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3 3 2014
Ce matin, c’est seuls que nous partons pour Tagounite, 126 km de désert au GPS.
Très vite, on se sent seul, mais l’esprit est occupé à surveiller la piste, avec ses tas de sable, ses cailloux et ses bosses. En tout cas, la sensation est toujours très agréable.
Doreen s’essaye un moment à la conduite de Pépère dans ces conditions. L’expérience est plutôt bien réussie, jusqu’à l’apparition de sable un peu plus profond, là, elle préfère laisser le volant.
En plein désert, une petite montée d’adrénaline nous envahi.
-Regarde, là bas, c’est des militaires !
-Ils s’arrêtent pour nous !
-Merde, j’espère qu’on n’est pas passé en Algérie sans le savoir, on nous avait bien mis en garde à Merzouga…
Ils approchent de nous, l’un est armé, l’autre pas.
-Qu’est qu’ils veulent ?
-Bonjour !
-Bonjour !
-avez vous un compresseur, nous avons une roue à gonfler
Ouff !!!!
-Oui, pas de problème, on peut vous dépanner.
Doreen demande si l’on peut faire une photo, C’est non… Ils sont gonflés, avec leur pneu à plat, pour service rendu, ils auraient bien pu accepter une photo.
On en vole tout de même une avant de partir.
Encore quelques kilomètres et c’est un contrôle au poste militaire. Normal à la frontière Algérienne, ils doivent être vigilants.
Après ce contrôle, nous nous arrêtons pour manger un morceau sous quelques palmiers. Un groupe de français du Maroc font une virée avec un guide, ils ont 3 4X4. Ce seront les seul véhicules que nous verrons aujourd’hui.
Ensuite, c’est une succession de paysages plus beaux les uns que les autres,
Un petit bonjour a ces nomades, vraiment loin de tout avec leur chèvres…
Les pistes sont assez dures pour Pépère, mais il en a vu d’autre.
Nous avons même eu une vision, Le Ngorongoro de Tanzanie !!!
(pour ceux qui connaissent). Sauf que là, il n’y a ni savane ni animaux. Mais, la vue du haut des parois donne un instant l’illusion.
Bien cassé par 6h de pistes, nous poussons jusqu’à M’hamid que nous visitons un peu
avant de choisir un camping d’où nous captons bien la 3G pour internet et Skype .
Demain, nous n’avons pas encore choisi le programme, soit un jour de repos ici, soit encore le désert pour le lac Iriki soit on commence à remonter par la route de Zagora.