Route de Cuzco
Notre dernière nuit à Nazca se termine lorsque vers 6h du matin, nous sommes réveillés en sursaut.
-T’as senti le camion ?
-Oui, qu’est-ce qu’il arrive ?
Alors que nous sommes bien arrêtés, Pépère bouge assez fortement pendant quelques secondes, s’arrête et recommence encore une fois.
Nous venons de subir un tremblement de terre. Dans cette région très sismique, c’est normal, mais tout de même, comme réveil matin, ça fait bizarre.
Nous prenons maintenant la route de Cuzco. Dès la sortie de la ville, nous passons devant la plus grande dune du monde 2KM de haut. Certain la descendent en Snow bord, Pas nous !!!
Nous reprenons la route des Andes avec ses montées en lacets dans le brouillard. voir le GPS!!!
D’autres victimes des risques qu’ils décident de prendre.
Parfois, nous avons le sentiment de traverser la Cappadoce.
Ici, nous posons un stoppeur heureux d’avoir retrouvé sa copine.
Plus loin, la saison des pluies nous rattrape. Des trombes d’eau s’abattent sur ce village, nous en perdons l’orientation pour nous retrouver dans cette petite sans issue.
A cette occasion, un lave-auto gratuit, s’installe dans les rues transformées en torrent.
Malgré ces éléments déchainés, la vie simple continue entre les averses.
Ces objets de superstition sur les toits. les protègent-ils?
C’est pas le tout, mais nous sommes en permanence autour de 4500 M et, pour dormir, nous aimerions bien passer en dessous de 4000.
Doreen regarde la carte et voit que si nous faisons encore 50 km, on doit descendre un peu.
Oui, ce sera bien « un peu » juste avant la nuit, nous décidons de dormir à 4200 M à côté de ces quelques maisons vides.
Seule une épicerie tenue par une femme et ses deux petites filles est occupée.
Les pauvres, sans chauffages et avec des ouvertures de partout, nous nous demandons comment elles supportent ce froid humide.
Au petit matin, la plus petite sort, elle n’a pas du enlever ses vêtement pour dormir et s’est-elle lavée ce matin ???
Autour, les fermes typiques que nous avions déjà vues en Bolivie.
Encore une journée de route en montagne, une nuit sur ce chemin de terre avec une vue magnifique
Une autre demie journée et nous arrivons à Cuzco sous le déluge. Les premières images ne sont pas très agréables, sur le haut de la ville la saleté domine.
Nous découvrons la police motorisée avec leurs gyrophares.
Comme tous les voyageurs, nous cherchons le camping Quinta Lala bien dissimulé. La pluie de ces jours a rendu le terrain marécageux. Finalement, nous arrivons à nous garer à l’abri, mais l’humidité ambiante nous pèse.
Nos amis brésiliens Rosa et Daniel sont ici, nous allons enfin pouvoir nous revoir après 9 mois.
Ils sont sur le parking d’un hôtel au centre-ville. Nous décidons de passer la soirée en ville.
Super moment de retrouvaille. Ils ont fini leur voyage et rentrent doucement au brésil par l’Amazonie.
En tout cas, ils nous ont bien conseillé pour la visite de la ville et du Machu Picchu.
Nous retournons en taxi au camping avec la ferme intention de prendre leur place en ville.
Avant, il faut quitter le bourbier du Quinta Lala. Le propriétaire nous conseille mal et voilà le résultat.
Ce fermier Néozélandais a bien essayé de nous aider,
Ils passent plusieurs jours au camping avec un couple d’anglais tourdumondistes et leurs vieux véhicules respectifs.
Heureusement, une fois de plus, le treuil de Pépère sauve la situation.
Désespéré par ce camping, nous allons dans la cour de l’hôtel conseillé par Daniel.
Et là, à deux pas du centre, c’est le pied, les jeunes sur place, sont au petit soin pour vous.
Voilà leur coordonnées pour les voyageurs de passages.