Après l’épreuve de Guayaquil, nous allons sur la côte pacifique. Arrivés à Santa Helena, nous trouvons pas mal d’endroits pour nous camper, mais, encore une fois, les barreaux aux portes et fenêtres de toutes les maisons nous inquiètent un peu. Nous continuons sur un chemin qui ressemble à un cul de sac sur notre GPS.
En fait, nous arrivons devant l’entrée d’un grand hôtel en bord de mer.
Un peu intimidés, nous hésitons, mais finalement, nous rentrons dans la cour. Et immédiatement, la fille de la réception nous fait signe de nous garer sur le parking.
Ok, mais 5mn ! Nous voulons juste camper avec notre Pépère.
Oui, c’est possible, 10$ la nuit avec les douches toilettes, internet et piscine.
Bon, alors on reste. Un tel campement était inespéré il y a encore 15 mn…
A ce prix, nous restons 2 jours à profiter de la piscine
De la mer
Et du restau
Nous restons de longs moments à observer l’élégance du vol des frégates.
Le patron ce cet hôtel est un commandant retraité de la marine marchande et toute la construction et les décorations sont faites pour rappeler la marine.
Avant de partir, nous faisons la connaissance de « Lon Michel », artiste peintre. Un peu baraqué le monsieur…
Il est ici avec son compagnon pour quelques jours.
Nous partons pour Montanita, réputé pour ses surfeurs. Nous mangeons un calamar, pas terrible, dans un petit restaurent où le wifi promis ne marche pas. Nous laissons ce village trop artificiel.
Ha, voila la baie de Puerto Lopez.
Beaucoup nous ont conseillé ce petit port, Nous y restons la nuit devant un petit hôtel qui nous a gentiment donné son code wifi.
D’ici, nous aurions pu aller à l’Ile de la Plata (Galápagos des pauvres comme ils disent ici) Mais comme nous avons prévu d’aller aux Galapagos, nous allons à Salangro, quelques kilomètres en arrière faire du snookling sur une petite ile en face.
Pour ça, il faut trouver une embarcation. Michel s’en occupe
Ça n’a pas l’air simple.
Pendant ce temps, Doreen demande à un groupe de pêcheurs en plein travail. Ils appellent quelqu’un qui pourra nous emmener.
Pour passer la vague, c’est vraiment du sport.
Arrivé sur place, Michel met son masque et ses palmes. Il saute par-dessus bord.
L’eau n’est pas très claire, mais, les poissons tropicaux sont au rendez-vous. Il croise même la route d’une belle tortue de mer.
Ce moment agréable passé et après la station balnéaire de Bahia que nous ne faisons que traverser,
nous poussons jusqu’au prochain village, c’est Canoa, toujours un village de surfeurs, mais, plus sympa. Pépère en bord de plage derrière les palmiers, nous nous promenons sur la plage et autour des boutiques.
Pour le repos, à la plage, ils sont connaisseurs… En chaises longues
Ou hamac
Michel peut témoigner, c’est pas mal.
Pour l’instant, le peuple a d’autres préoccupations… Un match important est retransmis. Tout est arrêté jusqu’à la fin. Il nous a semblé que l’Equateur a gagné…
Le lendemain, nous laissons la côte pour les Andes avec ses virages et ses cols d’altitudes. Nous voyons pour la première fois cette année du riz prêt à être moissonné.
Nous en prenons un épis pour la route…
Michel achète du miel au bord de la route. Il négocie très mal sont pot pour 10$
Mais toute la famille vivra sur ces 10 $ dans cette maison, alors …
Après bien des heures de route, nous atterrissons dans le champ d’un paysan bien sympathique.
Seul problème, une terrible odeur de purin nous a très fortement incommodés pour dormir… réveil tôt pour un départ en urgence.