Le 6 07 2014
Nous avons tous prévu de rester un jour de plus au lagon. Ce matin, allez savoir pourquoi, la montre de Michel s’est remise à l’heure de la France.
Quand il s’en aperçoit, il n’est que 8h, alors qu’il pensait 10h… Super, c’est du temps en plus pour rattraper le retard du site.
Malgré tout, c’est pas drôle pour Doreen, qu’il a réveillée depuis plus d’une heure.
Finalement, elle décide d’aller avec Mado faire des photos vers la plage.
Et, elle a bien fait…
L’après midi, nous partons à trois véhicules voir les Macareux. Rémy à trouvé un endroit sur son guide.
Pas de chance, le guide (Lonely planet) ne précisait pas qu’ à l’arrivée, il faut payer pour monter dans une remorque de tracteur. La visite avec nos véhicules n’est pas possible.
Repli sur la suite prévue, Un autre lagon au pied d’un autre glacier.
Doreen se crois dans un film d’horreur…
- regarde, on dirait une grosse vague, elle va emmener le petit fourgon !!!
Le fait est, que l’illusion de ce grand glacier transformé un une vague géante est bluffante.
Robert et Mado s’en foutent, c’est pas leur fourgon…
Un dernier regard sur le glacier d’à coté et nous rentrons au camp (celui des gaulois)
Le temps s’est bien dégradé, il pleut de nouveau. Rémy ne perd pas le moral et nous organise la descente, avec 2 Kayaks, d’une rivière qu’il « pense avoir bien évalué ».
Nous devions partir à 20h30, mais avec le mauvais temps, nous hésitons encore une heure.
Il est prévu d’y aller à plusieurs et de descendre cette rivière à 5 avant de changer les passagers pour une deuxième descente.
Tout commence par un morceau de bravoure de Robert, qui avait proposé son fourgon comme deuxième véhicule. Il a dû se coltiner une piste totalement inappropriée pour lui.
Aucune photo de la suite n’a été prise, car heureusement, nous n’avons pas emmené les appareils.
La première descente se fait avec un fils d’Olivier dans le Kayak de Rémy et un autre plus Michel dans celui d’Olivier.
Michel trouve le Kayak d’Olivier bien souple et la rivière un peu tumultueuse…
Bon, c’est eux les pros, alors, on y va… Michel filme avec une petite caméra vidéo dans chaque main.
Très vite ses craintes se vérifient… Dans ce torrent (plus qu’une rivière), les vagues commencent à mouiller pas mal.
-Regarde le trou !!!!!
Trop tard….. on est déjà dedans, le Kayak se plie par le milieu et nous faisons une bonne quantité d’eau. Elle ne dépasse certainement pas 5 degrés… Mais, heureux de ne pas nous être renversés, nous rejoignons la rive pour vider l’embarcation et évaluer la suite.
Rémy sur l’autre rive nous conseille de le rejoindre car nous n’avons aucune issue à pieds de ce coté.
Remise à l’eau pour la traversée du rapide.
Ouff, on y est !
Rémy continue sa navigation avec ses compétence et son matériel « très supérieurs »
Nous, on porte le notre et faisons un bon bout à pied. Nous avons un peu froid, mais le jeune Alex est transi…
Plus loin, nous évaluons une nouvelle mise à l’eau, mais le cœur n’y est plus. Olivier est guide de montagne, il sait bien que lorsqu’on passe à coté de l’accident, il est préférable de rester un peu en retrait pour la suite.
Nous escaladons encore quelques falaises de graviers pour arriver à l’autre bout du lagon rempli de Glaçons…
Bien gelés, il nous faut embarquer de nouveau pour profiter de ce moment de bonheur, mais la sortie est dure à trouver dans ce labyrinthe de glace.
Olivier met une dernière fois les pieds dans l’eau glacée, pour nous débloquer, en marchant sur un gros morceau d’Iceberg immergé et nous arrivons au point de rendez vous que nous avions convenu avec Catherine, la mère des deux garçons et les autres.
En fait, nos mésaventures ont duré plus d’une heure et demie… pour une petite demie heure prévue…
Nous avons bien bataillé et trempé au milieu des glaces, mais l’inquiétude de ceux qui nous cherchaient partout, était bien plus terrible. A l’arrivée, Robert, un peu plus mûr que les autres fait un peu la gueule, même s’il ne veut pas le montrer.
Encore un peu de voiture et nous arrivons au camp à une heure du matin.
Doreen s’était chargée de la garde de Coralie, troisième enfant du couple Catherine Oliver. Elles dorment paisiblement toute les deux dans Pépère.