Royaume du Siam

Avant de commencer, nous voulons faire partager notre expérience à nos amis voyageurs qui ont eu, ou auront, le même problème de frigo que nous avec les chaleurs extrêmes de ces régions.

L’an dernier déjà en Inde, il a refusé de fonctionner. Michel avait mis un ventilateur qui semblait avoir réglé le problème. mais après, au Népal, nous n’avions plus chaud.

Alors, cette année, nous sommes venus avec un double ventilateur pour frigo que nous avons installé derrière le compresseur et l’électronique.

Mais, même pas 2  mois plus tard, sous 38 degrés, il se remet en carafe, Michel gratte tous les contactes des fils d’alimentation. et, ça a fonctionné quelques jours jusqu’à une nouvelle panne.

Après recherche sur Internet, nous apprenons que par grosses chaleurs, au démarrage, le compresseur demande beaucoup plus d’ampérage. Comme la panne semble venir de là, Michel remonte tous le système électrique de Pépère pour constater que le fusible général de la batterie avant le tableau de distribution d’électricité était oxydé. Après un simple grattage des contacts, tout est enfin rentré dans l’ordre et ici, c’est un gros souci de moins. En fait, ces climats très humides sont autant la cause du problème que la chaleur. 

Parenthèse fermée.

Après Bangkok, nous allons 70 km plus haut. Comme Michel veut visiter le Nord et que nous n’avons plus que 25 jours avant de devoir revenir à la frontière Malaise, nous visiterons quelques villes historiques en chemin mais nous n’élargirons pas trop notre périmètre.

C’est donc par Ayutthaya que nous commençons. Comme d’habitude, nous avons trouvé un terrain aux premières loges.

Surtout que nous pouvons nous offrir la plus belle des visites, celle non autorisée de nuit.

Cette ville avait une très grande importance à l’époque du royaume de Siam, c’était même la capitale.

Après avoir visité les ruines plusieurs fois millénaires des Maya, égyptiennes ou grecques il est étonnant de voir l’état de ces vertiges alors que c’étaient encore une villes active il n’y a que 250 ans.

Sa domination a pris fin en 1767 après un pillage en règle par les Birmans voisins.

La visite est très plaisante au milieu des arbres

La plus connue des statues, ou plutôt morceau de statue, est cette tête entourée de racines,

Elle est sur tous les documents touristiques. C’est original mais nous la pensions plus grande.

Il est difficile de comprendre tous ces bâtiments

surtout que la religion et ses bouddhas sont omniprésents.

Ce qui ne permet pas vraiment d’imaginer la vie et les bâtiments civils de cette ancienne capital.

Ici, c’était peut être la salle du trône, en tout cas, c’est écrit.

Alors, on ne cherche pas trop à comprendre, on profite est c’est déjà pas mal.

La vie d’aujourd’hui, c’est en partie à dos d ‘éléphants.(pas pour nous)

Ils sont encore là, ces petits monstres. Sur la photo, on ne le voit pas trop, mais ils font un bon mètre.

Dès qu’on quitte l’ombre, il fait très chaud, mais alors, très chaud. Cette employée nous confirme avec le sourire que c’est compliqué de rester sous le soleil.

Pour la nuit, nous avons notre clim, heureusement.

Chez les Bouddhistes, il faut toujours avoir le plus grand Bouddha, qu’il soit debout, assis ou couché. Sur le site, ce bouddha couché rempli de joie les adeptes mais, désespère les touristes venu voir sa version non restaurée qu’ils ont vu (comme nous) sur des photos.

Mais, son rôle est bien de satisfaire les bouddhistes, alors, tout est OK pour nous.

Maintenant, nous aussi, avons notre Bouddha, mais, dans Pépère, avec son minuscule panneau solaire, il rigole en hochant de la tête au moindre rayon de soleil. Nous l’avons affecté à notre sécurité. espérons qu’il prenne sa tâche au sérieux.

Assez charmé par ce site, il faut le reconnaître, nous terminons par un autre temple en dehors de la ville, et franchement, il est superbe également avec son Prang (tour reliquaire) où l’on déposait les cendres des rois et autres grands personnages

La fabrication des voûtes des plafonds fait un peu penser à ce que nous avions vu au Pérou.

Ses allées de statues

Il faut savoir que les bouddhas ou autres statues son habillés , ou pas, c’est apparemment un signe de respect

et avant de partir, nous découvrons ce bouddha couché , cette fois, il est blanc.

Nous décidons de ne pas dormir sur ce site et reprenons la route. Alors qu’on désespérait de trouver un spot pour la nuit, Doreen aperçoit un très grand bouddha au loin. Nous quittons la route et en arrivant sur le parking derrière, nous n’allons pas plus loin. C’était le bon plan.

Alors que nous sommes à table, la police arrive. Non…. Ils ne vont pas nous virer ???

Et bien non, encore une fois nous avons à faire à des policier charmants qui sont admiratifs de notre parcours pour arriver la depuis la France.

Franchement, les difficultés aux frontières pour importer notre camping-car normalement interdit sont incompréhensibles. Jamais, nous ne sommes arrêté aux barrages de police ou de l’armée, à croire que le texte n’est connu que par les douaniers.

Voilà l’envers du décor, ou plutôt l’endroit que nous découvrons le matin en faisant le tour des lieux.

Encore un peu de route et c’est déjà l’heure de s’arrêter. Nous choisissons la ville de Phitsanulok et son monastère un peu (beaucoup) baroque.

Doreen la curieuse voit un petit bâtiment vertical, elle monte les quelques marches et voit des flammes derrière une petite porte en Métal, elle regarde et photographie jusqu’à ce qu’elle se rende compte que c’était une incinération. Un peu gênée,elle laisse l’assistance à son recueillement.

Maintenant, on sait à quoi ressemble leurs incinérateurs. Nous découvrons par la suite que tous les villages en ont un.

Le soir, nous mangeons Thail au resto et sur le retour tous ces chiens bien nourris nous regardent de loin sans se laisser approcher.

Du coup, nous passons la nuit juste derrière le crématorium .

Et le matin, il a complètement changé de physionomie car une nouvelle incinération se prépare avec les offrandes (sachets de bombons, ships ou autre par milliers) joliment disposées le long des escaliers.

Nous ne perdons pas de temps et allons à Chian Mai où nous espérons retrouver nos amis Michel Et Christine.

Entre la Malaisie et la Thaïlande, nous avons vu plus d’accidents qu’en Inde, un comble..

Un peu moins sympa que la veille, nous dormirons dans une petite rue pas très loin de l’hôtel de nos amis.

Heureusement, ils avaient repéré un superbe restaurant où nous nous retrouvons pour la soirée.

Après une nuit somme toute assez agréable, nous commençons la visite de cette ville. Quand on dit la ville, en fait, ce sont les temples, depuis Bangkok, impossible de passer une journée sans en visiter plusieurs.

Notre premier est différent de ce que nous avions vu jusqu’à maintenant, la culture Chinoise commence à s’imposer par rapport au Sud.

Grandiose comme toujours.

A l’intérieur, Michel voit des femmes et même un homme autour de statues avec un petit bâtonnet. Mais qu’est ce qu’ils font ?

Voilà le plan. Vous acheté des petites feuilles d’or à dorer

et vous recouvrez une toute petite partie de la statue de votre choix avec une baguette en bois tout à fait inappropriée

C’est très difficile et des professionnels seraient préférables.

Les bouddhistes vénèrent beaucoup de moines qui ont atteint la plénitude, souvent, dans la même salle, on peut voir une photo du personnage et sa statue hyperréaliste.

Michel se fait souvent surprendre par ces rangées de moines en prière qui sont en fait des statues incroyables de vie.

Il semble que le bouddhisme s’apparente plus à une philosophie qu’a une vraie religion. Nous constatons depuis l’inde que chaque pays, voir chaque région a son style de construction, ici, la chine n’est vraiment pas loin, et ça se voit.

Pas question de construire un temple digne de ce nom, sans son Bouddha couché, symbole de la sérénité au moment de la mort, le nirvana.

On a beau être moine, il faut bien occuper son temps.

Encore un dernier petit temple pour la route

une visite du marché chinois où l’on se perd un peu

Toujours beaucoup de fleurs, il faut dire qu’il faut fleurir toutes ces statues.

Un peu saturés de temples, nous partons en direction de la montagne, on sera sûrement mieux.

Au fait, finalement, Michel ne se résigne pas à aller aux Laos et Cambodge sans Pépère. Et après mure réflexion, et un échange avec les « hakunamatata », qui ont eu le même papier que nous au passage de la frontière, nous prendrons le risque de continuer par la route avec la même équipe. On verra bien…… Un camion de voyageurs allemands a réussi à passer entre le Cambodge et la Thaïlande, alors pourquoi pas nous.

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