L’an dernier, à Rishikesh, nous avions fait la connaissance de Sanjay et Arti, nous avions très vite sympathisé, c’est pourquoi nous les avions invités chez nous en France.
Doreen et Arti se sentent très bien ensemble
et Michel est heureux d’avoir trouvé un ami indien qui partage la même passion du vol.
Alors quand au cour d’un vol en ULM, sur le Vercors,
Michel parle d’un vague projet d’aller en Zambie avec son ULM, mais que pour la radio il se sentait un peu juste, Sanjay saute sur l’occasion et propose de la faire…
C’est ainsi que ce grand pilote de chasse à la retraite
Commandant d’une escadrille indienne
Décide de faire l’honneur à Michel de l’accompagner dans son délire… Maintenant, c’est leur délire…
Ce sera une énorme aventure pour Janvier 2026, alors pendant que notre Pépère vogue vers la Malaisie, nous prenons un avion pour aller préparer ce voyage et profiter de leur hospitalité incroyable à Rishikesh.
Déjà à l’aéroport, nous sommes bien accueillis
Et Sanjay est venu avec sa petite voiture électrique nous chercher.
Le premier soir, bien installé sous une tante dans leur jardin, nous prenons une bière avec eux et Louisa, une québecoise en vacances dans le coin.
Dès le premier soir, Arti la végétarienne nous concocte des petits plats dont elle a le secret, et c’est toujours délicieux.
Par contre, les soirs, il ne fait pas très chaud et Sanjay ne peut pas dire le contraire.
Le lendemain, pas de temps à perdre, Lucky, leur « fils adoptif » (pas tout à fait car la mère n’est jamais loin pour aider Arti), nous emmène à plus de deux heures de route vers un grand lac de barrage dans les contrefort de l’Himalaya, le lac Tehri.
La route est longue mais on ne s’ennuie pas.
Sur place, un petit téléphérique nous traverse pour arriver au lieux de pique nique
Après avoir mangé quelques chapatis, Michel fait l’erreur de commander des pâtes du coin. Décidément, la cuisine, dans ces pays, est trop épicée pour lui.
Nous profitons de cette belle journée pour une promenade autour du lac. Michel laisse son appareil photo à Lucky qui s’en donne à cœur joie.
Il est bon le gamin…
Notre dernier jour est consacré aux préparatifs pour le mariage auquel Sanjay à tenu de nous inviter.
Les femmes se font faire les sourcils
Michel retourne chez le même coiffeur que l’an dernier, bientôt, une carte de fidélité lui sera accordée. En tout cas, il fait aussi la barbe et, chapeau pour le travail sans coupure au milieu des rides.
En 20 minutes Michel se paye une tenue complète de la tête aux pieds pour 35 euros
Pour Doreen c’est beaucoup plus long et pendant ce temps, Sanjay et Michel vont faire quelques courses pour le dîner.
Michel est toujours étonné par les échafaudages en bambou que l’on voit en Asie.
En tout cas, le soir, il peut faire le fier avec sa tenue indienne sous la photo préférée de Sanjay.
Nous faisons une dernière promenade derrière la maison de nos amis dans l’espoir de croiser un éléphant sur le chemin, mais nous devrons nous contenter de quelques biches et de ce troupeau de buffles sauvages
Sauvages, mais beaucoup moins agressifs que ceux d’Afrique.
Et voilà, c’en est fini de notre séjour à Rishikesh, nous partons tous les quatre au mariage
à Delhi la capitale polluée du pays
nos amis ont réservé une guest house pour la nuit et nous voila à ce fameux mariage.
Les mariés sont arrivés dans cette belle voiture
ils passent la soirée sur une estrade à remercier les convives venus fêter leur union.
Doreen en tenue traditionnelle avec sa grande tresse
et ses chaussures aux deux pieds identiques, qui la font bien rire.
Arti, toujours aux petits soins pour nous, cherche ce que le fragile estomac de Michel pourra bien accepter au milieu de cette nourriture épicée à l’extrême.
Comme dit Doreen, Sanjay « le clown » n’en loupe pas une.
C’est ainsi que nous passons cette soirée entre indiens, Sikh coté du marié et Hindou côté de la dame.
En Inde, pour ce genre d’occasion, coté tenues, on ne fait pas les choses à moitié.
Après cette sympathique soirée très originale pour nous, nous allons à la guest house passer notre dernière nuit en Inde.
Heureusement, on se reverra en janvier, la séparation est moins dure.
nous reprenons l’avion pour retrouver (on l’espère) notre Pépère à Kuala Lumpur. Michel en profite pour préparer son matériel pour l’Afrique 2026