètres au site du port Khor Rori. Datant de 800 ans avant J.-C. Il servait à l’exportation de l’encens issu des arbres de la région.
Il est fait état de ce port de l’Asie dans la Grèce antique bien avant JC.Cette photo, prise dans un musée de la région, montre une femme qui récupère la précieuse sève de ces arbres synonyme de richesse pour la région du Dofar.
Normalement, une splendide cascade se trouve pas très loin dans un wadi. Mais ce n’est pas l’époque et seules quelques petites chutes (vraiment petites) donnent un peu de plaisir au visiteur avant les grosses pluies de l’été.
Pas grave, car en cherchant un coin pour le soir, nous apercevons un groupe de voyageurs avec leurs habitations roulantes au fond d’un champ. Nous décidons d’aller les voir. Il n’y a que des francophones français et suisses.
En plus, Xavier et Pétra
sont également là avec Jean (plus de 80 ans) , sa fille, un jeune couple suisse partis dans une toute petite cellule
avec leurs deux petites filles adorables.
Ils sont sur la route pour 1 ans direction l’Indonésie (Bravo les jeunes) et enfin un solitaire également suisse.
Tout ce petit monde a une grosse expérience des voyages alors on en fini plus de discuter. T’as été là-bas ? oui et là-bas ? oui, t’es passé par où ? Etc etc etc.
finalement nous restons 2 nuits ensemble puis nous séparons pour vivre chacun son aventure.
Pas très loin, nous allons voir les seuls baobabs de la péninsule arabique. C’est très curieux, à coté des déserts environnants, mais nous les baobabs on en voit plein en Afrique et ils sont bien plus beaux.
Puis nous filons à Mirbat, ville héroïque où s’est gagnée la guerre de 1970 contre les communistes venus du Yémen renverser le sultan.
Un château rénové nous raconte cette histoire. C’est également ici que nous prenons cette photo qui nous explique comment
l’omanaise pratique le henné de manière très raffinée et artistique.
Dans les petits villages omanais, ils ont la fâcheuse habitude de laisser des parties très importantes des villages en ruines sans
rénover ou enlever les gravas. C’est pas terrible,
Alors nous décidons de passer la nuit à coté du château au bord de la plage.
au bout de 10 min, un Omanais, nous amène du café et une discussion s’engage. Durant 2 bonnes heures il nous apprend tout sur sa famille , 2 générations en arrière jusqu’à lui. Vraiment c’était très intéressant de visiter 100 ans de leur histoire.
Le lendemain nous continuons notre longue remonté vers Muscat. Parfois on a l’impression de rouler dans d’immenses carrières
Parfois les wadi ont creusé des canyons impressionnants
Sur cette côte, l‘activité principale est la pèche. Tout le long nous voyons des quantités de barques prêtes à aller en mer.
Le soir, les bateaux traditionnels se préparent pour partir à la nuit.
Et il reste quelques poissons à vendre.
Nous laissons ces petits génies à leurs jeux (ils nous dépassent avec leur drôle d’engin à moteur électrique)
et allons dormir sur une plage.
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